Suite à l’agression sauvage de Saouti Haïdara par des individus armés et encagoulés, les associations et organisations professionnelles de la presse, à travers la Maison de la Presse du Mali, invitent tous les journalistes et démocrates à une marche pacifique de protestation, le mardi 17 juillet 2012, en direction de la Primature. Ce mardi sera aussi une Journée sans Presse et il est demandé à tous les directeurs de journaux et de radios de soutenir cette action.
Lieu de rassemblement: Siège de L’Indépendant, à côté du cimetière de Lafiabougou (ACI 2000), à 9 heures.
Que la presse vas au diable, c’est elle qui aggrave tout, elle dit n’importe quoi à n’importe qui, n’importe ou, n’importe comment.
La démocratie commence par la liberté de la presse. Je me réjouis de voir que les partis politiques, même le SADI, et toute la presse ont condamnés les agressions de journalistes. Pour la démocratie, rien n’est de trop et dés qu’elle est menacée, toutes les forces en place doivent la défendre. Cette marche pour la liberté de la presse, devait se traduire de la même façon, que le jour du coup d’Etat. Si toutes les forces vives de la nation avaient mis en sourdine leurs calculs politiques et marcher pacifiquement vers Kati pour s’opposer à la mort de notre démocratie, je suis persuadé, que nous n’allons pas être dans la situation politique où le pays se trouve. Comme dirait l’autre: “l’union fait la force”.
Je dedie ce poeme a’ la presse malienne.
Je ne vous offre plus pour toutes melodies
Que des cris de revolte et des rimes hardies.
Oui! Mais en m’ecoutant si vous allez palir?
Si, surpris des eclats de ma verve imprudente,
Vous maudissez la voix energique et stridente
Qui vous aura fait tressaillir?
Pourtant quand je m’eleve a’ des notes pareilles,
Je ne pretends blesser les coeurs ni les oreilles,
Meme les plus craintifs n’ont point a’ s’alarmer;
L’accent desepere’ sans doute ici domine,
Mais je n’ai pas tire’ ces sons de ma poitrine
Pour le plaisir de blasphemer.
Comment? La liberte’ dechaine ses coleres;
Partout, contre l’effort des erreurs seculaires;
La verite’ combat pour s’ouvrir le chemin;
Et je ne prendrai pas parti de ce grand drame?
Quoi! Ce coeur qui bat la’, pour etre un coeur de femme,
En est-il moins un coeur humain?
Est-ce ma faute a’ moi si dans ces jours de fievre
D’ardentes questions se pressent sur ma levre?
Si votre Dieu surtout m’inspire des soupcons?
Si la nature aussi prend des teintes funebres,
Et si de mon temps, le long de mes vertebres,
Senti courir tous les frissons?
Jouet depuis longtemps des vents et de la houle,
Mon batiment fait eau de toutes parts; il coule.
La foudre seule encore a’ ses signaux repond.
Le voyant en peril et loin de toute escale,
Au lieu de m’informer tremblante a’ fond de cale,
J’ai voulu monter sur le pont
A l’ecart, mais debout, la’, dans leur lit immense
J’ai contemple’ le jeu des vagues en demence.
Puis, prevoyant bientot le naufrage et la mort,
Au risque d’encourir l’anatheme ou le blame,
A deux mains j’ai saisi ce livre de mon ame,
Et j’ai lance’ par-dessus bord.
C’est mon tresor unique, amasse’ page a’ page.
A le laisser au fond d’une mer sans rivage
Disparaitre avec moi je n’ai pu consentir,
En depit du courant qui l’emporte ou l’entoure,
Qu’il se soutienne donc et surnage en epave
Sur ces flots qui vont m’engloutir!
Paris le 7 janvier 1874
Les journalistes ne sont pas des rebelle et Bamako n’est pas le nord que PM de passe le message à qui de droit (Sanogo)
Retenez une seule chose toutes les vérités ne se disent pas proverbe bambara. Qui dit tout s’expose à tout.Bonne fêtes et que la fête contenue 😀 😀 😀 😀
Retenez une seule chose toutes les vérités ne se disent proverbe bambara. Que dit tout s’expose à tout.Bonne fêtes et que la fête contenue 😀 😀 😀
Moha 😆
De tout coeur avec la presse malienne, bon courage et que justice soit faite.
Très bonne initiative, je vous soutiens à 100% dans cette demarche, nos militaires(du sud) nous font vraiment honte, au lieu de s’emprendre à nos papa et maman journalistes venez ici (nord) combattre les rebelles qui vous ont chasser à midi pile de vos camps, au lieu de perdre votre temps à terroriser nos frères et soeurs du sud, honte à vous, salots soldats vous faites honte à tous les maliens et maliennes aussi au monde entier.
