On dit que le journalisme mène à tout d’où cette ruée sur la profession au Mali. De nos jours, il y a plus de journaux, de radios et d’agences de communication que de journalistes. Le journalisme au Mali, c’est la course effrénée à la recherche des intérêts personnels et sordides. Ce qui fait qu’aujourd’hui, l’éthique et la déontologie sont les choses les moins partagées au sein des entreprises de presse.
Le journaliste apparaît de plus en plus comme un mercenaire. Il ne recule devant rien pour se faire de l’argent. Il dénature les faits, fabrique des bombes, marchande même les articles de ses confrères avant parution et que sais-je encore. C’est pourquoi, d’aucuns estiment que les journalistes sont comparables à des «chiens voraces» qui aboient et qui sautent sur tous les os. Quelle honte ! Face à la rareté des modèles, nous avons perdu les repères du journalisme. Les vrais professionnels sont devenus des opérateurs économiques insatiables qui trahissent tout le monde, ce qui fait qu’ils ont une réputation souillée. Ils ne peuvent plus parlé au nom de la presse. Ils ont laissé le métier entre les mains des mercantiles. Ainsi, comment redorer le blason de la profession ? Voilà toute la question que même les experts n’arrivent pas à résoudre. Bonne célébration de la semaine nationale de la liberté de presse.
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