Marche de protestation sur la primature : Le ras-le bol des journalistes maliens aux nouveaux maitres du jour

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Intimidations, enlèvements et passages à tabac, trop, c’est trop et les journalistes maliens, visiblement très déterminés sont sortis de leur gond à la faveur d’une marche de protestation le mardi17 juillet. Ils se sont dits résolus à servir leur pays autant par la plume que par le micro au risque même de leur vie. C’est un signal fort lancé aux prédateurs de la presse qui deviennent de plus en plus nombreux depuis les événements du 22 mars 2012.

Il était, 9h15 hier mardi 17 juillet, quand l’impressionnant cortège de journalistes, des défenseurs des droits humains, des organisations de la société civile, ont pris le départ au siège du journal « L’Indépendant » à l’ACI 2000  en direction de la primature pour exprimer de vive voix leur colère contre les agressions,  dont les hommes de média sont l’objet, dans l’exercice de leur profession. Bouches scotchées, les photos des deux journalistes sauvagement agressés étaient très visibles sur un poster, le rédacteur en chef de « L’Aurore » Abdrahamane Kéïta et le Directeur de publication de « L’Indépendant » Saouti Labass Haïdara, dont le bras dans un plâtre et un sparadrap sur la tête témoignant toute la barbarie des fossoyeurs de la liberté de la presse. Sur une autre banderole,  on pouvait lire : « silence, on tue la presse malienne » où encore un autre slogan du genre « Où étaient le premier ministre, le ministre de la Sécurité intérieure et de la protection civile, le ministre de la justice ». Quand  le Directeur de publication du « Prétoire » Birama Fall et celui du « 22 Septembre » Chahana Takiou étaient interpellés respectivement  les 9 et 24 mai 2012 par la Sécurité d’Etat.  Où étaient les plus hautes autorités du pays quand le Directeur de la rédaction de « L’Aurore » Abdrahamane Kéïta a été enlevé, torturé et pillé le 2 juillet dernier ? La goute d’eau a débordé le vase, le 12 juillet, quand le Directeur de publication de « L’Indépendant » Saouti Labass Haïdara, un des doyens de la presse malienne, est enlevé, torturé et laissé pour mort, par des hommes lourdement armés. Comme si le bataillon partait à la chasse aux bandits armés. Hélas, le ridicule ne tue plus au Mali quand on ose braquer les journalistes avec des armes beaucoup plus utiles au nord qu’au sud.
Sur un tout autre plan, c’est l’image de Norbert Zongo, cet autre grand journaliste burkinabé assassiné par les prédateurs de la presse que certains agitaient pour montrer tout le risque que peut courir un journaliste dans l’exercice de sa profession.
En effet, c’est toute la crème de la presse malienne privée et publique qui a répondu vaillamment à l’invitation des organisations et associations professionnelles de la presse.  Les marcheurs sont partis du siège de « L’Indépendant » à l’ACI 2000 en passant par la place CAN, le monument de l’Obélisque avant de longer la grande avenue du Mali. Arrivée au niveau du monument « Kwamé N’Krumah », la longue file de journalistes, d’hommes politiques, des défenseurs des droits humains, de la société civile, a mis le cap sur la primature encadrée par un important dispositif sécuritaire composé de 400 à 500 éléments issus de la gendarmerie, de la police et de la garde nationale.
Rien ne semble émousser l’ardeur des hommes de médias décidés à en découdre avec tous ceux qui veulent bâillonner la presse au Mali. Comme l’ont scandé de nombreux marcheurs en des termes fort évocateurs : « A bas le mensonge, A bas la calomnie, honte aux voleurs, l’armée au nord… ».
Aux environs de 11 heures, le long cortège s’est immobilisé à l’entrée de la cité ministérielle avant de poursuivre cinq minutes plus tard sa longue procession jusque devant les bureaux du premier ministre. Il aura fallu deux heures de temps aux marcheurs pour avaler les trois kilomètres qui séparent le siège de l’Indépendant de la cité administrative.
En raison de l’absence du premier ministre, Cheick Modibo Diarra, pour déplacement, il est revenu à son Directeur de cabinet, Oumar Kanouté, de recevoir les responsables des organisations professionnelles de la presse malienne. Ces derniers lui ont remis une déclaration dans laquelle, ils ont dénoncé les nombreuses atteintes graves à la liberté de la presse tout en réaffirmant haut et fort  que « personne ne nous empêchera de nous exprimer ».

