D’entrée de jeu le parrain de la Semaine de la presse a remercié la Maison de la presse pour le choix porté sur sa personne comme parrain de l’édition 2015. Selon lui, chaque année, la Journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer ses principes fondamentaux, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans leur exercice de leur profession.
En 2015, 25 journalistes ont été tués, 158 ont été emprisonnés selon le rapport de Reporters sans frontière. De la 122e place, l’année dernière, le Mali occupe aujourd’hui le 118e rang mondial.
Pour le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, la célébration de la Journée mondiale de la presse au Mali est cette année une vraie réussite, car plus qu’une journée, nous avons eu droit à une semaine, une initiative novatrice du président de la MP qu’il a saluée.
Le ministre Choguel K. Maïga a indiqué qu’au niveau de son département, les démarches sont en cours pour favoriser un cadre législatif, réglementaire et juridique qui permettra aux médias d’atteindre certains de leurs objectifs. Il a rappelé que la question de la Haute autorité de communication est à l’ordre du jour de la session en cours de l’Assemblée nationale.
S’agissant de l’aide de la presse, il a promis que sa revue sera faite en accord avec toutes les associations afin qu’elle soit bénéfique pour l’ensemble du secteur. Pour le ministre porte-parole du gouvernement, la presse nationale et internationale sera le grand témoin de la signature de l’accord le 15 mai.
A propos du thème, Mahamadou Camara, l’ancien ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, conférencier, a souligné que quand on parle de laisser prospérer la presse, on fait référence à l’idée d’entreprise. Pour la couverture de l’information, c’est le rôle des journalistes d’aller à la recherche de l’information, a-t-il encore souligné.
Sur la question de l’égalité des sexes, il dira que le Mali est un exemple parce qu’il y a des organes purement féminins. Et de citer à titre d’exemple “L’Annonceur”. La journée a été clôturée par un dîner de gala en reconnaissance aux doyens de la presse.
Yéhia M. Baby
Stagiaire