Dans une déclaration en date du 23 mars 2013, les Associations professionnelles de presse, ne sont pas passées par quatre chemins pour condamner « les traitements inhumains, cruels et dégradants » que Boukary Daou a subit lors de ses 9 jours de détention dans les locaux de la Sécurité d’Etat. Lisez la déclaration.
L’assemblée générale des associations professionnelles de presse réunie ce jour vendredi 23 mars 2013 à la Maison de la presse,
-Après constat de l’inculpation de notre confrère par les autorités et de son placement sous mandat de dépôt en vue de son jugement le 16 avril 2013,
-suite aux informations relatives aux traitements cruels, inhumains et dégradants lors de ses 9 jours de détention dans les locaux de la sécurité d’Etat où il a été séquestré, cagoulé, dénudé, menotté, enchainé, assis prostré dans la position du forçat et jeté dans une cellule infestée de moustiques toute la nuit,
-Condamne les traitements inhumains, cruels et dégradants que le confrère a subis,
-maintient les mots d’ordre de rupture avec les institutions et la non couverture de leurs activités, la requête pour séquestration et torture de notre confrère
– invite les confrères à plus de solidarité,
-renouvelle sa confiance en la justice malienne,
-remercie les associations et organisations internationales de la presse pour leur soutien,
-invite la presse nationale et internationale à poursuivre la mobilisation et toutes les actions de soutien au confrère.
Bamako, le 23 mars 2013
L’Assemblée Général
Pauvre journaliste…ton arrestation arrange tout le monde ..le gourvernement d un cote, les partis politiques de l autre cote, tu sera liberer en fin d etat-d urgence dans 1 mois….pendant ce temps ,une poignee de journaliste denonce ta condition..? Le reste continue. De faire la pub..pub..pub. pour les hommes politiques….
condamnent et après? c’est tout non? ouvrez les yeux sur la vérité, boukary a fauté, il faut le reconnaître et il va payer bien sûr… Quoi de plus normal?
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