La presse malienne suite à l’agression de Saouti Haidara : Trop c’est trop ! Plus jamais ça !

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C’est avec consternation que la presse malienne a appris l’enlèvement et l’agression lâche de Saouti Labass Haidara, Directeur de Publication du quotidien L’Indépendant, dans la nuit du 12 au 13 juillet 2012, par des individus armés.

En effet, il a été enlevé par 6 personnes encagoulées, armées  jusqu’aux dents et transporté à 40 km de Bamako, sur la route de Ségou, à bord de deux pick up. C’était aux environs de 21 heures, au siège du journal, sis à Hamdallaye ACI 2000. Devant l’opposition du personnel de la rédaction et des voisins du quartier, les tortionnaires ont ouvert le feu, causant des dégâts matériels sur le bâtiment qui abrite le siège du journal. Il s’en est sorti avec une blessure grave au niveau de la tête et une fracture au bras droit.

Cette agression fait suite à une première interpellation de Saouti Labass Haidara par les services de la sécurité d’Etat, le 16 mai 2012. Aujourd’hui, les agressions contre les hommes de presse sont devenues monnaie courante et menacent sérieusement la liberté de la presse et l’exercice de la profession de journaliste au Mali.

Nous rappelons, que depuis un certain temps, des journalistes ont été victimes d’intimidations, d’enlèvements et d’agressions. C’est le cas de:

– Birama Fall, Directeur de Publication du Prétoire, interpellé par la Sécurité d’Etat le 9 mai dernier;

– Chahana Takiou, Directeur de Publication de 22 Septembre, convoqué par la Sécurité Militaire le 24 mai 2012;

– Abdrahame Keïta, Directeur de la Rédaction du journal Aurore, enlevé et agressé le 2 juillet dernier.

Aujourd’hui, c’est l’un des doyens de la presse malienne, El Hadj Saouti Labass Haïdara, qui vient de subir, à 62 ans, la barbarie de forces obscures.

Nous, Associations et Organisations Professionnelles de la Presse du Mali, condamnons avec la dernière énergie les intimidations, enlèvements et agressions dont les journalistes font l’objet dans l’exercice de leur profession. Nous disons trop c’est trop! Plus jamais ça!

Nous interpellons avec insistance les plus hautes autorités du pays et leur demandons de prendre toutes les dispositions pour faire la lumière sur toutes ces agressions sauvages et barbares, aux antipodes de la démocratie et de la liberté de la presse.

Nous lançons un appel aux démocrates et défenseurs des droits de l’homme pour une mobilisation générale en faveur des journalistes, afin de sauvegarder la liberté de la presse.

Nous interpellons ouvertement le gouvernement du Dr. Cheick Modibo Diarra. Il doit prendre ses responsabilités pour que plus jamais un journaliste ne soit inquiété dans l’exercice de sa profession. Vive la presse malienne! Vive la démocratie! Vive le Mali!

 

Agressions de journalistes

Le PARENA dénonce des «escadrons de la mort»

Le PARENA a appris avec consternation l’enlèvement et la séquestration du Directeur de la publication du journal L’Indépendant, El Hadj Saouti Haïdara, le jeudi 12 courant.

Cette énième atteinte à la liberté de la presse et  à la liberté  d’expression depuis le coup d’Etat du 22 mars est une violation de la Constitution du Mali que le Parena condamne avec la dernière rigueur.

Le Parena interpelle le Gouvernement  sur sa mission constitutionnelle d’assurer la sécurité des citoyens. Il interpelle le Gouvernement sur la nécessité de prendre des  mesures appropriées en vue de sécuriser les organes de presse et les journalistes face à l’escalade des exactions  par des groupes extrémistes.

Les pratiques «d’escadrons de la mort»,  la terreur au quotidien pour que les Maliens se taisent, ne sont pas acceptables et le Parena les condamne.

Le Parena exige du Gouvernement l’ouverture d’une enquête indépendante  afin de découvrir les auteurs de ce forfait et de les traduire en justice.

Le Parena souhaite prompt rétablissement à M. Saouti Haïdara.

Bamako, le 13 Juillet 2012

Le Comité Directeur du Parena

 

La FIJ condamne les attaques contre les journalistes maliens

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a dénoncé aujourd’hui (13 juillet) l’agression brutale et le kidnapping d’un journaliste par des hommes armés au Mali.