La marche doit continuer jusqu’à Kati leur QG après la primature.
Que la presse vas au diable, c’est elle qui aggrave tout, elle dit n’importe quoi à n’importe qui, n’importe ou, n’importe comment.
La démocratie commence par la liberté de la presse. Je me réjouis de voir que les partis politiques, même le SADI, et toute la presse ont condamnés les agressions de journalistes. Pour la démocratie, rien n’est de trop et dés qu’elle est menacée, toutes les forces en place doivent la défendre. Cette marche pour la liberté de la presse, devait se traduire de la même façon, que le jour du coup d’Etat. Si toutes les forces vives de la nation avaient mis en sourdine leurs calculs politiques et marcher pacifiquement vers Kati pour s’opposer à la mort de notre démocratie, je suis persuadé, que nous n’allons pas être dans la situation politique où le pays se trouve. Comme dirait l’autre: “l’union fait la force”.
Je dedie ce poeme a’ la presse malienne.
Je ne vous offre plus pour toutes melodies
Que des cris de revolte et des rimes hardies.
Oui! Mais en m’ecoutant si vous allez palir?
Si, surpris des eclats de ma verve imprudente,
Vous maudissez la voix energique et stridente
Qui vous aura fait tressaillir?
Pourtant quand je m’eleve a’ des notes pareilles,
Je ne pretends blesser les coeurs ni les oreilles,
Meme les plus craintifs n’ont point a’ s’alarmer;
L’accent desepere’ sans doute ici domine,
Mais je n’ai pas tire’ ces sons de ma poitrine
Pour le plaisir de blasphemer.
Comment? La liberte’ dechaine ses coleres;
Partout, contre l’effort des erreurs seculaires;
La verite’ combat pour s’ouvrir le chemin;
Et je ne prendrai pas parti de ce grand drame?
Quoi! Ce coeur qui bat la’, pour etre un coeur de femme,
En est-il moins un coeur humain?
Est-ce ma faute a’ moi si dans ces jours de fievre
D’ardentes questions se pressent sur ma levre?
Si votre Dieu surtout m’inspire des soupcons?
Si la nature aussi prend des teintes funebres,
Et si de mon temps, le long de mes vertebres,
Senti courir tous les frissons?
Jouet depuis longtemps des vents et de la houle,
Mon batiment fait eau de toutes parts; il coule.
La foudre seule encore a’ ses signaux repond.
Le voyant en peril et loin de toute escale,
Au lieu de m’informer tremblante a’ fond de cale,
J’ai voulu monter sur le pont
A l’ecart, mais debout, la’, dans leur lit immense
J’ai contemple’ le jeu des vagues en demence.
Puis, prevoyant bientot le naufrage et la mort,
Au risque d’encourir l’anatheme ou le blame,
A deux mains j’ai saisi ce livre de mon ame,
Et j’ai lance’ par-dessus bord.
C’est mon tresor unique, amasse’ page a’ page.
A le laisser au fond d’une mer sans rivage
Disparaitre avec moi je n’ai pu consentir,
En depit du courant qui l’emporte ou l’entoure,
Qu’il se soutienne donc et surnage en epave
Sur ces flots qui vont m’engloutir!
Paris le 7 janvier 1874
Les journalistes ne sont pas des rebelle et Bamako n’est pas le nord que PM de passe le message à qui de droit (Sanogo)
Retenez une seule chose toutes les vérités ne se disent pas proverbe bambara. Qui dit tout s’expose à tout.Bonne fêtes et que la fête contenue 😀 😀 😀 😀
Retenez une seule chose toutes les vérités ne se disent proverbe bambara. Que dit tout s’expose à tout.Bonne fêtes et que la fête contenue 😀 😀 😀
Moha 😆
De tout coeur avec la presse malienne, bon courage et que justice soit faite.
Très bonne initiative, je vous soutiens à 100% dans cette demarche, nos militaires(du sud) nous font vraiment honte, au lieu de s’emprendre à nos papa et maman journalistes venez ici (nord) combattre les rebelles qui vous ont chasser à midi pile de vos camps, au lieu de perdre votre temps à terroriser nos frères et soeurs du sud, honte à vous, salots soldats vous faites honte à tous les maliens et maliennes aussi au monde entier.
La marche doit continuer jusqu’à Kati leur QG après la primature.
Comments are closed.