Marche des journalistes contre les escadrons de la mort : La démonstration de force a été éclatante

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La presse malienne a organisé mardi dernier une marche de protestation contre la junte du capitaine Amadou Haya Sanogo. Ladite marche, qui  a démarré du siège du journal l’indépendant, a drainé plus de trois cents (300) journalistes de la presse écrite et des radios a pris fin à la Cité administrative, chez le premier ministre Cheick Modibo Diarra.

Elle a été une démonstration de force et une réussite incontestable avec la formidable motivation et la détermination des journalistes à exprimer leur indignation et leur ras-le-bol des exactions, des tortures morales et physiques qui accablent la profession. Comme l’enlèvement et l’agression lâche de Saouti Labass Haidara, 62 ans, directeur de publication du quotidien “l’Indépendant”, dans la nuit du 12 au 13 juillet 2012, par des individus armés, et avant lui d’Abderhamane Keïta, directeur de la rédaction du journal AURORE, le 2 juillet dernier. Les hommes de médias ont démontré en toute civilité aux hommes du capitaine Sanogo, le sens réel d’une presse responsable dans une société apaisée. Sur les banderoles on pouvait lire «Nous disons que trop c’est trop. Plus jamais ça!»

Dans la déclaration remise au cabinet du PM « les journalistes interpellent ouvertement le gouvernement du Dr. Cheick Modibo Diarra à prendre ses responsabilités pour que plus jamais un journaliste ne soit inquiété dans l’exercice de sa profession ».

Les autorités ont déployé un important dispositif sécuritaire de gardes, gendarmes et policiers plus nombreux que les journalistes. Cette marche est à méditer pour les ennemis de la presse. Fasse Dieu qu’ils comprennent que leurs ennemis sont ailleurs et que ce ne sont pas les journalistes.

K.N

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4 COMMENTAIRES

  1. Ces journalistes nous énervent. Ils sont politisés et coutent beaucoup moins cher, avec 1000F, ils disent et écrivent du n’importe quoi.
    Aucune déontologie du métier les anime. Nous ne savons pas parler, notre droit de réponse c’est des coups de bâton entre nous frères Maliens.
    Nos braves soldats sont disponibles pour demontrer que nous sommes capables toujours de punir les apatrides, qu’ils soient politiciens, militaires ou journalistes.
    Surtout les diffamateurs journalistes, qui auront la langue coupée (avec laquelle ils mentent) ou le bras cassé (avec lequel ils écrivent faux) un à un.
    SACHONS RAISON GARDER!!!!

  2. La réponse appropriée du moment serait que le gouvernement demande aujourd’hui même à la CEDEAO, d’envoyer des hommes et du matériel pour AIDER A protéger les institutions de la République, libérer le Nord, réviser l’armée, mettre en place un fichier numérisé pour tenir les élections en juin 2013, pour qu’enfin l’économie redémarre. La balle sera alors dans le camp de la CEDEAO et des Nations Unies qui pourront dès lors trainer les pieds à volonté. En attendant, les maliens sont quotidiennement volés, violés, tabassés, profanés, assassinés, du Nord au Sud. DANS UN PAYS DE SOUS-EMPLOI CHRONIQUE, LE CHOMAGE SE GENERALISE POUR LIVRER D’AUTRES JEUNES AU MNLA/ANE SARDINE/BOKO HARAM/AQMI/MUJAO. DES CONDAMNATIONS LACONIQUES D’ASSOCIATIONS OU DE PARTIS DESARTICULES, D’UN GOUVERNEMENT FANTOCHE QUI FAIT D’UN EXPLOIT DE POUVOIR PAYER LES SALAIRES ALORS QU’AUCUN FOURNISSEUR N’ACCEPTE PLUS LES MARCHES ETATIQUES DEVENUS DE NOS JOURS CHRONIQUEMENT INSOLVABLES. Quelques mouvements d’humeur d’un COREN impuissant, ou des épouses de bérets rouges sevrées ou d’une presse squelettique. MAIS AUCUN MOUVEMENT NATIONAL, PAS DE SITTINGS DE MASSE, PAS DE MEETINGS DE MASSE, PAS DE MARCHES DE MASSE, PAS DE VILLE MORTE, PAS DE GREVE NATIONALE, AUCUNE PROTESTATION DE MASSE POUR ENVOYER LES MILITAIRES A LEUR BOULOT, A SAVOIR LIBERER LE NORD MALI AVEC L’AIDE DE LA CEDEAO, TENIR LES ELECTIONS AVEC UN FICHIER NUMERISE, POUR QU’ENFIN L’ECONOMIE REDEMARRE. LES PEUPLES MERITERAIENT-ILS LEURS DIRIGEANTS ? Où sont le FDR, les religieux, la société civile, l’UNTM, l’Assemblée Nationale pour lancer un sursaut national COORDONNE? Mais rien que mouvements saccadés d’un bélier qu’on immole. Mais attention au volcan éteint. Que AYA, CMD, Balla et Familles se rappellent qu’il fut un 26 mars 1991…

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