Abdoulaye DIARRA

Réactions des acteurs politiques ayant participé à la marche d’hier
Le CNID-FYT condamne ce lâche acte…
C’est avec stupéfaction que le Comité Directeur et toute la famille du CNID-Faso Yiriwa Ton ont appris le lynchage de El Hadj Saouti Haïdara, Directeur de publication des journaux L’Indépendant et Bamako Hebdo. En cette douloureuse circonstance, le peuple du parti du soleil levant condamne avec la dernière énergie ce lâche acte qui n’honore pas ses auteurs. Il réaffirme son attachement à toutes les libertés en général et à la liberté de presse en particulier – un des piliers de la démocratie, exhorte les pouvoirs publics à ne ménager aucun effort pour rechercher les commanditaires et les punir.  Le parti que dirige Me Mountaga Tall adresse enfin ses vœux de prompt rétablissement à El Hadj Saouti Haïdara.

Abraham Bengaly, président de l’Organisation des Droits Humains et de la Paix (ODHP)
Cette marche est une manifestation importante pour protester contre la violation d’un droit fondamental, la liberté de la presse. La presse est un des piliers les plus importants de la démocratie malienne. Il faut veiller à la sauvegarde de la liberté de la presse, de l’intégrité et de l’indépendance des journalistes. On peut ne pas aimer ce que dit la presse, mais nul n’a le droit de menacer ou de porter atteinte à l’intégrité physique des journalistes. La mobilisation de ce matin est un message clair pour que cessent ces actes d’agression, d’intimidation des hommes des médias.
Aucune atteinte à la liberté, aucune atteinte aux droits de l’homme, aucune tentative d’embrigadement des Maliens ne sera acceptée. Ceux qui commettent de tels actes doivent savoir qu’ils portent atteinte aux droits de tous les citoyens. Ils seront découverts et subiront les rigueurs de la loi.

Honorable Boubacar Diarra, Député CNID-FYT : “Ces agressions ternissent l’image de notre pays “
Je participe à la marche de protestation organisée par les journalistes parce qu’il s’agit de dénoncer des atteintes graves à des libertés fondamentales telles que la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté de penser, la liberté de presse. Je ne peux pas rester indifférent à une telle initiative. Il n’est pas normal qu’après avoir conquis de haute lutte ces espaces de libertés, des gens malintentionnés se livrent encore à des tentatives de musellement des journalistes en exerçant des actes de violences sur eux. En dehors de nos rapports d’amitié, voire de parenté avec de nombreux journalistes dont M. Saouti Haïdara, nous ne pouvons pas accepter de telles pratiques rétrogrades qui ne font que ternir l’image de notre démocratie. Ces agressions ternissent sérieusement l’image de notre pays.

Honorable Arsiké Touré, député PDES : «Nous condamnons ces agressions»
Nous sommes engagés à défendre la cause des journalistes. Même s’ils nous critiquent, c’est pour le bien du pays. Tous ceux qui s’attauqueront aux hommes des médias nous trouveront sur le chemin. Les autorités doivent faire toute la lumière sur ces agressions. Nous condamnons toute agression sur des journalistes. La liberté de la presse ( comme d’ailleurs toutes les autres libertés) est sacrée. Nous devons la défendre.

