Les membres de la Haute autorité de la communication étaient face à la presse le 3 Aout à la Maison de la Presse pour faire le point sur les dossiers qui ont été constitués suite à l’appel à la candidature (radios privées et diffuseurs). La cérémonie était présidée par Gaoussou Drabo, membre de la HAC, en présence du président de la Maison de la presse Dramane Aliou Koné.
57 fréquences sont mises en jeu pour les radios réparties en quarante-huit (48) sites géographiques et trois (3) autorisations pour les diffuseurs : opérateurs de multiplex doivent assurer la diffusion et le multiplexage des programmes des télévisions privées par voie hertzienne terrestre. Pour l’octroi de ses fréquences et autorisation ou encore l’établissement et l’exploitation de nouveaux services privés de communication, la haute autorité de la communication a lancé un appel à la candidature du 13 Juin au 13 Juillet 2017. Pendant un mois, la HAC a enregistré 113 dossiers pour les radios et trois(3) pour les télévisions diffuseurs privés.
Le président de la commission d’appel à la candidature M Gaoussou Drabo dira que l’objectif de cette conférence était de faire le point des dossiers aux candidats mais aussi à la presse. Cet appel démontre la transparence que veut jouer la haute autorité de la communication dans ce concours. Selon lui, les dossiers se répartissent comme suit : trois dossiers à la candidature pour la diffusion sont de Bamako. S’agissant des 57 fréquences pour les radios, la région de Kayes a enregistré 14 dossiers, Koulikoro 19, Sikasso 18, Ségou 18, Mopti 3, Tombouctou 5, Gao 3, Taoudénit 1, et 32 pour le district de Bamako.
Drabo soulignera que, la HAC apprêtera le concours de l’organe de régulation pour que l’instruction des dossiers se fasse de manière méticuleuse et objective mais que la décision finale est prise par le collège de la haute autorité de la communication. Il affirme que l’instruction des dossiers commence dès lundi le 7 Aout. Il a remercié les candidats pour l’attachement à contribuer à la qualité du paysage audiovisuel de notre pays mais à se conformer aux règles.
Diam Wagué