Chers lecteurs, chers annonceurs, vous tenez là entre les mains, le centième numéro de votre bihebdomadaire préféré, « Le Tjikan ». Nous fêtons le centième numéro après une année, quatre mois et dix jours d’existence. Mais, c’est le chiffre 100 qui nous paraît très important. A cent jours de sa vie, le nourrisson dans l’univers des humains voit très clair, réagit aux événements qui ont lieu autour de lui. A cent jours de son existence, un gouvernement nouvellement installé n’est plus permis de commettre certaines fautes de jeunesse. A cent numéros aussi, un journal quelque soit sa périodicité, n’a plus droit à certaines erreurs. Il entre dans la phase de maturité.
Eh bien ! Le Tjikan entre donc dans la phase de maturité. C’est une nouvelle page qui s’ouvre. A cette occasion, je joins ma voix à celle de l’ensemble de l’équipe de rédaction du journal pour vous adresser une salutation sincère pour la confiance placée en nous, malgré notre jeunesse durant cette phase d’apprentissage et d’errements. Cette confiance, nous la prenons non pas comme une récompense mais un challenge. C’est un poids accroché à nos épaules comme ceux que traîne le sprinteur jamaïcain, Usen Bolt, pour s’entraîner. C’est un stimulant qui nous oblige à nous surpasser pour vous servir. Nous nous saisissons donc de ce numéro pour renouveler le bail, que nous avons contracté auprès de vous pour fournir des informations de qualité, équitables et justes.
Chers lecteurs et chers annonceurs, nous avons le plaisir de vous annoncer que grâce à vous, des partenaires ont eu confiance à nous en s’associant à nous pour former une société anonyme à responsabilité limitée. Ah oui ! Le Tjikan est depuis plus de six mois une SARL. Ce partenariat dément une fausse information distillée à dessein par des concurrents qui profitent de leur position sociale pour jeter du discrédit sur notre entreprise. Je profite de cette opportunité que vous m’offrez pour dire que Le Tjikan est la réponse à un rêve longtemps caressé par un homme, qui a foi en l’initiative privée.
Je clame ici très haut et très fort que nul homme politique encore moins une formation politique de quelque bord que ce soit, ne se cache derrière ce journal pour solder des comptes à des adversaires. Le Tjikan n’est pas non plus un journal d’opinion de quelque bord politique que ce soit. Notre action s’inscrit dans la défense de l’idéal démocratique basé sur les principes de la Liberté, de la Justice, de la transparence et de l’équité. En tant qu’entreprise de presse, Le Tjikan est le fruit d’une ambition personnelle, matérialisée par des partenaires économiques et une équipe de journalistes expérimentés et rompus à la tâche. Elle se veut pérenne et viable grâce aux efforts de ses actionnaires et au travail de ses employés, y compris le gérant que je suis. Et, c’est seulement par la grâce de Dieu et votre confiance, chers lecteurs et chers annonceurs, que nos objectifs de croissance seront atteints. Aussi, nous profitons de l’occasion pour décliner en quelques lignes les grandes lignes du nouveau visage du journal et les changements majeurs qui se dessinent en vue d’adapter le contenu du journal à vos besoins d’informations et d’annonces.
Ainsi, nous avons prévu de créer cinq rubriques qui seront animées par des journalistes bien engagés et prêts à vous servir. Il s’agit de la Rubrique Economie qui comprend les secteurs suivants : Agriculture, Mines, Commerce, économie numérique et Transport. Elle sera animée par Lassina Niangaly, Badou S Koba et Mohamed A. Diakité; la Rubrique Education, santé, actions sociales et Justice. Elle sera animée par Daniel Kouriba, Modibo Dolo, Mme Doumbia Fatoumata Fofana ; la rubrique Politique qui sera animée par Dieudonné Diama et Moustapha Diawara ; la rubrique société, art et culture qui sera animée par Aoua Traoré et Fily Sissoko et enfin la rubrique sportive et faits divers. Elle sera animée par Almihidy Touré.
Vous trouverez également à la Une du journal, votre édito succulent de notre éditorialiste maison, Moustapha Diawara.
Amadou Diallo, directeur fondateur et gérant