Selon des sources indépendantes y compris l’Agence AFP, le journaliste Saouti Haïdara, directeur de publication du quotidien privé L’Indépendant, a été arrêté jeudi 12 juillet à Bamako par des hommes armés. Ils sont entrés dans les locaux du journal, tiré un coup de feu dans la salle de rédaction et frappé Haïdara avant de l’emmener vers une destination inconnue. Il sera libéré après plusieurs heures de détention. Haïdara a été admis à l’hôpital pour des soins après sa libération.

«Nous condamnons vigoureusement ces agressions lâches contre notre collègue Saouti Haïdara et les média au Mali», a déclaré Gabriel Baglo, Directeur du Bureau Afrique de la FIJ.

«Nous avons noté une recrudescence des intimidations, menaces, arrestations et attaques contre les journalistes depuis le coup d’Etat, mais nous continuons à rappeler aux autorités maliennes qu’elles ont le devoir d’assurer la sécurité des journalistes et de tous les citoyens maliens», a ajouté Baglo.

La FIJ rappelle sa vive préoccupation sur les persistantes violations de la liberté de la presse au Mali depuis le coup d’Etat militaire du 22 mars 2012, avec des arrestations sans précédent de journalistes par les forces de sécurité.  Les journalistes maliens doivent être autorisés à exercer leur métier sans aucune forme d’intimidation de la part des forces de sécurité ou d’autres groupes armés.

 

Le Barreau malien appelle le gouvernement à sévir

Considérant que la personne humaine est sacrée et inviolable;

Considérant que tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa personne;

Considérant que l’Etat de droit interdit la torture, les sévices ou traitements inhumains, cruels, dégradants ou humiliants;

Considérant que toute personne à droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, de culte, d’opinion, d’expression et de création légalement établie;

Considérant que l’Etat de droit consacre l’inviolabilité du domicile;

Considérant que la liberté de presse est reconnue et garantie par la Constitution;

Le Barreau du Mali condamne avec vigueur, l’enlèvement et l’agression ignobles et barbares dont a été victime M. Saouti Haidara, Directeur de Publication du Journal L’Indépendant;

Demande au Gouvernement de punir et de combattre avec une extrême rigueur les attentats contre les libertés publiques et les crimes contre les personnes, qui deviennent monnaie courante en République du Mali;

Invite le Gouvernement à faire du respect permanent de l’Etat de droit le socle de son action.

 

L’AMDH demande que «cessent ces actes ignobles»

L’AMDH a appris avec consternation que certains journalistes ont fait l’objet d’agression dans l’exercice de leur profession. Ces agressions constituent des violations de la liberté de la presse, reconnue et garantie par la Constitution du 25 février 1992 en son article 7.

L’article 3 de la Constitution précise que nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitement inhumains, cruels, dégradants ou humiliants.

Tout individu ou tout agent de l’Etat qui se rendrait coupable de tels actes, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, sera puni conformément à la loi.

L’AMDH dénonce et condamne avec vigueur ces violations contre les journalistes et hommes de presse et invite les autorités chargées de la sécurité des personnes et de leurs biens à prendre toutes les mesures nécessaires et utiles pour faire la lumière sur ces agressions et faire cesser ces actes ignobles qui entravent la liberté d’expression.

La Rédaction

Commentaires via Facebook :

29 COMMENTAIRES

  1. la liberté de la presse ne signifie pas de faire les trouble de l’ordre public,nous somme dans une situation d’urgence,éviter de tensionner les maliens les un contre les autres avec des publications mensongère indigne,nous somme démoraliser par les information international ,et dans nos propre pays c’est encore pire,ils suffit quelques billet pour dire n’importe quoi. tout journaliste troubleurs de l’ordre public mérite de bonne correction ,ils méritent d’être botté correctement.

  2. je comprend rien les maliens doivent se resaisir comment tabasser peut etre une mode de bravo ace qui l approuve

  3. TOUS LES MALIENS DOIVENT JOINDRE LA PAROLE AU GESTE APAISANT OU L’INVERSE

    Bonjour,

    La liberté de la presse et la liberté d’expression, en général, sans exagérations, sont équivalentes à la liberté de la nation. D’où leur importance.

    Les journalistes doivent jouer un rôle de premier plan en conscientisant sans dérapage et en communiquant sérieusement pour éveiller les Maliens sur ce qu’il ne faut pas faire et sur ce qu’il faut faire pour une transition apaisée et pour contribuer à sortir le Mali de la crise.

    Chers frères et sœurs, faut-il rester dans l’indifférence face au danger qui guette la presse et face au journaliste, Saouti Labass Haidara, Directeur de Publication du quotidien L’Indépendant, qui a été agressé et gravement blessé ?

