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 presse Les élections du  28 juillet approchent à grands pas. Chaque département se mobilise pour la réussite de l’événement. Le ministère de la défense et les organes de régulation du monde de la communication se préparent également. Pour la couverture de l’événement, plusieurs dizaines de journalistes sont attendus. Mais n’est pas journaliste qui le veut. Un dispositif est mis en place pour faciliter la tâche aux journalistes professionnels.

 

 

Des autorisations seront données.

La règle, en matière d’accréditation, est la suivante. Les journalistes qui détiennent une carte de presse délivrée par le ministère malien de la communication  peuvent librement circuler sur le territoire national avec leur carte de presse. S’ils désirent faire des photos ou filmer, ils doivent en plus de leur carte de presse, présenter une autorisation de filmer délivrée par le ministère malien de la communication et s’ils vont en “zone sensible”, une autorisation (dans des cas), du ministère malien de la défense.

 

 

Pour les journalistes ne détenant pas une carte de presse malienne, il est impératif, d’obtenir une autorisation au moins du ministère malien de la communication, surtout si ces confrères veulent filmer.

 

 

L’autre impératif est de signaler sa présence au Mali, au ministère de la Communication, pour des raisons de sécurité.

 

 

 

Aucun journaliste étranger n’aura le droit de se rendre à l’intérieur du territoire malien, sans carte de presse délivrée par le ministère malien de la communication, ou sans autorisation.

 

 

Deux journalistes étrangers, viennent de faire les frais de leurs turpitudes. Venant du Niger, ils ont tenté de rentrer au nord du Mali, sans autorisation. Ces journalistes ont été refoulés. La démarche à suivre est donc de demander l’autorisation et d’obtenir tous ses papiers (comme dans tous les pays) avant de venir effectuer son travail.

 

 

 

Reste le cas de plusieurs dizaines de pigistes étrangers attirés par la crise malienne, et qui travaillent en toute illégalité au Mali.  Une enquête officielle révèle que 85% de ces journalistes travaillent dans l’illégalité totale dans notre pays. Le Mali est une terre accueillante, mais il faudra probablement respecter un minimum de nos lois. Mme Dorothée Thiéonot, pigiste pour l’Express, a été comme on le sait expulsée de Gao (nord), par la hiérarchie militaire malienne “pour comportement indécent et tenue indécente vis à vis de certains militaires maliens”. Lorsque l’état-major de l’armée malienne a demandé à Mme Dorothée de quitter la ville de Gao, elle a compris le bien fondé, et n’a pas rouspété.       Bien au contraire, elle a dit “merci” à l’armée malienne de n’avoir pas ébruité “les dessous” de cette expulsion.

 

 

Aux dernières nouvelles, Mme Dorothée dont le professionnalisme laisse à désirer, s’apprêterait à se rendre dans une autre localité du nord du Mali (probablement à Kidal)  pour la couverture des élections. Les consignes strictes ont été donnés aux hommes de troupes, de ne pas parler à cette journaliste qui utilise selon l’état major de l’armée à Gao, des méthodes peu recommandables pour tenter de soutirer des informations à des éléments de la grande muette. “Si elle vient à Kidal sans accréditation, on l’expulse, nous n’avons rien à voir avec elle”, prévient officiellement un membre de la hiérarchie militaire.

 

 

Deux autres journalistes étrangers sont actuellement bloqués entre Mopti et Douenzta. Le véhicule qu’ils ont loué est tombé en panne, et n’ayant pas d’accréditation, aucun officiel ne les prend au sérieux pour leur apporter assistance pour qu’ils exercent leur métier.

Les autorités maliennes réaffirment qu’elles sont pour la totale liberté de presse, mais que dans tous les pays, il y a des règles à respecter.

 

 

Alors, journalistes de tous les pays, mettez-vous en règle avant de travailler au Mali.

 

Seydou Diallo, pour Maliweb.net

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