Inculpé pour publication de fausses nouvelles : Notre confrère Boukary Daou déféré hier à la prison centrale

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Comme nous l’avions annoncé dans notre parution d’hier lundi, notre confrère Boukary Daou, Directeur de publication du quotidien “Le Républicain” a comparu le même lundi devant le procureur du tribunal de première instance de la Commune IV, après avoir passé le week-end dans les locaux de la Brigade d’Investigation Judiciaire (BIJ). A l’issue de l’audience, il a été placé sous mandat de dépôt sur l’ordre du procureur et déféré à la prison centrale de Bamako Coura.

Boukary Daou
Boukary Daou

Selon des sources proches du dossier, il est inculpé pour «incitation des soldats à la révolte et pour publication de fausses nouvelles» (articles 35 et 37 de la loi sur la presse). Son procès est prévu pour le 16 avril prochain au tribunal de première instance de la Commune IV.

Selon un membre du conseil de crise institué après son interpellation, la bataille est loin d’être terminée dans cette affaire.

“Nous allons peut-être changer notre stratégie, mais nous irons jusqu’au bout pour que notre confrère puisse être libre.  Nous allons organiser aujourd’hui  même une conférence de presse pour dévoiler notre méthode de lutte” nous a confié notre confrère Kassim Traoré de la radio Klédu et membre du conseil de crise.

Rappelons que Boukary Daou a été arrêté le 6 mars dernier pour avoir publié et commenté la lettre ouverte d’un certain “Capitaine Touré” protestant contre les avantages accordés au capitaine Amadou Haya Sanogo par le Président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré. Ladite lettre est intitulée : “Les soldats au front révoltés par les avantages accordés au Capitaine Sanogo”. 

Interpellé par la Sécurité d’Etat, il a passé huit jours dans ses locaux avant d’être transféré, le 14 mars dernier, à la Brigade d’Investigation Judiciaire (BIJ) d’où il a été placé sous écrou à la Maison d’Arrêt et de correction de la capitaine.

Affaire à suivre

                                                                           A.B. HAIDARA

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5 COMMENTAIRES

  1. Le ridicule ne tue pas en Afrique :
    1-Qui avait accusé le savant inter planetaire d’avoir payé des soldats et Officiers ? Qui sont ces soldats et ces Officiers ?
    2- Qui disait qu’un député avait payé un soldat pour l’assassiner ? Qui est ce député ?
    3- Un journaliste dit qu’un capitaine est mécontent .
    QUI EST PLUS COUPABLE QUE QUI DANS LE PAYS DES MENTEURS.
    Je sais que la France pour la sécurité des ressortissants pose l’équation suivante :
    1- Trouble à Bamako = possibilité d’infiltration des djiadistes ;
    2- Infiltration = Ménace des étrangers Occidentaux;
    3- Tuer le Nègre responsable des troubles .
    NOTRE PAYS EST SOUS TUTELLE , FAISONS ATTENTION

  2. Espèce de chien . Le temps ATT est fini . Prendre de l’argent et raconter des histoires sur les papiers pour des fins personnelles est terminé . La prison sera bien pour toi . ça va te permettre de deviser un peu ce que tu a appri a l’école du journalime .

  3. S’il est vrai, que l’information vient d’un certain Touré de l’armée, qu’il essaye de voir ce dernier pour savoir la véricité ou pas de ce qu’il a avancé? D’autant plus que c’était une lettre ouverte, à mon avis la source est vérifiable, mais je suis sûre avec les manèges de Sanogo et de sa marionette Dioncounda, ils n’ont mêmes pas fait des investigations pour connaitre de ce qui a été dis ou pas.

    • justement NOMOKO ce apres avoir verifier kil nya pas eu de source fiable.cause pour laquelle il est transféré pour etre jugé. a cette periode de crise pourkoi donné des fausses info et poussé a la revolte

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