    Il est important que ce journaliste soit sauvé par les Maliens car le monde entier regarde cette non assistance des Maliens à un frère en danger.

    Le Mali était connu pour sa solidarité et son humanisme, ces aspects doivent être prouvés en sauvant ce journaliste.
    Le gouvernement de transition ne doit pas rester insensible à ce cas très grave.

    En plus du communiqué que le gouvernement du Mali a fait pour présenter ses regrets à la presse et pour l’inviter à poursuivre son engagement en faveur de la paix et d’une transition apaisée, un geste du gouvernement de transition, en sauvant ce journaliste d’une amputation de la jambe, sera très significatif.

    Les Maliens s’en souviendront, comme de celui que le gouvernement a décidé de faire en envoyant une délégation à Gao voir la famille de Idrissa Oumarou, élu local et Enseignant à Gao, dont la mort a provoqué la révolte des jeunes de Gao suivie de l’affrontement entre le MNLA et les islamistes du MUJOA.

    En cette période très difficile, les Maliens doivent être unis et solidaires pour vaincre leurs problèmes et la crise qui mine le Mali et qui risque de le faire imploser.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  4. LE METIER DE JOURNALISME EST COMPLEXE ET TRES DIFFICILE.IL DEMANDE DEMANDE UNE TRES BONNE EDUCATION, DE LA SINCERITE,LOYAUTE,DU CARACTERE.
    DES EXEMPLES:
    – Michel Perart
    -Jean Helenne
    -Guy Andre Kieffer
    -Siavosh Gazhy et des exemples…
    ETRE JOURNALISTE DEMANDE DU TALENT “UN HOMME PARLE LA PLANETE L’ECOUTE”
    LE METIER DE JOURNALISTE DEMANDE DE LA PEDAGOGIE.POUR EVITER D’ETRE BASTONNE.

  5. Je deposerai dès que possible à partir de Paris une plainte contre X et contre le Gouvernement fantôche malien pour enlèvement et sequestration avec violence sur la personne de mon oncle le Directeur du journal l’INDEPENDANT<>

    Ignobles sont les responsables maliens et lâches de surcroît au lieu dd’aller recuperer votre territoire vous vous pavanez dans la capitale pour agresser les citoyens lambda
    Vous êtes pas dignes de gouverner le MALI

    • Maintenant il y a vraiment du changement au pays. Il a fallu qu’un journaliste proche de ceux qu’ils veulent achevé notre pays avec sa démocratie soit battu que les voies se lèvent. Si non je ne sais pas si l’autre étaient journaliste ou animateur qui defendait aussi ses idées avait été battu et laissé pour mort. Si je me rappelle pas si tu avais porté plainte. hé le mali est bon maintenant même l’ORTM la chaine nationale a diffusé les images de l’agression de cet autre malien battu par d’autre malien pour sa conviction.

      • Bonjour,
        A dire vrai, Kantitui, moi, je ne savais même pas de quel bord était ce journaliste. Ce n’est pas important.

        Mais pour moi, ce qui est important, c’est l’aspect humain et la sauvegarde des liens sociaux et de la solidarité entre Maliens.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
        E-amil: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

        • Bonjour,
          Mais, bien sûr, aussi la sauvegarde de la liberté d’expression et de la presse sans perdre de vue la déontologie à observer.

          Il y a des devoirs et des droits à respecter dans l’exercice du métier de journaliste ou de communiquant en général.

          Le respect et la courtoisie sont indispensables lorsqu’on veut communiquer un message.

          Bien CORDIALEMENT
          Dr ANASSER AG RHISSA
          EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
          E-amil: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

        • Dr ANASSER AG RHISSA, tu ne devrais pas rependre a ce soit disant kandigui. Ces soit disant kangueletigui d.hier ont montre leur vrai visage. Tous ces mots doux ne sont autres que de la politique. De quel bord sont ils aujourd’hui? de ceux qui ne veulent pas qu’on parlent du nord, parce que après le nord on parlera d’élection alors qu’ils savent qu’ils ne deviendront jamais Président de ce pays, il faut donc tout faire pour éviter apaisement.
          Un autre 26 mars 91 est très proche, CMD demande ton bouranké il t’expliquera, Kankeligui, yerewolo ton évité de les écouter ils sont le contraire des noms qu’ils portent.

  6. C’est très grave d’attenter à l’intégrité physique de quelqu’un. chose qu’aucun malien épris de paix, de justice et de démocratie ne saurai encouragé.

    Mais toutefois, la campagne de désinformation fomenté par beaucoup de nos journaliste à cause de l’argent qu’on les distribue est la 1er cause de leur exposition à des danger que eux même ne mesure pas.

