Objet: Lettre d’information
Peuple du Mali;
Nous venons par la présente te narrer toutes les brimades contre la presse malienne depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012, l’avènement de Dioncounda Traoré et la transition. Nous te prenons à témoin des efforts et des concessions consentis par notre profession en ces temps de crise. Mais, visiblement, le Président de la transition tient peu en estime la presse malienne, comme le prouvent les faits survenus depuis 10 mois.
Boukary Daou, Directeur de Publication du journal Le Républicain, a été arrêté le mercredi 6 Mars 2013 par la sécurité d’Etat ; avant d’être transféré à la BIJ le 14 et présenté au Procureur le 15, après notre forte mobilisation. Avant lui :
– Dramane Traoré dit Mamy, animateur à Radio Kayira Niono a été poignardé et subit actuellement des soins à Bamako ;
– Ramata Dia, Directrice de Radio Guintan subit des menaces de mort ;
– Dramane Aliou Koné, Directeur de Publication de l’Indicateur du Renouveau et Président de l’ASSEP a été brievement interpellé ce lundi 11 mars ;
– Abi Baby, Rédacteur en chef du journal L’Agora ; Hamidou Wane, Directeur de Publication du journal L’Impact ; Lassine Traoré, Directeur de la radio FR3 ; Makan Koné, Président de la Maison de la Presse du Mali ; Abdrahamane Keïta, Directeur de la Rédaction du journal Aurore ; Chahana Takiou, Directeur de Publication du journal 22 Septembre ; Birama Fall, Directeur de Publication du journal Le Prétoire ; Saouti Haïdara, Directeur de Publication du journal L’Indépendant ; Jacques Dez, Directeur de Radio Klédu ; Kassim Traoré, rédacteur chef adjoint de Radio Klédu… ont été amenés à la Sécurité d’Etat, entendus, menacés ou même agressés. Les installations de Radio Kayira à Bamako et Koutiala ont été vandalisées.
Pour ne pas envenimer les choses et encore offrir une mauvaise publicité à notre pays, les Responsables des organisations faîtières de la presse privée ont préféré le dialogue. Dans ce cadre, nous avons rencontré, le jeudi 7 Mars, le Premier Ministre, Diango Cissoko. Il nous a promis de tout mettre en œuvre pour que notre confrère rentre chez lui le même jour.
Ce même jeudi et le lendemain vendredi, nous avons rencontré à deux reprises le Ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement. A son tour, il s’est engagé à faire libérer le Directeur du Républicain. Par intermédiaires, nous avons eu la réaction du Président Dioncounda, qui, selon notre contact, s’engageait également à œuvrer pour la libération de Boukary Daou.
Cependant, les faits nous ont prouvé que nos interlocuteurs manquaient de bonne foi, surtout après les déclarations du Président de la Transition à Nouakchott et du Ministre de la Communication sur une radio étrangère.
En réaction, la corporation, qui, dans ce cadre, n’a bénéficié du soutien ni de la société civile ni de la classe politique, à quelques rares exceptions près, a décidé :
– L’instauration de Journées sans presse à compter du mardi 12 Mars 2013, jusqu’à la libération de Boukary Daou ; décision suspendue le 15 mars 2013 vu l’évolution de la situation ;
– La non couverture de toutes les activités institutionnelles jusqu’à nouvel ordre ;
– et le dépôt d’une plainte contre l’Etat pour arrestation arbitraire de notre confrère du journal Le Républicain.
Connaissant ton attachement à l’expression démocratique et au droit, à la justice et à la liberté, nous ne doutons pas que cette lettre, que nous nous devions de t’adresser en vertu de ton droit à l’information, retiendra ton attention.
C’est fort de cette conviction que l’ensemble de la presse du Mali te renouvelle ses sentiments les plus respectueux.
Le Président de la Maison de la Presse du Mali
Makan Koné
Déclaration des Associations Professionnelles de la Presse du Mali
L’Assemblée Générale des associations professionnelles de presse, réunie ce jour vendredi 15 mars 2013 à la maison de la presse,
Conformément aux décisions des AG précédentes:
– Après le constat d’ouverture d’un dossier judiciaire pour notre confrère Boukary Daou,
– Suite à l’initiative de médiation de personnes et structures de bonne volonté,
– Sur conseil de ses avocats,
– Soucieuse de la nécessité d’un climat de paix dans notre pays;
Décide :
– De suspendre le mot d’ordre de Journées sans presse au Mali,
– De maintenir la rupture de toute collaboration avec les Institutions de la République,
– De suspendre la couverture des activités du gouvernement,
– De poursuivre l’assistance judiciaire au confrère jusqu’à sa libération définitive.
