La Présidente du Parlement panafricain (PAP), la Tanzanienne Gertrude Mongella, au cours d”un déjeuner de presse avec les journalistes venus d”un peu partout en Afrique s’est réjouie de la mise en place du Parlement qu’elle préside. Selon ses dires, "le PAP est plus que capable d”avoir des instruments juridiques, suite à l”expérience d”éminents avocats, car il faut une harmonisation de la législation pour permettre une meilleure circulation des personnes et une meilleures intégration des peuples du continent".
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Car l”expérience professionnelle des parlementaires est un réel atout. «Ils ont une très bonne formation, puisqu”ils sont constitués d”enseignants, de professeurs, d”ingénieurs et d”avocats. Depuis la création du PAP, au niveau pratique, ils collaborent constamment, entre parlementaires issus des parlements nationaux et les expériences sont partagées».
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Mme Mongella a chaleureusement remercié les médias, surtout les radios, qui sont des partenaires importants dans le domaine de transmission des messages, car les Africains sont éparpillés un peu partout dans le monde et qu’il y a un problème d”accès aux autres moyens d”information tels que l”internet, la télévision et les journaux.
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"Les médias nous permettent de mieux nous faire connaître, car notre mission est de représenter les peuples africains et de les écouter", ajoutera la Présidente.
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Mme la Présidente a aussi souligné le fait que les Africains commencent à mieux se faire connaître, suite au travail mené en dehors de leur continent. Elle évoqué le Fonds spécial lancé en 2006 en présence de l”ancien président sud africain Nelson Mandela "qui est un symbole pour le développement du PAP" a-t-elle rappelé.
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L’un des problèmes prioritaires à résoudre au plus tôt est la mise sur pied d’un service de recherche, de documentation et d’une bibliothèque. il faut aussi se doter d’un service juridique compétent et recruter des personnes qualifiées dans les différentes questions pour le PAP "nous ne pouvons pas nous permettre des erreurs".
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Suite aux questions posées par les journalistes, Mme Gertrude Mongella a, entres autres, répondu que le problème de transition était juste de pouvoir mettre en place le PAP. Mais, aujourd’hui, elle assure que le PAP est prêt et qu”ils ont tout le savoir faire nécessaire pour qu’il fonctionne normalement.
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S”agissant des élections, et concernant les différents systèmes de vote existants, elle estime qu” "il faut une harmonisation. Nous allons voir comment promouvoir le pouvoir législatif. Il faut un suffrage législatif et universel" a rappelé la Présidente.
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Se prononçant sur le financement européen, elle a rassuré l’auditoire en affirmant que la volonté politique existe, puisque 48 chefs d”Etat ont approuvé la création du PAP, mais qu”il y a encore un problème de ressources. A ce propos, elle laissera entendre que "d”autres organisations sont plus dépendantes que nous. Les fonds les plus importants proviennent de l”Union Africaine. Sur les 33 millions de dollars que nous devions recevoir, nous n’en avons eu seulement que 18". Pour terminer, Mme Mongella ajoutera que le PAP ne pourra bien fonctionner que s’il reçoit les fonds extérieurs promis.
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Fatoumata Mah THIAM DOUMBIA Envoyée spéciale
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Le souci du Développement
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Dans le cadre des travaux de la 8e session ordinaire du Parlement panafricain, qui a ouvert ses travaux depuis le lundi 15 octobre 2007 à son siège à Johannesburg, une conférence de presse a été donné vendredi dernier à l”intention des médias, suite aux deux jours d”échange entre le Parlement européen et le Parlement panafricain en vue de la préparation du sommet de Lisbonne au Portugal, qui se tiendra en décembre prochain.
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Pendant deux jours, une mission du Parlement européen, qui assiste à cette 8e session ordinaire s”est entretenue avec des membres du Parlement panafricain, pour voir comment mettre en œuvre le programme de la réunion de Lisbonne sur la coopération Union Européenne / Afrique qui se déroulera dans deux mois.
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Les deux jours d”échange entre les deux parlements, européen et panafricain, ont permis d”élaborer un document commun qui sera, en principe, soumis aux deux parlements pour approbation.
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En attendant, Michael Gahler, Vice-président de la Commission des affaires étrangères du Parlement européen et premier Vice-président chargé de la coopération Union Européenne / Afrique et Marwick Kkhumalo, Président du comité ad hoc chargé de la coopération avec le parlement européen, tous deux rapporteurs de la Commission chargée de la coopération, des relations internationales et de la résolution des conflits ont, tour à tour, indiqué que lors de ce sommet les questions portant sur l”immigration et la fuite des cerveaux seront notamment abordées. Ils ont conclu le point de presse en réaffirmant combien il était important que le Parlement européen et le Parlement panafricain soient présents à ce sommet qui sera consacré principalement au développement de l”Afrique.
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Fatoumata Mah Thiam Doumbia
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