La liberté de la presse est en danger au Mali. Eh oui, c’est la triste réalité. Après la disparation de notre confrère du journal ‘le Sphinx’’, Birama Touré, la famille du journaliste sportif à la radio Klédu, Bakary Cissé, a été agressée par un groupe de prétendus.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 9 au 10 mars 2016. Mécontents et très remontés contre notre confrère Bakary Cissé, des supporters se sont transportés à son domicile, sis à Djélibougou Doumanzana, pour s’en prendre à sa famille. Ils ont perpétré des actes de violence en faveur de l’obscurité de la nuit, faisant deux blessés : Mme Cissé et un voisin. Cette agression, sa motivation tire source de la crise qui secoue la Fédération malienne de football depuis un certain temps. Les agresseurs reprochent au confrère Bakary Cissé ses commentaires sur la dernière Assemblée générale extraordinaire de l’instance dirigeante du football malien.
Il urge que les autorités mettent tout en œuvre pour que les auteurs de cet acte crapuleux et ignoble soient arrêtés, poursuivis et punis pour les actes qu’ils ont commis, ainsi que ceux qui ont parrainé et soutenu cette barbarie.
Une telle agression constitue, en effet, une menace non seulement pour la liberté de la presse et la liberté d’expression, mais aussi pour le sport, un catalyseur de paix dans notre pays ; et rappelle du coup que des menaces sur les médias sont toujours en cours dans notre pays.
En définitive, cette nouvelle situation augmente les risques sur la sécurité des journalistes. Et les journalistes maliens doivent urgemment élaborer de nouvelles stratégies pour refuser cette tentative de musèlement de la liberté de presse et d’expression. . Au Mali, nous savons que personne n’aime ‘’ces fouilles merdes’’(les journalistes). Que cela ne tienne, les ennemis de la liberté de la presse doivent savoir que ce ne sont pas ces genres d’actes crapuleux qui vont décourager les journalistes maliens dans leur passion d’informer.
Cet acte ignoble est perçu comme une goutte d’eau versée sur le dos d’un canari. Puisqu’en aucun cas, il ne pourrait décourager ou empêcher les journalistes maliens à continuer de faire leur noble mission. Wait in see !
Agmour
Les journalistes maliennes savent quelques choses sur la disparition du Birama Toure c’est pourquoi ils ne parlent pas .C’est une honte de la part de nos journalistes
ET le journaliste disparu Birama donc son cas est laisse comme ca.Il y a pas eu de mobilisation pour lui mais pour Bakci que sa famille a ete agresse
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