L’Assemblée Générale:
– Salue les initiatives de médiation des personnes, structures et organisations de bonne volonté,
– Remercie la presse internationale, les organisations internationales de presse et de défense des Droits de l’Homme, les responsables des organes de presse nationaux et l’Association des revendeurs de journaux pour leur soutien, leur mobilisation et leur esprit de solidarité.
L’Assemblée Générale invite les confrères à redoubler d’efforts et de vigilance et à rester mobilisés unis et solidaires pour le triomphe de l’idéal d’une presse nationale libre, indépendante, forte et responsable.
Bamako le 15 mars 2013
L’Assemblée Générale
Déclaration du Forum des Editeurs Africains sur la détention de Boukary Daou, directeur du quotidien Le Républicain / Mali
Depuis le 6 mars dernier au Mali, Boukary Daou, directeur du quotidien Le Républicain, a été arrêté et détenu dans les locaux de la sureté d’Etat, au motif qu’il a publié une lettre ouverte de soldats combattants au Nord protestant contre les avantages accordés au Capitaine Sanogo, Président du Comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité.
Face à cette situation, qui est une véritable voie de fait qui vient s’ajouter à beaucoup d’autres régressions de la liberté d’expression et de presse, la presse malienne, consciente de son rôle de gardienne de la démocratie et de la responsabilité sociale qui est sienne, a réagi vigoureusement par des Journées Presse Morte.
A cette citoyenneté affichée et républicaine des confrères maliens, le Forum des Editeurs Africains a apporté son soutien et sa solidarité agissante.
Estimant que la détention injustifiée de Boukary Daou, directeur du quotidien Le Républicain, se poursuivait et entrait dans sa huitième journée d’illégalité, le Forum des Editeurs Africains s’apprêtait, avec l’Initiative pour les Média Africains, à se rendre à Bamako le 15 mars, afin d’approcher les différents protagonistes pour une solution idoine.
C’est à ce moment que nous avons appris le transfert de notre confrère Boukary Daou à la Brigade d’investigations judiciaires (la BIJ), où plusieurs confrères, sa famille, ses avocats ont pu le rencontrer.
Le Forum des Editeurs Africains salue ici la détermination de la presse malienne et prend acte du retour des autorités maliennes dans le giron du Droit, en mettant fin à une procédure extra judiciaire qui n’honore pas le Mali.
Le Forum des Editeurs Africains invite le gouvernement malien à libérer le directeur du quotidien Le Républicain et l’exhorte à décriminaliser les délits de presse.
Le Forum des Editeurs Africains, dans l’attente de la libération diligente de notre confrère, continuera avec les acteurs de la presse malienne à suivre de près l’évolution de cette affaire.
Vendredi 15 Mars 2013
Cheriff Moumina Sy
Chairperson of the African Editors’ Forum
Déclaration du Regroupement de la Presse Mauritanienne
Le Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) dénonce l’arrestation de notre confrère du journal Le Républicain et manifeste son soutien sans faille à nos confrères du Mali, qui font face à une dangereuse régression des libertés de presse.
Le RPM exige la libération immédiate de ce journaliste et demande au gouvernement malien de procéder à une décrispation d’une situation devenue délétère avec l’interpellation, les arrestations et même la violence contre les professionnels de l’information et de la communication.
Ces actes n’honorent nullement le gouvernement malien.
Enfin, le RPM salue l’esprit de lutte et de solidarité de nos confrères et réaffirme son appui à leur juste cause.
Nouakchott, le 12 mars 2013
Le BE du RPM
CHERS JOURNALISTES ON DOIT TOUJOURS VOUS TABASSER POUR VOUS APPRENDRE LES BONNES MANIERES VOUS DITES TOUT SAUF DU VRAI VOUS NE QUE VILIPENDER LES GENS PARCEQUE VOUS AVEZ LE POUVOIR D ECRIRE DESORMAIS SI VOUS DIVAGUEZ ON APPELLE SANOGO POUR VOUS REGLER COMME CELA AVANT LES ELECTIONS VOUS SEREZ CORRECT
Tout le monde voit bien le vrai visage de Dioncoounda avec son attitude de suivisme et comprend qu”il mérite son passage à tabac et que cela doit se renouveller maintenant par les maliens lambda.
dioncounda n’a pas de responsabilité. c’est la junte qui fait tout. tant que vous resterez accuser le président et son 1er ministre qui n’ont aucun pouvoir, votre combat se trompe de cible.
il faut au mali un nouveau gouvernement sans aucun membre de la junte. et l’annulation des tous les actes pris par les gouvernements successifs depuis diarra jusqu’à diango, nominations administratives, bien entendu.
