Le ministre Sidiki N’Fa Konaté à propos du droit d’accès à l’information : ‘’Un citoyen informé est un citoyen responsabilisé dans la gestion de la cité’’

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Les résultats d’une étude menée par le Centre africain pour la liberté d’information (AFIC), étaient au cœur d’un atelier de dissémination le vendredi 29 juillet 2011 à l’hôtel Nord-Sud. La cérémonie d’ouverture était présidée par M. Sidiki N’Fa Konaté, ministre la Communication, porte-parole du gouvernement.

 

L’AFIC est une ONG basée à Kampala en Ouganda. Pour son coordinateur, M. Gilbert Sendugwa, l’étude ainsi menée visait trois objectifs. Il s’agissait de voir le cadre juridique dans lequel s’exerce le droit d’accès à l’information au Mali, comment les organes publics diffusent l’information et comment les citoyens utilisent cette information. Selon lui, quand les citoyens ont droit à l’information, cela renforce la confiance. Le constat fait par les experts qui ont mené cette étude est qu’il n’existe pas une loi générale sur le droit d’accès à l’information. C’est pourquoi, dira M. Gilbert Sendugwa,  il est attendu de cet atelier des voies et moyens afin qu’un processus soit déclenché dans le but de faire avancer le plan d’action concernant cette loi générale.

 

Pour M. Sidiki N’Fa Konaté, l’étude sur « Le droit d’accès à l’information au Mali » revêt une importance capitale pour les pouvoirs publics mais aussi pour les professionnels de l’information et de la communication, et surtout les citoyens. Pourquoi, par qui, comment et quand les décisions publiques sont-elles prises et mises en œuvre ? D’après le ministre, telles sont autant de questions que chaque citoyen doit se poser et cela s’appelle « exercer son droit d’accès à l’information ». Il dira que dans les sociétés démocratiques, le droit à l’information favorise l’exercice des autres libertés publiques. D’autre part, le ministre Konaté ajoutera que l’accès à l’information est le moyen pratique, effectif et légitime permettant aux citoyens d’exercer le contrôle de l’action publique. En plus du savoir, dit-il, le droit à l’information confère aux citoyens le pouvoir de participer, contester, proposer, voire simplement soutenir l’action du gouvernement. Il soulignera que l’une des obligations de l’Etat demeure l’information des citoyens, car un citoyen informé est un citoyen responsabilisé dans la gestion de la cité, de la chose publique. Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, s’est dit particulièrement heureux que le Mali soit choisi pour abriter une telle étude. « C’est une problématique à laquelle le Mali s’intéresse déjà à travers la modernisation de l’administration en y introduisant des centres d’accueil et d’information », a déclaré le ministre, tout en espérant que les résultats et les recommandations issues de cette recherche vont booster le processus déjà entamé par le gouvernement malien. Il a, pour terminer, félicité l’équipe de recherche constituée d’experts nationaux, notamment M. Sadou Yattara, M. Hamèye Cissé et Me Abraham Bengaly. A noter que le point focal de l’AFIC au Mali est l’Association malienne des Droits de l’Homme (AMDH). Son président Me Mariko était présent à la rencontre. 

 

Le ministre Sidiki N’Fa Konaté : un homme sobre et respectueux

A la fin de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de dissémination sur l’étude « Le droit d’accès à l’information au Mali », le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement, M. Sidiki N’Fa Konaté a fait un geste qui est allé droit au cœur des jeunes confrères. En effet, après la cérémonie d’ouverture, il s’est dirigé vers les confrères, de surcroît ses cadets, pour les saluer. ‘’Ce n’est pas en un jour qu’on devient sobre et respectueux. C’est une question d’éducation’’, a dit un confrère.

 

Lanfia Sinaba

 

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