    En lisant les articles sur cette affaire j’ai la nette impression que les journaliste on déjà fait leur enquête et que se sont des militaires à l’origine de l’acte. Donc j’aimerai qu’ils nous donnent des preuves!

    car tous les jeunes savent les techniques de combat des politiciens car déjà implementé au niveau de l’AEEM pour la conquête de leardership de cette association.

    Donc ma question, qui a intérêt à frapper un journaliste. si ces les militaires cela les aidera ou va t’il les isoler par rapport à l’opinion national et international?

    Toutefois, Messieurs les journaliste ne vous venter pas d’être mieux classer (en matière de liberté de la presse) que la France et les USA en matière de presse. ça trahi votre manque de patriotisme.

    En période de guerre chacun de nous doit mesurer la conséquence de ses actes.

    Prompt rétablissement à saouti. à la justice de se saisir du dossier. que chacun fasse son travail. on besoin de savoir qui sont ses hommes en masque qui frappent des gens (affaire Dragon ère ATT, les maliens savent)

    Jeunes du Mali engager vous le combat ne fait que commencé.

    Que Dieu nous sauvegarde.

  7. C’est bien et même très bien car la démocratie n’est pas seulement la liberté de la presse. C’est la justice et l’égalité pour tous.
    Des journalistes qui se font payer en èspèces sonnantes… ou un petit pot de bière pour écrire oh quel journalisme!!!!
    Combient de personnes (éleveurs, paysans) ont été tuées au nord et se sont voler les animaux sous ATT où était la presse. Parce que c’est la presse aujourdhui honte de vous.
    LA PRESSE MALIENNE N’EST PAS UNE PRESSE DEMOCRATE…ELLE SE PROSTITUE

  8. Il nya pas de fumée sans feu un journaliste doit avoir une déontologie tout ne leurs est pas permis! C’è eux qui enveniment au lieu d’apaiser! Très bonne correction! A qui le tour?

  9. Avant-hier Dioncounda, hier Keita, aujourd’hui Saouti, tous tabassés, molestés, bottés comme des enfants. Parole de vétérinaire, je vous assure qu’il est désormais interdit de battre les animaux que ce soit des chiens ou des chevaux (observez les courses hippiques). Il est interdit de battre un enfant. Il est même interdit de faire durer la souffrance d’un animal qu’on immole. Dans ce pays barbare et sauvage de gladiateurs qu’est devenu le Mali, on frappe à coups de crosse et de bottes au Sud, à coups de cravache au Nord. Il devient maintenant limpide pour tout le monde la raison pour laquelle le gouvernement malien refuse l’arrivée des troupes de la CEDEAO : uniquement pour permettre aux maliens du Nord et du Sud d’être molestés, quotidiennement. La vengeance de AYA, de CMD, de Balla et Famille. Et la population muette, impassible, insensible, se tait. Des communiqués laconiques d’associations, de partis. Quelques mouvements d’humeur du COREN, des journalistes le mardi 17 juillet. Mais rien de national, pas de sittings de masse, pas de meetings de masse, pas de marche de masse, aucune protestation de masse pour envoyer les militaires à leur boulot, à savoir libérer le Nord Mali avec l’aide la CEDEAO (et non le Nord du Mali car quoi qu’en dit le Gouvernement, il est évident que ce Nord Mali n’est pas leur priorité). Où sont le FDR, les religieux, la société civile pour lancer un sursaut national ? Mais je ne vois toujours qu’attentisme, mutisme et impassibilité. Mais attention à l’eau qui dort. Que AYA, CMD, Balla et Famille sachent qu’il fut un 26 mars 1991…

  10. Y a t il de vrais journalistes au MALI?Ils passent tout leur temps à insulter les braves citoyens ou à les diffamer.Il suffit de leur donner quelques francs pour publier dans leurs colonnes des articles incendiaires contre un opposant ou une personne qu’on n’aime pas.
    Ils bafouent l’honneur et la dignité d’honnêtes maliens donc je suis d’avis qu’on les tabasse s’ils dépassent les bornes.

    • c’est aussi la démocratie. le droit de manifestation passifique est garantie pour tous les maliens. Elles doivent se demander d’abord où elles étaient quand leurs maris retournaient leurs armes contre d’autres maliens. A ce que je sache le camp para n’a jamais été attaqué avant les évènements du 30. Mais qu’à cela ne tienne ce sont épouses et des enfants qui veulent savoir ce qu’on reproche à leur maris. Les autorités judiciaires auront les mots pour les rassurer.