La presse privée au Mali n’est pas sérieuse sinon les partis politiques et la société civile vous supporteront
Q’avez vous fait le 22 Mars ?
Qu’avez -vous fait lors de l’agression du Président par intérim ?
Qu’aver -vous fait lors de l’agression de Saouti Haidara ?
Avez -vous décréter une journée de presse morte, car la presse est le 4éme pouvoir.
.Dans la mesure où le journaliste écrit des paroles de grin où n’importe quoi , les radios libres diffusent n’importe quoi au lieu d’être des radios de promotion démocratique , de paix et de liberté , ces radios s’adonnent à la diffusion des informations pour la haine et la déstabilisation. Votre confrère a écrit du n’importe quoi sans preuve donc il mérite d’être jugé .
Moi qui n’appréciais pas beaucoup Dioncounda, voila la stature d’un homme d’Etat. Il faut être juste et impartial. Ne pas s’immiscer dans tout surtout par arrêter une instruction judicaire en cours, même si l’accusé est un journaliste qui est aussi sujet de justice.
Il est loin d’être impartial, vous avez écouté ce qu’il a dit à Nouakchott, je suppose que non en considérant ce que vous dites.
A partir, de ce qu’il a dit, il est le plus con de tous les Maliens, et d’ailleurs il soutient la SE si ça n’est même pas lui qui a donné l’ordre
moi je pense que le journalistes malien se juste des cataliseurs ils poussenet toujours les maliens a la destabilisation du pays et a la heine
que ce daou boucary reste en prison et y creve.on a assez entendu vos conneries balancees sans aucune preuves.aucun journaliste malien netait au front contrairement aux vrais journalistes a savoir les francais.alors ca suffit maintenant.vous nous rendez un grand service en vous mettant en greve.cela nous fera du papier deconomise.
que ce daou boucary reste en prison et y creve.on a assez entendu vos conneries balancees sans aucune preuves.aucun journaliste malien netait au front contrairement aux vrais journalistes a savoir les francais.alors ca suffit maintenant.vous nousrendez un grand srevice en vous mett
« …nous nous devions de t’adresser en vertu de ton droit à l’information… » C’est aujourd’hui que mon droit à l’information vous est revenu. Vous auriez du y penser lorsque vous décrétiez votre grève inopportune et stupide, dont le premier quidam savait qu’elle ne durerait pas, parce que :
– L’information alimentaire ne fait pas de provision,
– Votre camarade a outrepassé la liberté d’expression en se laissant manipuler (la justice nous édifiera).
Tu étais Directeur de la Maison de la Presse lorsqu’il y a quelques années, un célèbre journaliste de Radio Kledu a été arrêté, battu et laissé pour mort. Rappelles au peuple malien la déclaration que tu as faite à cet effet. Sous cette transition, les installations de Radio Kayira à Bamako et Koutiala ont été vandalisées, reproduis nous le texte de ton protestation.
Django Sissoko vous promet de tout mettre en œuvre, puis le ministre vous promet. Et vous ne comprenez pas que votre collègue ne soit pas libéré depuis. C’est parce que vous n’avez pas conscience du changement. Le régime sous lequel un ministre ordonne la suspension d’une enquête d’Etat est révolu. Le peuple malien a suivi la déclaration du Président à Nouakchott, dans cet ordre c’est vous qui êtes de mauvaise foi car votre problème est que le Président n’a pas dit ce que vous vouliez entendre.
Vous savez, c’(est facile de faire les enfants gâtés de la République. Liberté de presse par ci, liberté de presse par là. C‘est parce que les jihadistes ne sont pas arrivés à Bamako. Et d’ailleurs, où estes-vous pendant que les journalistes du monde entier couvrent la guerre au nord, vous contentant de rapporter les inepties de l’AMDH et du CNDH sur des faits avérés de d’exactions ou couvrant une débile prière aux mors à la grande mosquée. Soyez responsables ou sortez le Peuple de vos manigances.
Allez-y vous faire voir ailleurs. Vous ne méritez pas le titre de journaliste. Vous nous donnez les informations que nous livrent les medias étrangers. Vous n’informez pas. AUCUN Sens de l’analyse. Aucune capacité de collectes d’informations. Soyez serieux et là on vous progétera. Dites moi le nom du journaliste qui a vecu la chute ou la reprise de konna. Vous ne vous etes meme pas rendu à Sévaré avant le 10 janvier pour mieux apprecier l’état de l’armée.
mais dioncounda ne contrôle rien du tout à bamako ,ce sanogo et ces hommes qui font la pluie et le beau temps
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