Mamadou Sissoko, vice-président de l’URD” : Ce qui se passe est inadmissible”
Je suis absolument heureux pour cette marche. Ce qui se passe est inadmissible. On ne peut pas comprendre ça dans un pays comme le Mali qui a fait sa révolution en 1991. C’est pourquoi je suis là pour soutenir et accompagner les camarades du FDR et encourager les journalistes.

Ousmane Sy, ancien ministre de l’administration et membre fondateur de l’Adema: ” Nous n’accepterons pas la remise en cause de la liberté de la presse “
C’est une marche très encourageante. Ce qui est en cause aujourd’hui c’est la liberté de pensée, d’agir, des droits fondamentaux qui demeurent très importants et primordiaux dans un Etat de démocratie. C’est l’essentiel. Aujourd’hui, c’est cet essentiel qui est en cause. Et c’est pour cet essentiel que nous marchons.
C’est de haute lutte, au sang de nos martyrs que la liberté de la presse a été arrachée. Nous n’accepterons pas la remise en cause de cette liberté. Le citoyen a des droits et des libertés inaliénables. La liberté de penser, de s’exprimer, d’agir, etc. Nous ne pouvons pas comprendre qu’à la phase actuelle de notre processus démocratique, des individus se transforment en oppresseurs du peuple en agressant des journalistes dans l’exercice de leurs professions. Nous condamnons vigoureusement ces actes criminels. Et nous disons que tous les oppresseurs finissent par payer un jour. Ils vont payer.
    Rassemblés par Bruno D S, Moussa Sidibé &Ramata S Kéita

Commentaires via Facebook :

41 COMMENTAIRES

  1. Sous Alpha des journalistes ont été frappé plus particulièment Mr Komaré de la ROUE il n’y a pas eu de manifestation pourquoi aujourd’hui.Les journalistes maliens sont des corrompus des intoxicateurs de la sociéte malienne manipulés par les hommes politiques . Vous pouvez marcher jusqu’a Gao si vous voulez. Vous étes nulle de toutes les façons.

  2. La journée “sans presse” d’hier a été une journée sans mensonge. Seules les vendeuses de “FROU-FROU” en ont quelque peu souffert.

  3. “SAOUTISER” est un nouveau verbe du premier groupe. Il signifie arreter, brutaliser ou torturer un journaliste.

  4. “…Je journalisme consiste a’ rechercher,verifier, situer dans son context, hierarchiser, mettre en forme, commenter et publier une information de qualite’.” Comme j’ai eu a’ le souligner, je ne suis pas journaliste et je n’aime pas parler des choses que je ne connais pas mais j’etais pigiste et on me payait 5000 FCFA par betise ecrite et… publie’e. Si ma betise n’etait pas publie’e parce que les dieux n’aimaient pas ce qui s’y trouvait, on ne me “SAOUTISAIT” PAS. L’ecrit etait tout simplement censure’ et le chomeur que j’etais perdais financierement.
    Pour avoir travaille’ avec des journalistes professionnels, j’ai une ide’e de la profession et de la vie d’un journaliste. Le metier est noble et ingrat. Aujourd’hui avec les nouvelles technologies et les….blogs, chacun se croit journaliste. Mes amis de la presse, je comprends parfaitement le sort qui s’impose a’ vous. Je suis educateur et administrateur de l’education. Des fois,je me fache quand j’ai en face de moi, une personne qui ne connait rien de la pedagogie mais qui me dis comment on doit enseigner. Vous me permettrez de jouer le role de mon ignorant qui s’est auto-proclame’ pedagogue et expert de l’education, pour vous rappeler les points suivants qui representent les ethiques du journalisme:
    – Soyez integres.
    – Evitez les conflits d’interets. Par respect pour votre audience, citez les noms des politiciens, des compagnies et de toutes les personnes qui vous soutiennent financierement.
    – Respectez certains domaines prive’s. Soyez tres prudents a’ propos des enfants des hommes politiques et des dirigeants.
    – Ne violez pas les lois. Rappelez-vous que certaines informations peuvent mettre en danger des vies humaines.
    – Verifiez l’information avant de la publier.
    – Soyez objectifs et non subjectifs dans vos analyses.
    – N’inventez pas l’information qui n’existe pas.
    – Ne copiez pas. Les sources qui peuvent etre cite’es doivent l’etre.