  11. Vive la jungle créer par le CNDRE et associés (COPAM, MP22, RPM, IBK, Dr Cheick et Gouvernement et qui sais-je encore!!!)

    Vivement la création d’armée des partis politiques, des associations, des organes de presse, de syndicats, alors seuls les vainqueurs auront leur armée semer terreur, désolation, intimidation….

  12. Trop n’est pas trop car c’est une tradition de se laisser humilier, lisez la lettre ouverte au Président de la république

    Pourquoi Dioncounda Traoré doit imiter Willy Brandt

    Excellence Monsieur le Président de la République, il y a près de deux décennies, dans ce qui était l’unique université du Bénin (d’autres ont été créées depuis), un groupe important d’étudiants en colère avait réussi à s’emparer du recteur dans son bureau au deuxième étage, avait dévalé les escaliers en le portant comme un colis, et s’était débarrassé de lui au sol en le déposant sur le gazon. Non molesté, le recteur se releva sain et sauf et alla se rasseoir dans son fauteuil. Il n’avait pas rédigé sa lettre de démission, or c’était pour lui la seule manière de rétablir l’honneur et la dignité, les siens, ceux de la fonction et de l’institution. Ne pouvant pas faire renvoyer la meute anonyme et sans visage, il aurait dû se retirer lui-même. L’âme des institutions et des instances, l’âme des hommes et des femmes qu’elles orientent, cette âme supporte mal d’habiter un corps qui a été humilié sans possibilité de réparer l’humiliation. Le cas échéant, cette humiliation rejaillit inévitablement sur l’instance ou sur l’institution. Pour les étudiants du Bénin, qu’est-ce que le recteur et les professeurs depuis cette humiliation qui n’a été effacée ni par le renvoi des ‘‘humiliateurs’’ ni par la démission de l’humilié ? Dans leur inconscient collectif s’est installée l’idée, fausse, que ‘‘recteur et professeurs sont gens que nous pouvons traiter comme des choses’’ L’université ne s’en est pas sortie grandie.

    Excellence Monsieur le Président de la République, le traitement qui vous a été infligé au palais présidentiel de Koulouba le 20 mai 2012 n’est pas sans ressemblance avec ce crime de lèse-recteur commis à l’université du Bénin il y a plus de quinze ans. Comme ce recteur, il vous est impossible d’obtenir réparation en faisant punir la meute anonyme et sans visage qui est allée vous porter coups et blessures dans l’exercice de vos fonctions les plus hautes. Car vous n’êtes pas à la tête d’une simple institution, telle que l’université, vous êtes à la tête de la plus haute instance politique appelée l’Etat, et qui englobe l’université. Si vous imitez le recteur humilié de l’université du Bénin, si vous restez à la tête de l’Etat malien après l’humiliation sans réparation qu’une meute téléguidée vous a infligée, vous déconsidérerez l’Etat malien, parce que ce sera comme si vous n’êtes pas plus courageux que vos agresseurs, comme si vous n’avez pas, mieux qu’eux, le sens de l’Etat, le sens de l’honneur et de la dignité, l’honneur et la dignité de l’homme d’Etat, l’honneur et la dignité de l’Etat.

    Excellence Monsieur le Président de la République, vous ne pouvez pas imiter le recteur humilié de l’université du Bénin, mais vous pouvez et devez imiter le chancelier allemand Willy Brandt, l’homme admiré de l’Ostpolitik, prix Nobel de la paix en 1971. Mais lorsqu’il s’est avéré en 1974 que l’un de ses proches conseillers, nommé par lui, était un espion de l’ex Allemagne de l’Est, Willy Brandt démissionna, sans qu’on ne le lui ait demandé. Il démissionna pour avoir estimé que l’Allemagne, que l’idée qu’il se faisait de l’honneur et de la dignité de l’Etat allemand, n’était pas compatible avec l’erreur que lui, son représentant, avait commise, quels que fussent par ailleurs ses mérites antérieurs et son irréprochabilité personnelle… la suite:

    http://0z.fr/W5Psb

  13. Le tabassage des journalistes est un héritage laissé par Alpha Oumar Konare qui a chargé un commando d’ enlever le journaliste devenu avocat aujourd’hui Cheick Oumar Konare. Ce dernier a été tabassé et sa voiture brulée, cela remonte aux années 1997- 1998. Ensuite au tour d’ ATT de charger des hommes pour enlever Hamidou Diarra Dragon de la radio Kledu. Enfin, c’est au tout de la junte de perpetuer la tradition. Vraiment il est temps que ces violations aux droits de l’homme cessent. Le Mali n’a jamais un pays démocratique, c’est de façade. Il n’y a pas de démocratie car les droits les plus élémentaires du peuple sont bafoués tous les jours.

