Le procureur Sombé Théra met le président de la République sur la sellette, à tort ou à raison. «Qui s’explique, s’accuse», disait l’autre.
A la suite à l’arrestation de SOD du quotidien Info-Matin, dans l’exercice de sa profession, ils sont légion les Maliens qui se posent des questions.
A savoir : quel lien y aurait-il entre le président ATT et la nommée Dily ? Et aussi, pourquoi alors SOD a été arrêté ?
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Jusqu’à preuve du contraire, il n y a aucun plaignant pour déclencher l’action publique. Comment, au risque paraître folkrorique, le procureur s’autosaisit tardivement sous le prétexte fallacieux que le devoir portant sur «La maîtresse du président de la République» est une offense au chef de l’Etat ATT? Sombé Théra vient de mettre sur la sellette mondaine le président du Mali sans se rendre compte que le journaliste n’a cité personne dans son article.
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Avait-il le droit de se reférer à une allusion, somme toute claire, à la personne du président actuel?
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En réalité, lorsqu’on lit l’article en question on découvre que le journaliste invitait à juste titre d’autres professeurs de lycée à éviter de donner un pareil sujet à leurs élèves.
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Pourquoi le procureur n’a nullement écouté ce franc plaidoyer de l’homme de média?
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Revenons au procureur Sombé Théra. Quelle mouche a piqué ce gus pour qu’il s’auto saisisse ? Pourquoi ne l’a-t-il pas fait la même chose avec l’affaire Hamidou Diarra, alias Dragon, une affaire qui traîne au temple de Thémis depuis plus d’un an ?
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Sombé Théra, s’il ne veut paraitre comme membre du cercle des laquais qui commettent des actes pour faire plaisir au prince du jour, doit avoir le courage de dévoiler les réelles motivations derrières cette insolite affaire. Pour l’heure, toutes nos tentatives de l’approcher ont été vaines.
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M. DABO
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