Intimidation des hommes de media au Mali : Notre journaliste échappe à une tentative d’enlèvement

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L’intimidation des journalistes continue allègrement au Mali. Le comble était au rendez-vous en cette soirée du 4 décembre 2012, avec notre journaliste pris à partie dans un bar dénommé «Montréal» sis à l’Aci 2000 Lafiabougou. Ce bar a été le théâtre d’une scène digne des films westerns de Hollywood, avec des gens qui se disent être des hommes de Kati. Les faits.

Dans les environs de 21 heures, notre journaliste qui était à la recherche d’informations, s’est rendu dans un bar de la place. Il a été abordé par deux jeunes sur l’acheminement des armements dans le pays. A peine a-t-il achevé sa conversation, que trois hommes se pointent avec des menottes pour proférer des menaces à son encontre, lui disant qu’il est un mercenaire envoyé par les ennemis du Mali.

Après une fouille minutieuse de ses pièces, ils l’ont laissé partir. Mais c’était pour certainement le filer pour lui tendre un guet-apens dans un endroit plus propice. Ne se doutant de rien, notre journaliste est parti vers le bar «Damonzon», de Djicoroni. Il fut surpris de voir deux véhicules 4/4 s’immobiliser devant sa moto. Il a voulu sortir sa carte professionnelle, mais ils ont catégoriquement refusé, en le priant de les suivre. « Nous avons besoin de toi à Kati parce que vous constituez un danger pour notre nation. Des mercenaires qui sont à la solde des autres pays». La peur au ventre, le journaliste a haussé le ton en refusant de les suivre. Les enleveurs ont été déboutés de leur sale besogne, grâce au refus des passants qui étaient prêts à en découdre avec des délinquants d’une autre époque. Une manière de dire que le 4e pouvoir est toujours en danger.

Mais du côté des populations, on commence à en avoir marre d’actes pareils et la résistance s’organise de plus en plus contre ceux qui perpétuent des enlèvements et qui se réclament toujours de Kati. Le cas du personnel de l’Apej prêt à donner de sa vie pour protéger la directrice, Mme Sina Damba, est encore vivace dans les esprits. A ce rythme, c’est un autre danger qui menace la stabilité sociale du pays.

Destin GNIMADI 

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15 COMMENTAIRES

  1. Ou ya djè !Ces faux journalistes ont besoin d’une vraie purge car on les paye pour ecrire et dire n’importe quoi 😆 😆 😆

  2. C’ est très très bien pour lui, ces faux journalistes à la solde du fdr, cafo et complices qui sont leurs bailleurs. Eh! tout faire pour salir Kati! heureusement que votre dessein a été bien compris par les patriotes, témoin ces nombreuses réations contre vous!

  3. Pourquoi le gouvernement malien n’élabore pas un plan ce com pour introduire un seminaire de formation pour les journalistes de ce pays ??? De façon gratuite !!! Souvent tu as envie de rentrer dans ton ordi pour aller donner un coup de poing à certains 👿 👿 👿 👿 👿

    • Depuis 8 ans des sessions de formations sont régulièrement faits pour les journalistes sur tout ce que vous pouvez imaginez comme normes.
      Mais , les mauvaises pratiques ont la vie dure.Peu de journalistes sont payés en fin de mois.Ils se promènent d’hotel en hotel pour s’inscrire sur les listes de présence et couvrent le seminaire contre votre gré.Gare à vous si vous leur disez de sortir.Le billet suivant vous sera consacré.
      En plus, ces journalistes constituent des armes de mains des politiciens qui les utilisent contre leurs adversaires politiques.

      • C’est du journALCOOLISME…
        La raction de Moboto continue de me faire rire…
        😆 😆 😆 😆 😆

      • je propose une nouvelle loi imposant des sanctions finacières dissuasives. Comme cela, ces nullards ne vont pas s’offusquer si on veut les mettre en prison: on leur coupera juste les vivres :mrgreen: 😆 😛 😀

  4. Des vaurients qui se promenent de bar en bars,et viennent raconter du n’importe quoi, soit disant qu’ils sont journalistes(journalcole).

  5. En tout cas, ce qui me plait, c’est que la population en a marre de ces “hommes courageux” qui enlèvent des paisibles civils, soulards ou non, au lieu d’aller chasser les envahisseurs et assasins dans le Nord.

    Maliens, maliennes, levez vous. N’attendez pas après la justice… car jusqu’à présent, aucun de ses auteurs ni détracteurs n’ont été inquiétés pas la justice.

    • Je pense qu’il faut faire preuve de discernement: c’est rop facile de TOUT mettre sur le dos de Kati? Quelles preuves detient le Journal?

  6. Faire le tour des bars pour recolter des infos sur l’acheminement des armes? Je ne savais pas que c’etait les barmen qui convoyaient les armes. Mais ce qui est sur, vu la qualite des articles de ce journal, je sais maintenant qu’ils sont ecrits par des soulards.

    • “Montréal”; “Damonzon”; il pourrait aussi aller à la “Poule Verte” à Koutiala :mrgreen: 😆 😛 😀 pendant qu’il y était. Ce gars faisait son tour des bars et on veut nous faire croire qu’il faisait son boulot de journaliste. de nos jours, même si ta Jakarta subit une…crevaison, on dira que c’est un sabotage de Kati :mrgreen: 😆 😛 😀

      • Je te jure! Ces “journaleux” à la c.on écrivent n’importe quoi pour essayer de faire sensation ou dénigrer les forces de sécurité gratuitement. Franchement, il y a des “journaleux” qui feraient mieux d’écrire des nouvelles ou des romans de fictions plutôt que des torchons qu’ils appellent articles.

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