* Djiguiba Keïta, ancien ministre de la jeunesse et des sports
En un mot, acteur de la révolution du 26 mars 199, nous avons mis au monde un bébé, nous ne pouvons pas accepter qu’on l’assassine tout en restant pacifiques. Les agresseurs doivent savoir que les acteurs du 26 mars sont encore debout et nous resterons vigilants et aucune terreur ne nous fera taire.
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* Abrahame Bengaly, président de l’Observatoire des droits de l’homme
Vous savez, nous sommes dans une situation exceptionnelles puisqu’aujourd’hui les droits fondamentaux des citoyens sont violés et la liberté de la presse est également atteinte dans la mesure où on assiste à des agressions contre les journalistes. C’est l’une des institutions de la démocratie qui est en péril, c’est la raison pour laquelle j’ai tenu en tant que défenseur des droits de l’homme de venir soutenir les journalistes à cette marche qui est une manifestation de leur mécontentement face aux violations de leurs droits fondamentaux mais aussi une atteinte grave à la liberté de penser, d’expression et d’opinion. J’invite les agresseurs à cesser car nous sommes dans une démocratie et la liberté de presse doit être garantie. La presse est un levier important dans le cadre de l’information de la formation et aussi de la sensibilisation des citoyens. Donc partout où la liberté de la presse sera violée, les défenseurs des droits de l’homme seront à côté des hommes de médias pour les soutenir dans ce noble combat.
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* Makan Koné, président de la maison de la presse
Nous marchons aujourd’hui pour dire trop c’est trop. Depuis deux mois, les journalistes sont agressés, tabassés. Le dernier a été le cas de notre doyen Saouti Haïdara qui a eu le bras fracturé. Dans aucune démocratie, on ne pourra voir çà. On réfléchissait depuis un certain temps pour mener une action mais compte tenue de la situation du pays, on a laissé. J’accuse personnellement le gouvernement parce qu’on ne peut pas avoir une présidence, une assemblée et que les gens fassent ce qu’ils veulent. Les journalistes ne sont pas des bandits. Personne n’a le droit de les attaquer encore moins les blesser. Le gouvernement doit s’assumer car on ne peut pas cautionner le retour à l’ordre constitutionnel et ne rien gérer. Le gouvernement doit démissionner s’il ne peut pas sécuriser les gens.
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* Ousmane Sy, ancien ministre
Vous savez quant les libertés fondamentales sont en cause, personne ne doit être assis parce que la liberté est la chose la plus précieuse de la vie. Si les médias sont en danger, c’est le pays qui est en danger parce que les médias sont l’expression de l’ensemble du peuple. En tant que démocrate et membre fondateur de la première presse libre dans les années 1989-1990, c’est mon devoir de marcher en solidarité avec les journalistes. Les agresseurs doivent arrêter leurs actes sinon ils payeront dans tous les cas.
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* Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale
Les barbares se déchaînent contre la pensée, contre ceux qui la diffusent, donc il est impossible de rester à la maison.
Le rédaction
Je regrette vraiment de tout ce qui arrive aujourd’hui. Mais je pense qu’il est sage que chacun met un peu d’eau dans son vin. Dans la colère on ignore la raison et on est prêt à faire du n’importe quoi. Meilleure santé aux journalistes blessés mais n’accusent pas s’il vous plaît qui que soit dejà laisser la justice faire son travail car il a dejà commencé. Mes chers politiciens pardon un peu d’amour pour ce pays. S’il vous plaît n’ignorons pas le gros travail que l’actuel gouvernement est en train d’effectuer mais la preparation d’une guerre ne se proclame pas sur des toits. Un peu de patience la diplômatie compte dans une preparation de guerre et faisons confiance à notre armée.
Arretes d’insulter l’intelligence des gens, stp, sur quelle planete vies-tu toi? Qui a ete arrete quand Dioncounda a ete lynche dans ses bureaux a Koulouba? Qui a ete juge ou emprisonne? De quelle justice parles-tu? Quel gouvernement fait quel travail? De quelle guerre parles-tu? Veritablement avec des gens comme toi on ne peut pas batir un pays, j’ai honte de porter la meme nationalite que toi.