  14. Bien farit pour les journalistes qui passent tout leur temps à raconter du n’importe quoi. Presse ne veut pas dire anarchie.

  15. Le gouvernement ne pendra aucune mesure car le ce gouvernement est la continuité des puchistes de Kati. Les commanditaires de ces actes sont à Kati et siègent dans le gouvernement, alors quelle est la mesure à prendre………………….

  16. :mrgreen: I’m so sorry for you Mr journalist
    We all knows that you’re living. Or working in very dangerous environment. But you should know that life is not cheep. Don’t stop it. Their should scary of you. Because you have better gun you must use it. It is about time your freedom going to return. They’re living in past. They’re have jalousies about you because you are reporting the good and bad. If you know the how powerful tool you have. You’re going to use it in style. They’re don’t like? Because they runaway form the frontline to highjacke Bamako. Now no way to go is the end. We sport you %100. I will see you very soon. Just do for you country and you self is sacrifice is love is patriotism. One love Mali unit 😆

  17. La crise malienne et mon GPS: le chemin le plus rapide de sa résolution.

    “Tournez à gauche”!

    Sur un réseau routier, embouteillé sur l’autoroute et sur les grands artères, et jonché de feux de circulation et de panneaux de limitation de vitesses à 50 km à l’heure sur les petites routes nationales car traversant des agglomérations, comment faire pour arriver vite et à temps à destination, et participer à un important rendez-vous?

    Mes chers amis les chemins les plus courts ne sont pas en pareille circonstance les plus rapides.

    Il faut prendre l’autoroute à péage, même avec des détours, on aura la garantie qu’elle soit moins embouteillée aux abords des agglomérations et très fluide sur le reste du parcours.

    C’est pour cela que mon GPS me dit de tourner à gauche.

    Au Mali, la destination finale et le rendez-vous important c’est un état de droit dans lequel justice est rendue en toutes circonstances, et ou la bonne gouvernance et la vraie démocratie sont des réalités incontestables avec des élections libres, transparentes, crédibles, à l’issue desquelles les perdants félicitent les gagnants car parfaitement démocratiques.

    Mes chers amis, cette destination finale de notre pays, tous les maliens sont d’accord là-dessus, y compris les putschistes du 22 mars et le MP22.

    La où les maliens ne sont pas d’accord, c’est le chemin à prendre et la vitesse à laquelle nous devrons y aller.

    Je suis de ceux qui veulent un ancrage progressif de idéaux démocratiques au Mali.

    Cela est loin de dire que je cautionne les gestions publiques chaotiques sous Alpha et ATT, au contraire, j’ai été l’un des plus virulents critiques internet du régime finissant d’ATT, parce que j’estimais que son laxisme et sa naïveté nous conduisait droit au mur.

    Bien que décriés par les maliens, les 20 ans de régimes démocratiques, avaient changé le regard et les rapports du reste du monde sur et avec le Mali, et nous avons des institutions que d’autres peuples n’ont pas.

    Bien que décriée par les maliens, nous avons une classe politique, certes opportunistes et fortement avide de strapontins ministériels et de gains faciles et non mérités, que d’autres peuples n’ont pas.

    Mes chers amis, nos 8 institutions de la république et notre système politique issu de la constitution du 25/02/1992, constituent nos autoroutes à péage.

    C’est à dire que le chemin est certes long pour les consolider et les rendre crédibles surtout notre système judiciaire et notre jeu politique avec des acteurs politiques qui ne sont toujours pas à la hauteur, mais c’est le chemin le plus rapide car ayant moins de contraintes.

    Moins de contraintes pour la communauté internationale et les bailleurs de fonds, soucieux d’avoir à faire avec un régime légitime plutôt qu’un régime d’exception.

    Moins de contraintes pour les investisseurs étrangers, les ONG et les opérateurs économiques nationaux, car ne pouvant travailler efficacement que dans un pays stable politiquement.

    Et enfin moins de contraintes pour la société malienne, car rien ne vaut une mutation tranquille d’une société sans respect des valeurs que nous avions, vers une société où la dignité, l’honneur, la probité, le goût de l’effort et du sacrifice, le travail bien fait et avec vocation, le gain mérité seront la règle.

    Je refuse de croire qu’une grande nation comme le Mali, n’a pas de ressources humaines valables pour nous conduire pacifiquement vers cet idéal.

