Le jeune responsable de Spirit Mc Can au Mali veut désormais explorer le créneau de l’audiovisuel. C’est du moins ce qui ressort des divulgations faites par la Haute Autorité de la Communication, lors de l’annonce des 4 fréquences disponibles à pourvoir.
Depuis quelques temps, en effet, la HAC est au cœur de sollicitations par les potentiels promoteurs de médias audio visuels. C’est ainsi que 34 dossiers ont été retenus pour l’acquisition d’autorisation à diffuser. Parmi les heureux élus, on a pu remarquer le nom de Sidi Dagnogo en 20ème position. Militant du PASJ en Commune IV et au Mouvement national des jeunes de ce parti, M. Dagnoko est connu à travers les exploits communicationnels et la force de frappe de l’opérateur Malitel. C’est SPIRIT, son agence de communication, qui a donné de la visibilité à cette société téléphonique ainsi qu’à des produits comme l’eau minérale ‘Diago’, entre autres.
Il nous revient, de source proche du représentant de Mac Can au Mali, qu’il n’est pas seul dans cette aventure. Un géant de la scène audiovisuelle multinationale agirait aux côté de notre compatriote. Il s’agit en l’occurrence de Vincent Bolloré du Groupe Canal Plus, qui détiendrait en terre malienne toute la logistique de la Minusma.
Une connexion de taille non-négligeable au regard de la densité du mythique groupe Canal Plus, omniprésent dans les paysages médiatiques francophones africains. L’expertise avérée du confrère Dagnoko, conjuguée avec la puissance financière de Bolloré, pourrait en tout état de cause déboucher sur une télévision professionnelle dotée de programmes et d’équipements de pointe.
En attendant d’en savoir plus sur les contours de cette alliance, Sidi Dagnoko devra franchir une autre étape : celle du comité des experts. Désormais la tendance est au tri définitif parmi les 34 dossiers retenus pour décerner d’abord 4 autorisations de diffusion en bonne et due formes.
Notons que sur la même liste figure un certain Birama Konaré, son homologue de Binthily Communication et fils d’ancien président de la République.
Idrissa Keïta