Suite à la menace et aux atteintes à la liberté de presse contre la radio RFM du doyen Mamadou Diadié Sacko alias Saxe par des hommes en cagoule qui, sans mandat, ont osé prendre d’assaut le samedi soir ladite radio, la salle de conférence de la Maison de la presse a servi, ce dimanche 16 septembre 2018, de cadre à un point de presse organisé par le président de l’Union des Radios et Télévisions Libres du Mali (URTL). C’était en présence du représentant de l’Association pour la protection de la presse contre les violences et d’autres personnalités dont Nouhoum Togo et le député Mamadou Hawa Gassama.
Des représentants des organes faîtière de la presse, des journalistes et hommes politiques ont tous marqué leur présence pour dénoncer avec énergie cette entreprise savamment manigancée par des individus non encore identifiés jusque-là contre la radio RFM de Saxe, le samedi 15 septembre 2018 dans la soirée. Ces hommes présents étaient tous venus pour apporter leur soutien inconditionnel en tant que républicains et patriotes attachés aux valeurs démocratiques à Mamadou Diadié Sacko dit Saxe qui vient ainsi d’être victime d’une tentative d’enlèvement ou de rapt par des individus malintentionnés, qui ont certainement agi sous l’instruction de gens qui n’ont aucune considération à l’égard de la presse nationale.
C’est pourquoi, dès sa prise de parole, le président en charge de veiller sur les choses au niveau de l’URTL, Bandiougou Dante, s’explique ainsi sur la situation : « Hier soir nous avons assisté à une scène d’une autre époque. Quand nous avons reçu l’information selon laquelle la radio RFM était encerclée, nous avons immédiatement cherché à savoir ce qui s’est passé », a-t-il rappelé. Il poursuit en précisant : « Immédiatement, j’ai appelé le ministre de la Communication pour lui demander les raisons, lequel me disait n’être pas au courant de ce qui se passe dans un premier temps. Et trois minutes après, il m’a appelé pour dire que la radio RFM n’était pas visée. Il disait aussi que les forces de l’ordre étaient en opération dans le secteur de ladite radio ».
Suivant les propos tenus par Bandiougou Danté, malgré ces assurances données par le Ministre, son secrétaire général et d’autres collègues se sont, sans détour, transportés sur la scène pour vérifier ce qui s’y passait réellement. Et comme constat, ajoute-t-il : « Nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait des hommes armés qui jusqu’ici n’ont pas été identifiés ».
Poursuivant sa déclaration, le président de l’URTL montre que ces faits constituent un danger et une menace non seulement pour la liberté, mais aussi pour la démocratie. Pour lui, cette situation est non seulement déplorable et regrettable, mais aussi et surtout condamnable. C’est pourquoi, pour terminer, il a invité l’ensemble de la presse à la solidarité et à l’union dans la plus grande responsabilité et d’agir de façon pacifique : « Nous demandons à l’ensemble des radios du Mali et de la presse nationale, de rester soudé, vigilant et mobilisé », a-t-il conclu.
Mamadou Diarra, stagiaire
Des hommes armés non identifiés, soit on est face à un problème grave d’insécurité, soit le bouffon qui nous sert de ministre de l’intérieur bon à se déguiser seulement en soldat pour lire des communiqués nous prend pour des cons, dans les deux cas le Mali est devenu une république bannière.
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