Quelque soit les griefs légitimes portés aux journalistes, je répète que nous ne sommes pas dans la jungle. Chez les humains, il est interdit d’agresser physiquement même les animaux…
Les journalistes sont instrumentalisés par les politiciens qui ont perdu le pouvoir depuis le 22 mars pour s’acharner sur l’Armée toute entière. Au lieu d’accompagner et soutenir moralemenent comme le fait tous les pays devellopés (comme les USA, la France, la Russie… en temp de guerre), une grande partie de la presse (payée et entretenu par l’argent volé des cadres-politiens) se sont tromper de combat; aulieu parler des calvaires quotiens des nos populations du Nord (en effet il faut tjours chercher l’infos à travers des medias internationnaux qui ont beaucoup de symphatie voir de complicité avec les rebelles) pour avoir des nouvelles du Nord. Le journaliste malien à tendance à devenir un politicien tout court.
Tous des hypocrites! Ils étaient oû tous ces soit disant défenseurs de la liberté de presse quand Cheick Oumar Konaré fut tabassé sous Alpha Oumar Konaré, quand Hamidou DIARRA dit « Dragon » était bastonné ou quand Sori de Moti était frappé sous ATT…la liste est longue s’agissant des cas de journalistes agressés en ces temps là! Récemment c’est Radio KAîRA qui a été incendié à Bamako d’abord, puis à Koutiala. Mais on n’a jamais assisté à un tel levé de boucliers! Alors y a-t-il deux poids deux mesures? Je pense à mon avis et en tant que simple lecteur que par là même vous vous décrédibilisez en manifestant ainsi! Et dire que tout ceci est fait pour des soûlards et corrompus en plus! Dans ce pays on sait qui est qui! Foutez nous la paix pour que les honnêtes citoyens travaillent!
il faut que ses barbares sachent que le peuple malien a éte meurtri pour avoir cette liberté d’expréssion et qu’on sera là encore s’il le faut pour la conserver nous nous laisserons jamais intimidé par qui que ce soit courages mrs et mmes les journalistes ils seront vaincus ses fuyards
Il faut reconnaître que l’essentiel des journalistes maliens est analphabète, non professionnel, de mauvaise foi, affamé, corrompu, ignorant toute déontologie. Mais nous ne sommes pas dans la jungle. Le pays est supposé avoir des lois, des droits de réponses, etc.
Au Nord comme au Sud, des fessées, des pères et mères de famille rossés, fouettés, des journalistes battus (il paraît qu’ils ont la chance de ne pas être abattus comme au Burkina, en RCI de BAGBO ou au Congo). Comme au primaire dans les temps passés ? Comme un clin d’œil à un Président en exercice exilé (et oui, Mr Dioncounda serait toujours en exercice et ZORRO serait Ministre de la Justice). Des condamnations laconiques d’un gouvernement fantoche, d’associations ou de partis désarticulés. Quelques mouvements d’humeur d’un COREN impuissant, des épouses de bérets rouges sevrées ou d’une presse squelettique. MAIS AUCUN MOUVEMENT NATIONAL, PAS DE SITTINGS DE MASSE, PAS DE MEETINGS DE MASSE, PAS DE MARCHES DE MASSE, PAS DE VILLE MORTE, PAS DE GREVE NATIONALE, AUCUNE PROTESTATION DE MASSE POUR ENVOYER LES MILITAIRES A LEUR BOULOT, A SAVOIR LIBERER LE NORD MALI AVEC L’AIDE DE LA CEDEAO, TENIR LES ELECTIONS AVEC UN FICHIER NUMERISE, POUR QU’ENFIN L’ECONOMIE REDEMARRE. LES PEUPLES MERITERAIENT-ILS LEURS DIRIGEANTS ? Où sont le FDR, les religieux, la société civile, l’UNTM, l’Assemblée Nationale pour lancer un sursaut national ? Mais rien que mouvements saccadés d’un bélier qu’on égorge. Mais attention au volcan éteint. Que AYA, CMD, Balla et Familles se rappellent qu’il fut un 26 mars 1991…
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