Journée internationale de la liberté de presse :La question de la cohésion sociale des journalistes au centre des débats

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A l’occasion de la célébration le 3 mai de la journée internationale de la liberté de la presse, une conférence-débats a été organisée au siège de l’Assep sous la présidence de Sidiki N’Fa Konaté, ministre de la Communication, porte- parole du gouvernement.

« La presse malienne après 50 ans » tel était le thème au cœur des échanges entre acteurs de la corporation au siège de l’Assep le 3 mai dernier dans le cadre de la journée internationale de la presse. Les débats étaient animés par Mamadou Kaba, journaliste à la retraite et Tiégoum Boubèye Maïga, directeur de publication de ‘’La nouvelle République’’. Les conférenciers ont tracé l’historique de la presse malienne de l’indépendance à nos jours. Ils se sont réjouis des avancées notables enregistrées mais aussi des nombreux défis à relever. Selon eux, pour avoir une presse digne de ce nom, il faut qu’il y ait une cohésion sociale entre les journalistes.

La célébration est un moment solennel pour parler de la presse malienne, a déclaré le président du collectif patronal de la presse, Ibrahima Famakan Coulibaly non sans rappeler les mille et un maux dont celle-ci souffre : manque de matériel de travail, l’insuffisance de l’aide de la presse, l’insécurité sur le plan salarial et physique du personnel… “Si l’on est ensemble, non seulement le gouvernement va nous aider, mais aussi les partenaires“ a déclaré pour sa part le ministre Konaté. Qui, dans une invite à l’ensemble des acteurs à regarder la réalité en face, avait estimé qu’il y a toujours un combat à mener. C’est, dit-il, la création d’entreprises de presse viables en tenant compte des défis toujours nouveaux liés à la globalisation des moyens d’information, aux mutations technologiques qui les pressent, mais aussi aux lancinantes équations du respect des normes professionnelles. Sidiki N’Fa Konaté a souligné les grands chantiers de son ministère. Par ailleurs, il fait observer que la presse malienne n’est plus une presse classique car elle est en train de se féminiser, les femmes commençant à connaître l’importance de ce métier, ce qui est un bon signe.

Ousmane Ballo

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