Au Mali, le 26 mars correspond au 22e anniversaire du renversement de Moussa Traoré, ce qui a mis fin à une vingtaine d’années de dictature. Une date synonyme de démocratie et donc symboliquement choisie par les journalistes maliens pour dénoncer, une nouvelle fois, les graves atteintes faites par les autorités au droit de la presse depuis un an. Ils ont organisé une assemblée-conférence ce mardi à Bamako dans le but de rallier la population malienne à leur cause.
Au Mali, on compte soixante-deux cas d’enlèvements, d’arrestations, d’agressions ou d’actes d’intimidation en seulement un an. Depuis le coup d’Etat, les conditions de travail des journalistes maliens ont gravement empiré. « De la place de 23e, nous nous sommes retrouvés à la 92e place, constate ainsi Aliou Jim le secrétaire général de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (Urtel) en se référant au classement de Reporters Sans Frontières. Cela veut dire qu’il y a eu suffisamment d’actes posés contre cette profession qui expliquent que nous nous trouvions là ».
Les journalistes maliens « sont victimes de toute sorte d’actions, poursuit-il : de coups, de blessures, de menaces, de tout ce qui peut nous empêcher de faire correctement notre travail. » Pour les journalistes maliens, il s’agit non seulement de protester, mais aussi de faire passer le message, afin que leur combat ne soit pas celui d’un corps de métier, mais celui de toute la population malienne.
« Aujourd’hui nous avons par exemple mené la conférence-débat en direct sur plusieurs radios nationales, explique Ramata Diaoré, directrice de la rédaction du journal 22 Septembre. Nous avons diffusé sur un réseau qui couvre toute l’étendue du territoire en utilisant au moins une langue nationale, le bambara parce qu’il est bon de faire savoir aussi aux gens ce qui se passe exactement. Nous avons également décidé de lancer une pétition. Il y en a déjà une qui existe et nous sommes en train de voir comment changer d’échelle et nous ouvrir à un plus large public. »
Dernière victime en date, le journaliste Boukary Daou, directeur de publication du quotidien Le Républicain. Après avoir été retenu illégalement pendant neuf jours par les services de renseignement maliens, il sera jugé le 16 avril prochain, pour avoir publié une lettre de soldats dénonçant les avantages financiers accordés au capitaine Sanogo, leader des putschistes du 22 mars dernier.
Rfi
Mon cher TJE FARIN, réfléchis un peu, tu sais tr-s bien qu’avec un pouvoir militaire rien ne marchera, mais tu t’obstine à soutenir SANOGO.
Tous les problèmes économiques et sociaux qu’on vit aujourd’hui est est la cause probable de ce coup d’état … sans parler de l’implication des politiciens qui est la cause majeure de la crise sociopolitique dans notre pays.
Tout le monde doit y mettre du tiens pour qu’on ait un processus électoral fiable et crédible pour que les investisseurs et donateurs arrivent à grande pompe.
S’il te plaît, réfléchis en intellectuel … avec une implication militaire dans les activités socio-économique, rien ne sera comme avant.
Écharpes et bâton , les artifices d’une transition politique inutile.
Au risque de me répéter je cherche et recherche encore le moindre avantage pour le Mali de cette transition politique incrédule, mais que dalle, je ne vois rien de plausible non seulement sur la sécurité du pays, mais également sur sa construction démocratique sans oublier sa situation économique et sociale.
Délestage de courant électrique, coupure d’eau potable, prix du gaz et des transports impossibles, les bamakois découvrent peu à peu l’inutilité mais aussi et surtout la dangerosité d’un régime d’exception qui n’a réglé depuis une année aucun aspect de leur quotidien déjà très dur.
Les politiques agressés et menacés de mort, les journalistes au pas et séquestrés, la Misma dans le Gourma, le Tchad au combat dans le Tigharghar, les français à la traque jihadistes à Tessalit, le Mnla au beurre à Kidal, la sécurité d’état à Kati, l’armée malienne réduite à défendre Gao et Tombouctou avec l’aide de jeunes civils à mains nues, mon pays ressemble de plus en plus au quartier rouge d’Amsterdam qui fait le bonheur des touristes.
La pantalonnade de Cheick Modibo Diarra, l’homme qui voulait mettre un accord-cadre au dessus de notre constitution, s’est terminée comme un jeu d’enfants.
