Comme chaque année la journée mondiale de la liberté de la presse a été fêtée cette année par la presse malienne. C’était, c’était ce mercredi 3 mai dans les locaux de la Maison de la presse sous la présence du ministre de l’Economie numérique et de la Communication M. Harouna Modibo Touré, en présence de la marraine de cette édition, Mme Aissata Cissé, et de plusieurs patrons de presse et de nombreux journalistes.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux discours prononcés respectivement parle ministre Touré et la marraine Aissata Cissé. Dans son intervention M. Harouna Modibo Touré a tout d’abord rappelé l’objectif de cette journée célébrée partout dans le monde et l’importance du thème retenu pour cette année, sachant bien que notre pays sort d’une crise.
Le ministre a salué le rôle que les journalistes ont joué pour sortir notre pays de la crise à travers leurs émissions, leurs articles. Les journalistes ont su mettre le Mali au dessus de tout pendant la crise s’est félicité le ministre Touré. Il a évoqué deux grands chantiers auxquels doit faire face le monde de la presse, notamment la mise en œuvre d’une nouvelle loi sur le délit de presse.
Quant à la marraine, elle a tout d’abord tenu à remercier la Maison de la presse pour cet honneur qui lui a été fait en la désignant comme, la marraine de cette édition de la semaine nationale de la presse. Elle a aussi à son tour rappelé le rôle que joue la presse, surtout en temps d’une crise.
Apres ces allocutions, le micro a été donné au journaliste Adam Thiam pour la présentation du thème << Journalistes et hommes de médias : Devoirs et responsabilités en période de crise>>. Dans sa présentation, il a évoquée deux éléments essentiels : le rôle et la place du journaliste dans la société et le rôle et la responsabilité du journaliste en temps de crise..
Rappelons que la Journée mondiale de la liberté de presse a été instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993 après la tenue du Séminaire pour le développement d’une presse africaine indépendante et pluraliste.
Ce séminaire s’est déroulé à Windhoek (Namibie) en 1991 et a conduit à l’adoption de la Déclaration de Windhoek sur la promotion de médias indépendants et pluralistes.
La Déclaration de Windhoek exigeait l’établissement, le maintien et la promotion d’une presse pluraliste, libre et indépendante et mettait l’accent sur l’importance d’une presse libre pour le développement et la préservation de la démocratie au sein d’un État, ainsi que pour le développement économique.
La Journée mondiale de la liberté de presse est célébrée le 3 mai de chaque année, date à laquelle la Déclaration de Windhoek a été adoptée. Aujourd’hui, dans le monde entier, le 3 mai est devenu l’occasion d’informer le public à propos des violations du droit à la liberté d’expression et le moment de se rappeler que plusieurs journalistes risquent la mort ou la prison en transmettant les nouvelles aux populations.
Achatou Coulibaly