    SOYONS SAGES, RESPONSABLES, PRAGMATIQUES ET REALISTES!!!!!

    • Merci mon Capitaine, nous souhaitons tous qu’on ne touche pas aux journalistes !!! Que les journalistes aussi comprennent qu’ils ne doivent pas jouer avec le feu dans un contexte si tendu !!! J’ai suivi un module de 12h en journalisme en Licence mais cela n’a jamais fait de moi un journaliste car c’est une formation à part entière !!! On ne devient journaliste parce qu’on sait parler français et sait l’écrire!!! Que chacun mette de l’eau dans son vin et le Mali ira mieux pour tous!!!

  5. Ouais! C’est bien CMD et Aya et non ATT et ses vampires, qui ont bradé le Mali. Allah même n’aura pas pitié du Mali si ceux qui l’ont ruiné continue de refuser le repentir et de vouloir continuer par tous les moyens leurs bacchanales.
    Je crains une deuxième rébellion, cette fois, dans le Sud, si les politicards et leurs vendus de journalistes continuent d’imposer leur joug au peuple.

    • Damonzo, ITAKE’ ALLAH KAMA IKA SABALI!!!!
      La sagesse maure dit: MITE BERY MINAKE, KHEYRE MINE GOUME ANI!!!!!

  6. C’est par refit de parole que nous faisions le contour ; ces agresseurs ne sont d’autre que des fripouilles , des canards soit disant militaires au service de la junte incapable, ils ne sont pas prêt à se sacrifier pour la Nation, ils adonnent des agressions, d’intimidations, vagabondages en courant derrière les fesses féminines sans penser à la cause nationale (le Nord)Qu’ils comprennent que l’armée est faite pour défendre la patrie et non pour des plaisirs; cette armée fait honte, humilié ect…
    Cabri mort n’a pas peur de couteau!

    • Comme le cabri reagit, pense toujours et arrive meme a’ s’exprimer sur maliweb, cela veut dire qu’il n’est pas encore… mort. Il doit donc avoir peur du…couteau!
      Mes amis, soyons sages et prudents!

  7. PLUS FORT QUE DAMONZON EN ANALYSE, TU MEURT. FAISONS ATTENTION A CES POLITICIENS MALHONNETES DU FDR. QUAND IL DIT CECI: aucun journal de la place ne sait interesser aux biens mal acquis, volés de ces politiciens maliens. Moi j’en connais des barons de l’ADEMA qui ont 10 villas, qui fête l’anniversaire de leur enfants à coup de 5 millions. Des enfants de fonctionnaires qui amènent 2 millions dans les boites de nuit? ON A JAMAIS VU CELA AILLURS MËME AU USA

    AN KA SIRA ALLA NYE DISE LES SAGES
    ON DIRAIT QU’ILS SONT IMMORTELS

    • It’s all about money!!!!! C’est pour cela que je dis qu’il faut privilegier la stabilite’ du Mali. La democratie, son epoux et ses enfants viendront apres!!!!

  8. On doit faire attention dans cette affaire. on ne doit pas indexé uniquement les militaires ca peut etre aussi l’oeuvre des politichiens (FDR) donc attendons la fin des enquetes.

