A l’instar des autres pays du monde, le 03 mai, Journée internationale de la liberté de la presse a été célébrée au Mali à travers une conférence-débats qui a réuni toute la presse nationale et étrangère. C’était à la Maison de la presse sous la présidence de Mamadou Camara, ministre de l’Economie numérique, de l’information et de la communication.
L’occasion était bonne pour jeter un regard rétrospectif de l’exercice du métier et surtout échanger sur les perspectives d’avenir et le rôle des médias dans un pays post crise. Si le thème de l’UNESCO était : ’’La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post-2015’’, la Maison de la presse du Mali avait bien le sien : la presse malienne, engagée pour la paix et la réconciliation nationale’’. Cela pour orienter et engager les hommes de média dans le processus de réconciliation et de paix recherché par les plus hautes autorités du pays.
Selon Makan Koné, la presse malienne se souvient ‘’comme si c’était hier’’, des agressions, des emprisonnements, des interpellations intempestives, des enlèvements manu militari, des éruptions dans les bureaux etc. qu’ont subis bon nombre de journalistes. « Ce n’est pas pour rien que le Mali a perdu 23 places cette année en se classant 122eme sur 178 selon le nouveau rapport de reporters sans frontière », a noté M. Koné. La situation des journalistes dans le monde n’est guère reluisante indique le président de la Maison de la presse du Mali. « A travers le monde, 71 journalistes ont été tués, 826 arrêtés, 2160 agressés 87 enlevés et 77 exilés, obligés de tous abandonner », regrette t-il.
Faisant allusion à la situation actuelle de notre pays, Makan Koné a déclaré que critiquer est devenu difficile. Invitant les jeunes à plus de professionnalisme, le doyen Gaoussou Drabo, porte-parole des aînés, a affirmé que la presse a joué et continuera à jouer son rôle dans le processus démocratique au Mali. ‘’L’importance des média n’est plus à démontrer, selon Lazare Assoumou Hodono de l’Unesco, c’est pourquoi nous allons continuer à explorer les opportunités, mais aussi les menaces que représentent les nouvelles technologies.
Pour le ministre Mamadou Camara, le thème choisi cette année par l’UNESCO est pertinent et conforme à sa résolution de novembre 2013 et qui soulignait l’importance de mettre en avant dans l’agenda pour le développement post 2015, les trois préoccupations essentielles qui sont la liberté d’expression, l’accès universel au savoir et à sa conservation et le développement des medias libres, pluralistes et indépendantes. Il a aussi appelé les hommes de média à l’auto-responsabilité, à plus de professionnalisme et au respect de l’éthique et la déontologie. « Il faut que vous ayez le pouvoir de transformer qualitativement la société malienne », a instruit le ministre Camara.
Au cours de cette journée, les débats ont porté sur l’éthique, la déontologie et le cadre juridique et réglementaire de la presse etc. Les éclaircissements des panelistes composés de Diomansi Bomboté, Cheick Oumar Maïga, Serge Daniel etc. ont permis aux journalistes d’éclairer la lanterne des hommes de média.
Par Drissa Togola
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La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps humain : elle attire l’attention sur ce qui ne va pas. La bêtise de nos petit journaleux est de critiquer l’originalité des autres. Mais le journaliste et l’opposant ne doivent pas être de simple critiques, ils doivent également proposer, guider, créer, avoir de bonnes intentions. Vous avez l’arrogance de blâmer les défauts dont vous vous croyez exempts. Vous méprisez les bonnes qualités que vous n’avez pas. Avant de critiquer il faut savoir se mettre à la place de celui ou de ceux que l’on critique. Ces journaleux ont plus de santé que d’esprit, plus de travail que de capacité, plus d’habitude que de génie.
Les maliens ont plus besoin de modèles que de critiques. La plus part des journalistes maliens ont plutôt l’Esprit moqueur, ils ont un petit esprit. La moquerie est l’excrément de l’esprit critique. Il est plus facile de critiquer que de ressembler.
C’est une folie de critiquer celui qui est aimé de tous. Si tu veux critiquer, fais l’humour pas la haine. Ceux qui critiquent nos habitudes ont pour but de nous imposer les leurs. Toute critique, tout blâme revient à dire : je ne suis pas toi. Monsieurs de la presse malienne nous ne sommes ni myope ni un peu sourd. Nous comprenons tout et sommes capables d’analyse sincère.
« La différence entre une critique constructive et une critique malveillante ? La première est celle que vous faites aux autres. La seconde est celle qu’ils vous font. »
Assa Sakiliba.Vous vous trompez c’est bien lui Makan Koné.Il vient des fois sur Africable au Grand débat du Dimanche de Tangara…Je trouve qu’il n’est pas bien à la hauteur Makan KONE.Avis perso. 😉
Cher confrère désolée,mais c’est pas la photo du président Makan Koné.
Les maliens ont plus besoin de modèles que de critiques. La plus part des journalistes maliens ont plutôt l’Esprit moqueur, ils ont un petit esprit. La moquerie est l’excrément de l’esprit critique. Il est plus facile de critiquer que de ressembler.
…Cher confrère c'est pas la photo du président Makan Koné.
S.V.P. M. Togolais, l'image là n'est pas Makan KONE de grâce. Tu ne reconnais pas le président de la maison de la presse Togolais encore !!!!!!!!!!!!!
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