Le Président chanteur d’Haïti Michel Martelly déclenche une purge au sein de la presse de son pays

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Le nouveau président Haïtien, Michel Martelly, est un chanteur célèbre et populaire. Il a remporté l’élection présidentielle haïtienne avec 67,57% des voix, lors du second tour du scrutin tenu le 20 mars dernier et qui l’avait opposé à l’ancienne première dame Mirlande Manigat, âgée de 70 ans. Avant même son investiture, prévue le 14 mai prochain, il est en train de nettoyer au sein de la presse de son pays.

C’est en pleine séance plénière de l’Assemblée générale de l’Union des Clubs de la presse de France et Francophone, (UCP2F), que l’information a été donnée par une des nos consœurs d’Haïti, Marie Raphaëlle Pierre,

” Nous avons été surpris. Ce matin, le président élu était parti pour une émission à la télévision nationale.
Il a trouvé trois journalistes qui avaient participé activement à la campagne électorale aux côtés de sa rivale lors de la présidentielle.

Il a aussitôt mis fin à leur fonction au niveau de la radio et de la télévision nationale “. Notre consœur d’ajouter que cela est contraire aux textes de leur pays car les trois journalistes n’ont pas utilisé la radio d’Etat pour battre campagne, mais étaient dans le QG de la candidate.
Mieux, ceux qui étaient avec le président chanteur n’ont pas eu de soucis et en plus de la presse d’Etat, il semble qu’il veut voir ses amis qui ont des organes de presse régler des comptes avec les journalistes qui ne le soutenaient pas.
Cette croisade contre les journalistes est source d’inquiétude, dans la mesure où chacun des organes et aussi chacun des journalistes a soutenu le candidat de son choix. Les représentants de Reporters Sans Frontières (RSF), qui étaient au congrès de l’UCP2F, ont pris bonne note.

Le congrès a décidé aussi de suivre de prés cette situation en Haïti et si nécessaire envoyer une délégation pour rencontrer le président chanteur, ” qui débute très mal, et cela avant son investiture ” a ajouté Frantz Duval, journaliste haïtien présent à Nîmes.

Soirée Gala de l’UCP2F à Nîmes
Tous les participants au 31ème congrès de l’Union des Clubs de la Presse de France et Francophone s’accordent à dire que les Nîmois ont bien réussi l’organisation de leur congrès. En plus des innovations dont la multiplication des activités, cette rencontre a permis aux participants de joindre l’utile à l’agréable. Pour ce faire, Sophie Vaneeke et les autres membres du Comité d’organisation ont conduit les journalistes à une soirée de gala bien originale. Selon les Nîmois et Nîmoises, c’était une première dans le Domaine d’Hasta Luego, aux portes de Nîmes, qui a ouvert ses portes pour la première fois à une manifestation en accueillant les congressistes de l’UCP2F. Ce fut un spectacle de haute facture dans de vastes espaces, avec des écuries et manèges à chevaux. Les démonstrations de toutes sortes sur les chevaux, avec des figures géométriques mélangées au cirque, ont ébloui l’assistance. C’est cette ambiance à la fois gitane et équestre qui a précède le dîner. D’après le responsable du domaine, les cavaliers et les chevaux de la troupe d’Hasta Luego ont brillé, entre autres, à Zurich, Vérone, Oman… En tout cas, ils ont fait briller nos yeux à Nîmes, avec leur art hippique de très haut niveau. L’émotion était au rendez vous. Après les chevaux, place aux repas. Nîmes étant à 300 Km de Barcelone, les mets espagnols étaient les bienvenus : agneau avec riz, päella du chef, etc. Ventre bien garni, place à la danse ! Le Tango, la Séviane, la Roumba espagnole et la musique des caraïbes.

De l’ambiance qui a poussé les journalistes à danser avec les femmes de l’association Amada. Il faut souligner que nos confrères d’outre mer sont forts en danses des caraïbes, mais la Seéviane n’était pas à leur portée.

Voulant faire comme les femmes de l’association Amada, certains ont failli perdre les semelles de leurs chaussures en y allant avec la force au lieu de faire preuve de finesse. En réalité, la Seviane n’est pas facile à danser, surtout pour des gens qui sont pressés comme les journalistes. Karl Sivatte, en bon malin, n’est monté pour danser qu’au moment du zouk, alors que Philipe Tallois et Madame, tout comme Claude, Kouyaté, Sophie et même Jacqueline de Grandmaison de Marseille et l’autre Jacqueline de Lyon, ne se sont pas privés de montrer quelques pas de la Séviane aux jeunes journalistes. Comme les travaux du congrès étaient finis, certains voulaient que la soirée continue avec la Seviane et les démonstrations des confrères, mais hélas, ça sera à plus tard. Comme d’ailleurs le nom Hasta Luego, qui veut dire ” A plus tard “.
Kassim TRAORE

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