  9. Blo,
    Loin de moi l’idée de supporter ce qui est arrivé à Saouti et à Keita. Ces actes barbares doivent être unanimement condamnés et combattus.
    Cependant, il reste une question pour nos confrères journalistes, c’est celle de indépendance et de la déontologie. La presse est un pouvoir et comme tout pouvoir, on peut en abuser. Et au Mali, la presse est essentiellement une presse d’opinion où presque chaque titre est lié à un parti ou à un homme politique. Il faut donc moraliser la presse.
    La junte n’a plus droit à la parole publique et n’a plus aucun créneau pour se défendre contre les diffamations et les rumeurs qui circulent sur son compte. Et si des journalistes se permettent de drainer ces fausses rumeurs, le résultat ne peut être que ce désastre qui n’arrange personne.
    Une quête : j’inviterais les journalistes maliens à enquêter par exemple sur les propriétaires foncières des barons des différents partis politiques et des chefs syndicaux: certains possèdent individuellement jusqu’à 24 villas à travers la ville de Bamako. Quel est le seul titre de la presse malienne qui a fait écho de cette situation ? Or, il s’agit de deniers publics détournés.
    Il faut qu’on ait pitié de ce peuple, de ce pays. On ne vient pas à la politique pour s’enrichir individuellement mais parce qu’on des idées pour la collectivité. Au Mali, c’est tout le contraire. et la presse se fait complice de cette situation. C’est un complot contre le peuple.

    • ” Une quête : j’inviterais les journalistes maliens à enquêter par exemple sur les propriétaires foncières des barons des différents partis politiques et des chefs syndicaux: certains possèdent individuellement jusqu’à 24 villas …” /// … 24 villas…? Et dire que nous… on nous refuse l’accès à même de <> logements sociaux à Bamako…? Y a pas de justice… !

  10. Dans ce pays en ce moment meme dans nos grins nous faisons attention nos propos!!! Dans un pays oú on tape les vieux de 70ans ensuite 62ans alors lá no comment!!! Je prefere me taire walayi, je ne veux pas avoir des soucis moi 🙁

    • Se taire, c’est ce qu’ils cherchent ❗ ❗ ❗ Si on se taie ts, après ils trouveront d’autres pretextes et ensuite, ensuite. C’est dommage et d’une autre époque mais il fo que nos hoes de presse soient un peu…….

  11. Les journalistes sont instrumentalisés par les politiciens qui ont perdu le pouvoir depuis le 22 mars pour s’acharner sur l’Armée toute entière. Au lieu d’accompagner et soutenir moralemenent comme le fait tous les pays devellopés (comme les USA, la France, la Russie… en temp de guerre), une grande partie de la presse (payée et entretenu par l’argent volé des cadres-politiens) se sont tromper de combat; aulieu parler des calvaires quotiens des nos populations du Nord (en effet il faut tjours chercher l’infos à travers des medias internationnaux qui ont beaucoup de symphatie voir de complicité avec les rebelles) pour avoir des nouvelles du Nord. Le journaliste malien à tendance à devenir un politicien tout court.

  12. Tous des hypocrites!Ils étaient oû tous ces soit disant défenseurs de la liberté de presse quand Cheick Oumar Konaré fut tabassé sous Alpha Oumar Konaré, quand Hamidou DIARRA dit “Dragon” était bastonné ou quand Sori de Moti était frappé sous ATT…la liste est longue s’agissant des cas de journalistes agressés en ces temps là! Récemment c’est Radio KAîRA qui a été incendié à Bamako d’abord, puis à Koutiala. Mais on n’a jamais assisté à un tel levé de boucliers! Alors y a-t-il deux poids deux mesures? Je pense à mon avis et en tant que simple lecteur que par là même vous vous décrédibilisez en manifestant ainsi!Et dire que tout ceci est fait pour des soûlards et corrompus en plus! Dans ce pays on sait qui est qui! Foutez nous la paix pour que les honnêtes citoyens travaillent!”Allah tè dji to nônô là”

  13. Trop c’est trop, ce vrais, mais ils ya des choses dans l’armée sas ce dis pas même dans les pays les plus devellopé le coté millitaire est toujour sécret, il faut que les journaliste chace sa aussi.
    ont na trop compris la démocratie.

