Réunis en conférence de presse le vendredi 14 février dernier, les principaux acteurs du processus électoral ont affirmé que les nouvelles régions créées ne seront pas concernées par les élections législatives du 29 mars 2020 et que les citoyens de ces cercles vont voter dans leurs anciennes circonscriptions. Ils ont aussi assuré que tout est fin prêt pour la tenue du scrutin dans la transparence et dans la crédibilité.
Les principaux acteurs maliens du processus électoral notamment le ministre Porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré, le ministre de l’Administration territorial et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Ba, le directeur général de la Délégation aux Elections (DGE), le général Siaka Sangaré, le président de la Céni, Mamadou Ba étaient face à la presse le vendredi 14 février 2020, pour échanger avec sur l’Etat des préparatifs des élections législatives 2020 au Mali et solliciter son accompagnement au processus électoral à travers la diffusion d’informations justes et crédibles sur les élections législatives.
Il faut rappeler que la tenue de ces élections répond à la résolution n°1 du Dialogue national inclusif (Dni) portant sur la nécessité d’organiser dans les meilleurs délais les élections législatives sur la base des circonscriptions actuelles afin que la nouvelle législature commence au plus tard le 2 mai 2020. Cependant compte tenu de la complexité et de la sensibilité de ces élections, les responsables ont jugé essentiel de familiariser les médias aux procédures. Il s’agit de partager des informations pertinentes, opportunes et précises notamment sur le fichier électoral, la sécurisation du processus, le niveau d’exécution des activités, le rôle des différents acteurs, le chronogramme des activités, les procédures de vote, le dépouillement du scrutin, ainsi que les mécanismes de gestion du contentieux électoral.
“Les circonscriptions électorales des nouvelles régions créées ne seront pas concernées pour ces échéances à venir et les électeurs de ces localités sont invités d’aller voter dans les anciennes circonscriptions électorales“, a expliqué le secrétaire général du ministère de l’ATD, Adama Cissouma. Selon lui, la lenteur du découpage administratif qui devrait en principe trancher les questions des cercles et communes dans les nouvelles régions créées, serait à la base de ces insuffisances.
En effet, les circonscriptions actuelles font que les nouvelles régions qui ont été créées dont on ne connait pas les contours ne peuvent pas être prises en charge comme circonscriptions électorales dans la mesure où on ne connait pas les communes et cercles de ces nouvelles régions.
Dans son intervention, le général Siaka Sangaré a révélé que 7 663 464 électeurs sont provisoirement recensés et repartis entre 22 145 bureaux de vote et cela, dit-il avec la création de 12 465 centres dans les différentes circonscriptions électorales du pays.
Les acteurs ont aussi souligné la nécessité de revoir les modalités de désignation des assesseurs, la gestion relative à la procuration, et l’audit du fichier électoral.
Ces élections législatives sont entièrement assurées par le budget de l’Etat malien.
Ibrahima Ndiaye