    C’est pour cela que je me suis opposé farouchement au coup d’état du 22 mars 2012, car pour moi c’est une solution de facilité qui n’a ni aucune valeur pédagogique ni aucune valeur éthique pour faire changer en profondeur les mentalités des maliens dans leur quête actuelle du gain facile et de la triche sur tous les tableaux.

    Non pas parce que je ne savais pas le mal du soldat dans nos garnisons sous le commandement lamentable des généraux Gabriel Poudiougou, et Kalifa Keita, marqué du sceau du “repli tactique” jusqu’à l’abandon révoltant de nos vaillants soldats d’Aguelhoc.

    Mais parce qu’il fallait régler cette question par la justice une fois le nouveau président élu. 

    Car je ne crois pas qu’après le départ d’ATT à Dakar, que le Capitaine Sanogo et le lieutenant Konaré aient pu faire justice pour leur frère d’arme le Capitaine Sékou Traoré, tombé héroïquement avec ses hommes au champ d’honneur, armes et drapeau malien à la main, lâchement abandonnés par leur hiérarchie.

    La perte de Kidal, Tombouctou et Gao, après le coup d’état ne les honore pas non plus. 

    Pire, le coup d’état nous éloigne de l’assistance indispensable de la communauté internationale dans le dossier du nord, et des bailleurs de fonds sur le plan du développement. 

    Et je ne parle même pas du fait qu’il nous a mis sous tutelle (de fait) de la CEDEAO et du Burkina Faso.

    Comparer seulement le 11 derniers communiqués du conseil des ministres (sous l’ère Cheick Modibo Diarra) avec les 11 derniers de l’ère ATT), malgré la mauvaise gouvernance sous ATT, vous comprendrez à quel point on est bloqué aux embouteillages.

    Malgré toutes les bonnes volontés du monde, Cheick Modibo Diarra, ne peut être qu’incapable à aller vite dans la libération du nord et dans l’organisation des élections générales car il a été mis sur un chemin, certes court mais embouteillé et où on ne peut rouler qu’à 50 km à l’heure.

    Je critique actuellement la politique de nombrilisme du Dr Cheick Modibo Diarra, parce qu’en aucun moment, il n’a compris que son chemin, celui des putschistes, étaient parsemés d’embuches et qu’il lui faut “tourner à gauche” pour prendre l’autoroute à péage ( gouvernement d’union nationale dont j’ai déjà donné un aperçu dans un article précédent).

    Non pas parce que, je ne sais pas qu’IBK, Soumaïla Cissé, Ali Nouhoum Diallo, Zoumana Sacko, Oumar Mariko, Ousmane Amion Guindo, Aminata Dramane Traoré et bien d’autres personnalités dans ma liste n’ont pas des défauts publics, mais parce qu’ils sont actifs sur la scène politique nationale et représentent actuellements des sensibilités politiques de notre grande nation mieux que des gens plus pieux mais restés en retrait politiquement.

    La compétence n’est pas seulement le talent, c’est aussi la disponibilité.
    Sans disponibilité le talent ne s’affirmera jamais en compétence. 
    Ceux qui sont bons actuellement au Mali doivent vraiment commencer à faire de la politique, sinon nous ne pouvons que composer avec les acteurs politiques quel que soit leur niveau. 
    C’est le système politique qui le demande.

    Le pris à payer sur l’autoroute à péage c’est la nécessaire vigilance pour traquer la mauvaise gouvernance et faire marcher enfin la machine judiciaire pour tous les citoyens.

    Cheick Modibo Diarra a la chance d’avoir un frère qui s’y connait dans les techniques des “bouffecrates” maliens.
    Il doit s’y référer pour verrouiller les deniers publics.

    Mais il doit s’ouvrir à la classe politique pour normaliser nos relations avec le reste du monde et aller vite dans la réalisation des deux missions qui lui sont assignées:

    – la libération du nord et,

    – l’organisation des élections générales, libres, transparentes, crédibles et démocratiques.

    Il n’a plus droit à l’erreur et il lui reste moins de dix mois.

    Et comme dans un match de football il n’y a pas de temps d’arrêt dans les temps d’arrêt c’est à dire pendant la période du jeu au delà du temps réglementaire. Par références aux simulations des joueurs qui pour perdre le temps préfèrent jouer aux souffrants alors que l’arbitre ne décompte pas ce temps de souffrance simulé car hors temps réglementaire.

    Alors, Docteur Cheick Modibo Diarra, écoutez mon GPS:
    ” Dans zéro mètre, tournez franchement à gauche pour prendre l’autoroute à péage”!