  14. Merci pour tous ceux qui ont marché hier pour dénoncer ces graves atteintes à la liberté de presse j’allais dire tout simplement à la liberté tout court.
    Nul besoin d’être un prophète pour savoir qui est derrière ces agissements d’une autre époque.
    les militaires évidemment car on parle de capitaine, armés, nous savons tous ou sont les armes à ce jour et en 4×4 mais voila que c’est clair comme l’eau de la roche.
    la ligne éditoriale du journal indépendant qui dit la réalité à ces lecteurs, ne plait pas à la junte retranchée de KATI et sa marionnette qui est le gouvernement actuel.
    Donc une enquête nationale n’aboutira à rien comme dans le cas du professeur DIONKOUNDAcar comme li dit un adage car tu ne retrouves jamais une aiguille que cache ton pied.
    C’est pourquoi pour tous ces crimes il faut ouvrir une enquête indépendante voir internationale et que les responsables, coupables et commanditaires soient arrêtés jugés et punis et envoyés à la CPI

    • Qui aurait pris des sous avec Sanogo ? Quel est le nom du journaliste qui, depuis sous le Président Alpha Omar Konaré, faisait chanter les directeurs généraux ayant commis des détournements : “J’ai les pièces, je connais le montant. On partage ou je publie” ?

  15. Merci pour tous ceux qui ont marché hier pour dénoncer ces graves atteintes à la liberté de presse j’allais dire tout simplement à la liberté tout court.
    Nul besoin d’être un prophète pour savoir qui est derrière ces agissements d’une autre époque.
    les militaires évidemment car on parle de capitaine, armés, nous savons tous ou sont les armes à ce jour et en 4×4 mais voila que c’est clair comme l’eau de la roche.
    la ligne éditoriale du journal indépendant qui dit l

  16. Au Nord comme au Sud, des fessées, des pères et mères de famille rossés, fouettés, des journalistes battus (il paraît qu’ils ont la chance de ne pas être abattus comme au Burkina, en RCI de BAGBO ou au Congo). Comme au primaire dans les temps passés ? Comme un clin d’œil à un Président en exercice exilé (et oui, Mr Dioncounda serait toujours en exercice et ZORRO serait Ministre de la Justice). Des condamnations laconiques d’un gouvernement fantoche, d’associations ou de partis désarticulés. Quelques mouvements d’humeur d’un COREN impuissant, des épouses de bérets rouges sevrées ou d’une presse squelettique. MAIS AUCUN MOUVEMENT NATIONAL, PAS DE SITTINGS DE MASSE, PAS DE MEETINGS DE MASSE, PAS DE MARCHES DE MASSE, PAS DE VILLE MORTE, PAS DE GREVE NATIONALE, AUCUNE PROTESTATION DE MASSE POUR ENVOYER LES MILITAIRES A LEUR BOULOT, A SAVOIR LIBERER LE NORD MALI AVEC L’AIDE DE LA CEDEAO, TENIR LES ELECTIONS AVEC UN FICHIER NUMERISE, POUR QU’ENFIN L’ECONOMIE REDEMARRE. LES PEUPLES MERITERAIENT-ILS LEURS DIRIGEANTS ? Où sont le FDR, les religieux, la société civile, l’UNTM, l’Assemblée Nationale pour lancer un sursaut national ? Mais rien que mouvements saccadés d’un bélier qu’on égorge. Mais attention au volcan éteint. Que AYA, CMD, Balla et Familles se rappellent qu’il fut un 26 mars 1991…

  17. Il faut reconnaître que l’essentiel des journalistes maliens est analphabète, non professionnel, de mauvaise foi, affamé, corrompu, ignorant toute déontologie. Mais nous ne sommes pas dans la jungle. Le pays est supposé avoir des lois, des droits de réponses, etc.

  18. journalistes opportunistes,assoifés,affamés ,mendiant,sans deotologie de metier.rien de bon parmi eux,des chercheurs de condiments des menteurs.

