Libération de Boukary Daou : la médiation du Forum des éditeurs africains (TAEF)

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Boukary DaouLe Président du forum des éditeurs africains fait le point de sa mission de bons offices dans le cadre de la libération de Boukary Daou, incarcéré depuis le 18 Mars 2013 à la prison centrale de Bamako.

Le Président du forum des éditeurs africains, Chérif Sy a fait le bilan de sa mission de médiation dans le cadre de l’arrestation de Boukary Daou, Directeur de publication du journal « Le Républicain », lors d’une conférence de presse tenue hier mercredi 27 mars 2013 à la Maison de la Presse. Durant son séjour à Bamako, M. Chériff Sy, par ailleurs Directeur de publication du journal « Bendre », affirme avoir rencontré et échangé avec les ministres de la justice et de la communication, les membres du comité de crise de la presse malienne. Après avoir rencontré Boukary Daou, le Président du Forum des éditeurs africains de presse a déclaré qu’il a retenu de lui, la confiance qu’il a en ses confrères et le courage malgré tout ce qu’il a subit. Chériff Sy s’est dit confiant quant à sa libération prochaine.

Lobbying actif 

Par ailleurs, le Président s’est réjouit « des propos aimables du ministre de la communication, des assurances d’un traitement diligent et favorable aux requêtes du Forum des éditeurs africains par le ministre de la justice ainsi que de sa disponibilité ». Pour permettre une décrispation de la situation et un dialogue fructueux, Chériff Sy a invité le comité de crise à lever le mot d’ordre de boycott des institutions. Concernant la levée de la suspension, Mahamane Hamèye Cissé, Président du comité de crise a ajouté qu’il n’est pas bienséant pour la presse malienne de refuser d’écouter les confrères africains puisque les autorités se sont montrées sensibles à leurs doléances. «Notre souhait est que l’audience du 2 avril prochain aboutisse à la libération de notre confrère » a-t-il lancé.

Chérif Sy a également remercié les autorités maliennes pour leur écoute et tous les acteurs de la presse pour leur solidarité, leur mobilisation et les sacrifices consentis et a réaffirmé le soutien de la presse africaine et internationale au confrère en prison. Il espère que sa libération sera pour très bientôt, car pour lui, le Mali a d’autres priorités : la reconquête des territoires du nord, la réconciliation nationale et la restauration de la démocratie ». Le Président du Forum des éditeurs africains a invité les journalistes à lutter pour avoir des organisations fortes, un cadre juridique propice à l’exercice du métier, bref avoir les moyens de nous respecter et de nous faire respecter.

 

Par Augustin K FODOU

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2 COMMENTAIRES

  1. Pour une meilleure crédibilité du journalisme dans notre pays , les journalistes maliens, les vrais journalistes doivent faire preuve de discernement. N’importe qui ne doit pas faire du journalisme. Le vrais journaliste est ce journaliste qui se souci de ce qu’il dit en se posant certaines questions avant de donner l’information.
    -Est ce que cet information (nouvelle) est vraie, fondée, a une source?
    -Est ce que cet information ne trouble pas la quiétude des auditeurs (la population cible)?
    -Moi qui donne l’information, est ce que je ne peux pas être victime de ce que je veux dire?
    Soyez prudent car la langue qui donne l’information est plus dangereuse que le plus redoutable des armes de guerre.Je souhaite bonne chance à nos vrais informateurs.

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