  18. Pourquoi les voyous sont encagoulés?

    Incursion d’individus armés et non identifiés dans les locaux d’Africable, transformation de l’Ortm en champ de bataille de la honte loin de Tombouctou, lâches enlèvements  des directeurs de publications et des journalistes et atteintes graves à leur intégrité physique par des individus encagoulés et armés du matériel de l’armée malienne.

    Mes chers amis, ça pourrait être Liberia ou Mogadiscio des années 90 mais malheureusement c’est Bamako de 2012.

    Mais ne nous trompons pas, les intentions sont claires, ces actes de voyous n’ont qu’un seul objectif, faire taire les maliens et les soumettre à des bidasses qui ont raté leur vie.

    Mais ces bidasses fuyards de combats au nord et pilleurs à Bamako doivent savoir que le Mali est une grande nation qui n’est pas née de la dernière pluie.

    Nous avons combattu, les mains nues sans l’aide de l’ONU et de l’OTAN, il ya 21 ans le régime sanguinaire du Général d’armée Moussa Traoré pour ouvrir la porte de la liberté et surtout de la liberté d’opinion et d’expression au peuple malien.

    Aujourd’hui, la constitution du Mali confère à chaque citoyen malien ce droit inaliénable.

    Si jamais quelqu’un pour une raison ou une autre ose ôter ce droit aux maliens, il ne couterait rien au peuple souverain du Mali de le booter hors du Mali fut elle la garnison de Kati.

    Mais le métier de journaliste est un métier qui se pratique avec une déontologie dont le respect est une obligation pour chaque journaliste.

    Du moment où un journaliste enfreint la loi ou se rend coupable de diffamations,  de diffusion des ragots, ceux qui se sentent lésés par de telles allégations doivent porter plaintes auprès des juridictions prévues à cet effet.

    Nul ne doit et ne peut faire justice soit même dans un état de droit.

    Nul ne peut faire usage de son arme de service sans en être mandaté dans une mission clairement définie par sa hiérarchie.

    Alors partant de là, pourquoi des individus encagoulés et armés courent encore les rues à Bamako pour faire la police du journalisme?

    Qui se cache dernière cette Gestapo?

    Ce n’est pas au ministre des sports de rendre visite au journaliste agressé Saouti Haidara, mais bien le ministre de la sécurité intérieure et il devrait être assez honnête pour l’expliquer de vive voix comment il ne contrôle pas cette bande de militaires hors la loi.

    Mes chers amis, pour porter les tenues militaires et prendre des armes et des véhicules dont tous est payés, y compris les soldes des individus encagoulés, par les impôts des contribuables maliens, et aller agresser gratuitement ces mêmes contribuables, il faut deux choses:

    -1. Il faut que la formation du soldat soit ratée.
     Le centre d’instruction n’a pas su l’expliquer comment fonctionne la république et quelle est la place du soldat dans la république.
    Pire l’éthique du soldat, le sens du service, la discipline militaire et le patriotisme ont été survolés et mal assimilés.

    -2. La vie militaire et la vie tout court du soldat est devenue une simple anecdote pour qu’il s’en prenne gratuitement à un individu désarmé et âgée d’une soixantaine d’années parce qu’il a fait son travail.

    Alors au gouvernement de Cheick Modibo Diarra, qui est friand de l’audit, voila une matière à auditer:

    – Comment sont menées les formations de nos porteurs d’uniformes dans nos centres d’instruction?

    -Comment sont contrôlées les différentes unités armées dans nos garnisons?

    En attendant le résultat de ces audits si jamais les ayatollah du contrôle de l’action publique osent aller jusqu’au bout de leur logique, la justice doit faire son travail pour arrêter et punir sévèrement toutes ces tentatives d’assassinats sur des citoyens désarmés dans  l’exercice de leur fonction avec usage déshonorant  de matériel public à des fins malhonnêtes et criminelles.

     

  19. QUE LE CNDR ET SES SOLDATS RATÉS AILLENT AUX FRONT OU AU DIABLE!
    HONTES AUX LÂCHES DE SOLDATS RATES QUI PRÉFÈRENT S’EN PRENDRE À DES JOURNALIATES PENDANT QUE NOTRE PAYS EST OCCUPÉ SUR 2/3 DU TERRITOIRE…

    BANDES DE LÂCHES “LES FOUS DE DIEU” VOUS ATTENDENT AU NORD…

    Moussa Ag

  20. au lieu de d’agressé les journalistes et les populations civiles les vrais hommes vous attend au nord mali

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