  19. Je serai bien curieux de savoir combien il y’a réellement de vrais journalistes au Mali c’est à dire pas des sortants de l’ENSUP, de la FLASH et qui par la force des choses (le chômage???) deviennent journalistes en écrivant de soi-disant article (pas d’enquête au préalable, pas de preuve de ce qu’on raconte (ah si, ils ont toujours des sources qui leur ont dit ceci ou cela comme par exemple GMT est allé en Chine ou en Russie pour acheter des armes ou pour demander le droit de véto) ). Si ça la presse, eh bien chapeau. Beaucoup de ces soi-disant journalistes devraient devenir écrivain de fiction. A travers leurs articles beaucoup confondent article de presse et roman.

  20. vous les journalistes au lieu de faire appelle a l’aide international vous etes la a aller voir le PM depuis que ce gouvernement de fanfanron est la qu’es ce qu’il a puis resoudre?. de toutes les facons aulieu de donner la priorite au nord vous etes la a raconter de n’importe quoi tous les jours que le bon Dieu aide le nord c’est tot ce qui m’interresse aller vous faire foudre tous

  21. Bonjour, je pense que ces actes viennent de nos politiciens qui cherchent par les tous les moyens à déstabiliser le gouvernement donc à ne pas tomber dans leur piège

  22. Quand tu penses que le Mali a atteint les fonds, et qu’on va rebondir, c’est le contraire. De la cime de l’Afrique en matiere d democratie et de liberte de la presse de 1992 a janvier 2012, le CNRDR+E a coute la hauteur ou nous etions confortablement assis. Mais cela ne lui a pas suffit, il veut creuser la tombe du Mali.
    JUSQU’A QUAND ALLONS NOUS REGARDER DANS L’INDIFFERENCE NOTRE PASY SOMBRE? QUAND ET A QUI LE PLEUPLE MALIEN A-T-IL DONNE LA LEGITIMITE DE LE REPRESENTER DEPUIS LE 22 MARS?
    eXCUSER MOI DU PEU, MAIS CA ME FAIT PENSER AU PROVERBE QUI SUIT: “COMMENT UN CAIMAN PEUT-IL SORTIR DE TON URINE ET TE MANGER?’
    Sur les contributions du pauvre Malien, ces militaires sont formes, loges, nourris, habilles, soignes, payes et ene meme temps dotes en armements. Ces armes, au lieu d’aller defendre l’honneur du pays au Nord, non ils les utilisent pour s’attaquer a ceux qui osent leur rappeler leur devoir: defendre l’integrite territoriale au prix de sa vie. Du levee au coucher du soleil, les militaires que je connais, jurait en ce termes: “debout sur les ramparts, nous sommes resolus de mourrir, pour l’Afrique et pour toi Mali”….
    Decidement, Bako Dagno avait raison que de sa maison a u lieu du Telethon pour les populations du Nord, il n’avait pas rencontrer d’homme. Concluant qu’il n’y avait plus d’Homme au Mali.

  23. il y a jamais eu de democratie au Mali. Ca toujours ete une fausse democratie, comme un peu partout en afrique. Une justice corrompu, un gouvernement corrompu,un pays qui souffre sur ses genoux, sans espoir, foutu par la pauvrete et la corrution. Je suis content de voir les maliens finallement sortir pour marcher. bravo aux femmes des berets rouge pour leur courage et aussi bravo a la presse malienne.

  24. Je ne suis pas du tout sur que ces journalistes soient vraiment au courant de ce qui se passe dans ce pays. On a frappe notre president de la republique (excusez du peu), comme un vulgaire voleur qu’on attrape dans le marche, dans son bureau devant ses gardes et “ALI CHEI MABO A FAN KAN” et vous vous croyez que parceque des voyous ont moleste certains de vos collegues que la terre va pour autant s’arreter de tourner pour ces ministres que vous citez?
    Mais quand meme, comme on le dit chez nous: “le pauvre ne vit que d’espoir”, alors courage et que Dieu fasse que votre combat aboutisse.
    Quelle honte!!!

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