Le flirt dangereux d’un Dioncounda en écharpes blanches avec un Sanogo en bâton façon Bokassa qui rêve d’être De Gaulle sans pourtant faire l’appel du 18 juin, ni bouger d’un iota vers le front nord de notre pays, au moment où le Mnla nomme un gouverneur, se fait au prix d’un
recul dangereux de la liberté de la presse et des manquements grave au droit pénal et au droit des procédures pénales du pays.
On aurait voulu voir participer ce capitaine matamore à bâton rompu dans les batailles que livrent les braves tchadiens dans le nord de notre de pays contre les envahisseurs, mais hélas!
Diango Cissoko, l’autre matamore de la gouvernance éternelle depuis Moussa Traoré, se laisse aller comme son prédécesseur dans une aimable négligence du piétinement des droits fondamentaux des citoyens maliens par une politique néo stalinienne menée par une sécurité d’état de salon.
Dans les autres pays les services de renseignement traquent les menaces sur la sécurité du pays, notre SE nationale ou katoise si vous le voulez bien , n’a jamais vu venir la menace Iyad Ag Ghali, ni celle du Mnla, encore moins les contre coups de la crise libyenne sur le Mali.
Non c’est trop lui demander, la SE de salon est préoccupée à attraper journalistes et politiques pour perpétuer un climat de terreur à Bamako dans la pure lâcheté.
Et la ménagère dans tout cela, eh bien elle désole entre hausses des prix et baisses des revenus, et regarde impuissante, un état démissionnaire octroyer des salaires à 7 chiffres, à ceux-la mêmes qui ont violé la constitution du pays, pillé les administrations et les commerces, fermer les frontières et occasionner embargo et suspension de coopération internationale pour le Mali.
Vous avez donc compris, que ceux qui ont enfanté la crise institutionnelle et économique dans notre pays sont au beurre de la gouvernance “Écharpes et bâton” alors que les populations tirent le diable par la queue.
Jeunes du Mali, n’attaquez pas les Sotramas et leurs chauffeurs, ils ne sont pour rien dans votre misère, ils sont comme vous, c’est à dire pris au piège de l’irresponsabilité des nouveaux Ayatollah de la vaudeville.
Quand on est malade de bronchite, on tousse, les hausses des prix sont des quintes de toux d’une économie malade, il faut très vite un Plan de Sauvetage général pour l’économie malienne d’au moins 3000 milliards de francs CFA pour réactiver tous les secteurs porteurs de croissance et relancer l’emploi et la consommation.
Visiblement la gouvernance “Écharpes et bâton” est incapable de le faire malgré la reprise de la coopération internationale.
Il nous faut à tout prix des élections en juillet 2013, pour avoir un pouvoir légal et légitime issu des urnes, pour mettre de l’ordre partout au Mali et relancer l’économie pour soulager les populations des conséquences désastreuses de cette transition politique inutile.
Très bonne rédaction ! 17/20 pour la dissertation.
Quant à la conclusion, elle reste un vœux pieux certes.
Qui pourra relever le Mali meurtri, le Mali outragé, le Mali gravement malade !
Le candidat de ton cul oui
vive le capitaine SANOGO , le candidat de la jeunesse et du renouveau pour les émection futures de juillet 2013…LEVONS NOUS POUR LA CANDIDATURE DU HEROS DE LA REVOLUTION DU 22 MARS 2012…ABAS LE FDR ET SES ALLIERS ET ABAS LES ENNEMIS DE LA NATION….VIVE LE CNDRE.
Merci TJE Farin Sanogo.
Tu as bien dit ce qui anime mon cœur. Ce sont les Européens qui ont mis le bâton dans la roue de l’histoire.
La FDR et ses alliés vont retrouver le Dieu au jugement dernier. C’est eux qui ont assisté ces dirigeants du Mali sans aucune plainte Tout s’est passé devant le juge des juges.
Nous, on ne peut rien contre eux. Nous les pauvres, on se remet à Dieu.
Je demande à ceux qui sont contre Sanogo de lui laisser en paix.
Même s’il meurt aujourd’hui, son âme aura la paix.
Si vous êtes religieux, regarder un peu ce qui s’est passé avec les gens intègres.
Vive Sanogo
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