Ibk et la justice française : L’acharnement des médias français

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Médiapart : un média à part, guidé par le quai d’Orsay fait de l’ingérence au Mali
Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita

En visite d’Etat de deux jours chez nos ancêtres les Gaulois, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta a eu droit à un accueil très glacial de la part des médias français. De gros titres sur le Président qui donnent l’impression d’un réel acharnement contre la personne d’IBK.

Au lieu de situer cette visite historique, nos confrères français de Médiapart et de RFI ont tout fait pour ternir l’image du Chef de l’Etat avec l’histoire de la prétendue affaire de corruption d’agent public étranger qui vise Michel Tomi, dans laquelle IBK et Ali Bongo sont cités. Médiapart va jusqu’à titrer que le Président est cerné par les juges anticorruption de la France. A la conférence de presse conjointe avec François Hollande, une journaliste de RFI est revenue sur la question en voulant déstabiliser IBK. Ce dernier n’est pas passé par mille chemins pour rétorquer à la journaliste qu’il est serein et bien droit dans ses bottes. Il a dit ne pas vouloir se laisser distraire par des petits plaisantins.                  Selon le Président, ladite affaire est un faux débat, car il reconnait avoir des relations d’amitié avec le Corse Michel Tomi, mais n’a jamais eu des relations d’affaires avec lui.

Mais à quoi jouent les médias français ? C’est la question que beaucoup se sont posée, car on ne peut comprendre que c’est de la visite officielle du Chef de l’Etat que les médias français profitent pour jouer aux trouble-fêtes. Nombreux sont ceux qui pensent que leurs agissements répondent à une seule logique, celle de rappeler au Président IBK qu’un dossier sulfureux est contre lui dans ce pays. D’autres voient en cela de l’intimidation de vouloir toujours maintenir IBK sous le contrôle du Quai d’Orsay à qui il doit obéir au doigt et à l’œil comme à l’époque coloniale.

Une chose est sûre, les agissements de ces médias sont très curieux et ressemblent beaucoup à de l’acharnement contre le Président IBK. Heureusement que Médiapart, lui-même, reconnait que la justice française va devoir calmer ses ardeurs et prendre son mal en patience, car tant qu’il reste Président de la République du Mali, on ne peut rien lui faire. Si la France a eu à interpeller l’ancien ministre de la défense, Soumeylou Boubèye  Maïga, qui a séjourné deux jours dans les locaux  de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) de Nanterre, du 2 au 4 octobre 2014, sans que cela ne crée une brouille diplomatique entre nos deux Etats, elle peut toujours continuer ses petits jeux sournois, mais IBK et le Mali ne méritent pas ça de sa part. Quelle serait la réaction de la France si une telle chose se produisait chez nous ?

Harber MAIGA

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