Interpellation de Saouti Haïdara : Les associations et organisations professionnelles de presse condamnent vigoureusement

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Suite à l’interpellation par la sécurité d’Etat de notre confrère, Saouti Haïdara, Directeur de publication du quotidien, “L’Indépendant”, le mercredi 16 mai 2012, nous associations et organisations professionnelles membres de la presse du Mali réunies en assemblée générale extraordinaire.
Vu la déclaration universelle des droits de l’homme, Vu la Constitution malienne du 25 février 1992, Vu la loi portant délits et régime de presse,
1-Condamnons avec la dernière rigueur  l’interpellation des journalistes dans l’exercice de leur métier pour quelque motif que ce soit par la sécurité d’Etat, 2-Réaffirmons  notre engagement au respect et à la sauvegarde de la liberté de presse au Mali, 3-Rappelons que la liberté de la presse consacrée par la constitution de 25 février 1992 ne saurait être remise en cause par quelque méthode que ce soit, 4-Dénonçons la mise sur écoute systématique des journalistes, 5-Dénonçons la violation du secret de la communication, 6-Interpellons le gouvernement sur la sauvegarde  de la liberté de presse et la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier.
Cette interpellation, la seconde du genre en une semaine, met à nues  les méthodes policières aux antipodes de la démocratie et de la liberté de presse utilisées par les autorités actuelles (la présidence de la république, le gouvernement et la junte militaire). Ces méthodes illustrent éloquemment les tentatives d’intimidation et de musèlement de la presse pour des intentions inavouées. En effet, le samedi dernier, deux officiers des services de renseignements sont venus interpeller Birama Fall, le Directeur de publication de “Le Prétoire”. L’interpellation qui a duré  plus de 4 heures d’horloge aurait comme motif la détention par le journaliste d’une information relative à l’existence de prétendus charniers suite aux évènements du 30 avril dernier. Face à ces dérives attentatoires à la liberté de la presse et à l’exercice du métier de journaliste, nous organisations professionnelles de la presse :
En appelons à l’unité d’action de l’ensemble des hommes et des femmes de media pour la défense de la liberté de la presse et la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier. Vive la liberté de la presse ! Vive la démocratie ! Vive le Mali !

Le  président de la Maison de la presse
 Makan  KONE

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4 COMMENTAIRES

  1. Tenez bon mon frère car il n’ya que la verité qui fait peur ,vous devez continuer à faire votre travail d’information car tout le monde n’a pas les moyens d’avoir internet afin de s’y impregner des nouvelles du pays mais sur papier beaucoup ont le moyens ,vous ne devez pas avoir peur de dire la verité car ce sanogo n’a rien compris de la democratie sinon il n’allait pas agir ainsi en essayant d”intimider les politiques et les journalistes .
    IL a été le premier a violé ce fameux accord cadre auquel il teint tant et dans ce accord il n’a nullement été question de convention ou quoi que cesoit de ce genre ,les militaires doivent retourner dans les casernes et laisser la constitution geré la politique parce qu’ un militaire ne connait que les armes et la force et ce comportement de ces derniers jours en dit long sur la pratique de ce sanogo qui se croyait dèjà president de la republique du Mali .
    Une fois de plus Bravo et Merci

  2. Malheur à ceux qui pensent qu’ils arriveront à rétablir l’ordre ancien, pardon l’ordre constitutionnel,qui n’était en réalité qu’une anarchie.
    Le vent du changement a soufflé au Mali et personne ne peut l’arrêter.

  3. Ne raconte pas des bobards. Nous ne somme pas à l’époque dictatorial, nous sommes au 21è siècle. c’est sûr que la liberté de presse doit être respecter et nul ne peut être arrêté arbitrairement dans l’exercice de sa fonction quelque soit le motif. Je demande à sanogo et à son groupe de retourner dans leur caserne et faire face au problème du nord. Ils ont divisé ce pays tant apprécié par l’extérieur, pays de l’hospitalité et de la paix. Nul ne veut le mali de sanogo, mêmme les maliens ne veulent plus du mali de sanogo. l’armée est divisée; la societé civile est divisée ; les politiciens sont divisés; les travailleurs sont divisés; la jeunesse est divisée; les femmes sont divisées; les religieux sont divisés. Ou est l’application de son discours tant apprécié par la population le jour du coup?

  4. meme demain si vous racontez du n’importe quoi c’est a dire des informations sans tete ni queue a vos pauvres lecteurs vous serez interpeller. chiiiiip

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