Liberté d’expression et sécurité des journalistes : Comment renforcer la collaboration entre journalistes et forces de sécurité ?

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General -Salif Traore (Kayes-Infos)

Le ministère de la Sécurité et de Protection Civile en collaboration avec le bureau de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture) et l’EUCAP Sahel au Mali a organisé, du 13 au 18 juin 2016, l’atelier de formation des forces de sécurité sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes à l’Ecole de Maintien de la Paix de Bamako. Les travaux de l’atelier se sont soldés, le samedi 18 juin dernier, par l’animation d’un point de presse pour informer l’opinion nationale sur la nécessité du renforcement des liens de partenariat entre les professionnels de la communication et les forces de sécurité dans l’accomplissement leurs missions.

Ont pris part aux travaux du présent atelier, les journalistes et les différentes corporations des forces de sécurité malienne notamment, la police, la garde, la gendarmerie, les sapeurs pompiers et les militaires. La cérémonie de clôture des travaux a enregistré la présence du représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Mamadou Z. Sidibé et non moins directeur général adjoint de la police nationale du Mali, du représentant du bureau de l’UNESCO au Mali, Lazare Eloundou, du représentant d’EUCAP Sahel au Mali, Capitaine Philippe Perez et du formateur expert de l’UNESCO, Commandant Ian Lafrenière. Six jours durant, les participants ont échangé sur les sujets thématiques, entre autres, les standards internationaux et régionaux (charte Africaine des droits de l’homme) sur la liberté d’expression, la liberté de la presse et la sécurité des journalistes ; le plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité ; l’exercice du journalisme ; les journalistes et les policiers, un but commun ; l’importance de l’image en communication ; pourquoi se soucier des médias ?; les qualités exigées pour faire de bonnes communications ; les avantages du partenariat médiatique ; le droit à l’image exemple vécu au Mali ; les aspects pratiques opérationnels : étude de cas ; stratégies durant les opérations (rencontre avant les manifestations et briefing avec les journalistes, périmètre pour les journalistes, instruction aux unités) ; l’assurance de la sécurité des journalistes ; les risques spécifiques pour les femmes journalistes etc… Pour le représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Mamadou Z. Sidibé cette formation permet d’implanter la pépinière mais c’est aux participants de la pousser c’est-à-dire de développer les relations établies entre les deux parties (journalistes et forces de sécurité) pour les collaborations futures. A cet effet, il a invité les éléments des forces de sécurité d’aménager désormais un secteur pour les médias dans les scènes de crime où les journalistes peuvent avoir toutes les informations dont ils ont besoin.

Moussa Dagnoko

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1 commentaire

  1. La liberté d’expression oui, l’anarchie non.
    Les journalistes doivent être libres à la recherche de la vérité et à divulguer la vérité.
    Ils doivent être livre d’informer les gens sur les faits.
    Mais ils ne doivent pas abuser de cette liberté pour induire les gens en erreur par des fausse informations, ou d’en prendre injustement l’honneur des gens.
    Au Mali les journalistes souffrent de la carence du patriotisme.
    Au lieu de s’inquiéter à leurs sécurité, on fera mieux de les rééduquer aux concepts du patriotisme.
    Plus ils s’écartent du patriotisme au profit de leurs intérêts, plus ils s’exposent à l’insécurité.
    Formez les patriotes, la sécurité s’installera naturellement.
    Sinon vous perdez le temps.

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