La cérémonie a commencé par la présentation de certaines écoles de journalisme et de communications comme l’Ecole supérieure de technologie et de management (ESTM), l’Institut des sciences politiques relations internationales et de communication (Ispric) et l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO).
Les responsables de ces écoles ont donné des renseignements sur les modalités d’inscription et les systèmes enseignés dans leurs établissements.
Maciré Yattassaye, une ancienne de la télévision publique (ORTM), dont elle a présenté des années le journal de 20 h, a d’abord remercié la Maison de la presse pour cette initiative, et s’est dite satisfaite de cette rencontre. Selon elle, elle lui a permis d’échanger avec ses cadets, partager son expérience et se souvenir.
S’adressant aux jeunes journalistes, elle a précisé que le journalisme est un métier qui a besoin de beaucoup de courage et de professionnalisme pour traiter l’information. “Pour réussir dans ce métier, il faut avoir le courage de faire face à des contraintes sociales, économiques et culturelles”, a-t-elle informé.
Selon Sadou Yattara, ancien président de la Maison de la presse, aujourd’hui les journalistes disposent de tous les moyens technologiques pour s’informer et informer. “Il suffit de cliquer sur une souris pour obtenir des informations, ce qui était rare à leurs débuts dans ce métier”.
“Le journaliste doit s’intéresser à tous les domaines de la vie, pour comprendre et donner l’information crédible, le secret de ce métier réside dans la recherche et la culture, il faut surtout vous cultiver”, a-t-il conseillé à ses cadets suspendus à ses lèvres.
Ce fut un moment d’échange entre deux générations, qui partagent des réalités et d’expériences différentes. A en croire des journalistes en herbe, c’était un moment d’apprentissage, de retour à l’école.
Yéhia M. Baby
Stagiaire