A l’occasion de la journée mondiale de la radio, une conférence de presse a été animée à la Maison de la presse le lundi dernier par Tiona Mathieu Koné, journaliste à la retraite, et Martin Faye, journaliste et représentant de la Fondation Hirondelle au Mali. La rencontre avait pour thème : « le rôle de la radio dans la consolidation de la cohésion sociale ».
Si, sur le plan mondial nous avions comme thème : « la radio, c’est vous », ici au Mali ou plus précisément à la Maison de la presse, les acteurs du domaine se sont retrouvés pour la sixième édition autour du thème : « le rôle de la radio dans la consolidation de la cohésion sociale ». Aux termes d’une cérémonie un peu sobre mais très significative, les deux conférenciers ont tour à tour donné leurs avis sur le bon fonctionnement des radios et en quoi une radio peut-être au service de la paix.
- Tiona Mathieu, après avoir défini la radio comme un canal d’information et de sensibilisation, a expliqué qu’en dépit de toutes les difficultés, le Mali peut se féliciter de par le nombre de radio qui existe, qu’elles soient privées ou publiques car dit-il : « il y a plus 400 radios qui émettent à travers le Mali. ». Le conférencier est tout de même convaincu que la radio reste encore le moyen le plus dynamique, le plus réactif et le plus attractif qui existe dans le monde, s’adaptant aux changements de la nouvelle vie et offrant de nouvelle façon d’interagir et de participer. Le défi de formation reste une affaire taboue : « La radio nous informe et nous transforme, par le divertissement, l’information et la participation du public. Avoir une radio signifie que vous n’êtes jamais seul- vous trouverez toujours un ami dans la radio.»,a-t-il évoqué. Quant à son coéquipier du jour M. Martin Faye, lui a plutôt axé son intervention sur la qualification des jeunes et la déontologie de l’information : « la radio a un rôle immense dans la consolidation de la cohésion sociale, une radio traite les informations comme telle, sensibilise et apaise » ; M. Faye s’inquiète du fait que les jeunes de nos jours mélangent « journaliste et militant ». La cérémonie très riche en débat a enregistré la présence du vice président de la Maison de la presse, et du président de l’Urtel. Elle a pris fin par des conseils et des encouragements à l’égard des jeunes évoluant dans le domaine du média.
Amadou kodio