LA HAC : le défi de la régulation des médias

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Le projet de loi portant création de la haute autorité de la communication (HAC) a été adopté, à l’unanimité des députés, le 20 mai 2015. Le Conseil des ministres du vendredi 3 juillet 2015 a procédé à la nomination du président et des membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC), comme suit : Président : Fodié Touré, magistrat ; Membres : Gaoussou Drabo, journaliste ; Amidiata Ouattara, journaliste ; Yacouba Diarra, ingénieur en Télécommunication ; Mme Diallo Hati Younoussa Maiga, journaliste -réalisateur ; Ramatoulaye Issaka Dembélé, communicatrice ; Mahamane Hamèye Cissé, journaliste ; Mahambé Touré, journaliste ; Aliou Djim, journaliste.  La HAC est composée de 9 membres dont le mandat est non renouvelable. Trois sont désignés par le président de la République, trois par le président de l’Assemblée nationale, trois par les organisations professionnelles de presse. La HAC a pour mission de réguler le secteur de la Communication au Mali, notamment dans les domaines de l’audiovisuel, de la presse écrite, de la presse en ligne, de la publicité par voie de presse, de la délivrance des autorisations pour les fréquences audiovisuelles.

Qui sont les représentants des organisations professionnelles de presse?

Mahambé Touré

Mahambé Touré est journaliste réalisateur de classe exceptionnelle. En 2003, il a obtenu sa maîtrise en administration des affaires à l‘université du Québec Montréal au Canada. Il a eu son DEA en communication à l’Université de Grenoble III en France, en 1982. Il est titulaire de la maitrise en sciences et techniques (MST) de l a communication à l’université de Grenoble III en France, en 1981. C’est à l’Université de Bordeaux III qu’il a obtenu son diplôme universitaire de technologie(DUT) en  1978. Il a fait plusieurs stages et formations, dont la gestion de production télévisuelle et cinématographique à Bordeaux, la gestion de spots télévisuels et radiophoniques à l’INA (institut national audiovisuel), à Paris en 1992. Concernant ses expériences professionnelles, on peut citer, entre autres : conseiller pour l’animation du réseau du GPAC (Groupement professionnel des agences de communication en 2014) ; directeur de publicité à l’AMAP, de 1991 à 2000 ; producteur et réalisateur à l’ORTM, de 1984 à 1991 ; chef de production de la télévision nationale.

Mahamane Hamèye Cissé

Mahamane Hamèye Cissé a beaucoup œuvré pour la presse privée malienne. Il est titulaire d’une Maitrise en Droit public, il a été l’initiateur et le co-rédacteur des textes qui régissent la presse malienne. Il  fait beaucoup de formations dans le monde en Gestion d’entreprises de presse, Droit de la presse, Communication d’entreprises, Régulation et autorégulation des médias… il est ensuite devenu formateur, notamment dans l’éthique et la déontologie des médias, les genres rédactionnels, l’éducation aux média. Mahamane Hamèye Cissé a réalisé plusieurs études dans le domaines des médias et fait des publications. Il a été membre fondateur de Net Peace Africa et Coordinateur pour l’Afrique de l’Ouest, membre du Conseil d’administration du Réseau des journalistes africains pour la paix et la sécurité auprès de la Commission union africaine et ancien Membre du Conseil supérieur de la communication

Aliou Djim

Aliou Djim est diplômé de l’Institut universitaire de formation pédagogique. Il est aussi titulaire de plusieurs certificats dont celui de la gestion des radios communautaires obtenu à Oklahoma aux Etats-Unis ou encore en radio communautaire délivré par le CESTI de Dakar. Il a été directeur de la radio Benkan, animateur, producteur, directeur commercial, directeur adjoint au sein de la radio Jamana. Il est coordinateur des radios Jamana. Aliou Djim a bénéficié de plusieurs formations dans les domaines des genres radiophoniques, de la préparation d’émissions, des techniques d’animation et d’entrevues, de la collecte, du traitement et de la diffusion de l’information.

Rassemblés par B.D.

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2 COMMENTAIRES

  1. Espérons que cette HAC pourra vraiment réguler le secteur de la communication surtout de la presse écrite où pullulent les journaleux alimentaires. il serait judicieux de professionnaliser ce secteur et permettre au Mali d’avoir une presse professionnelle et responsable à l’image de certains de nos voisins. Bon courage à l’équipe et surtout, merci de gérer avec beaucoup d’impartialité.

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