Hommage aux infatigables combattants de la liberté de la presse

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Ils sont nombreux les hommes politiques et les défenseurs des droits humains qui ont affiché avec courage et détermination, de manière ostensible, leur sympathie et leur compassion envers les hommes des médias hier dans leur marche de protestation sur la primature. A ces ” camarades de lutte ” pour une presse libre et respectée, les hommages du quatrième pouvoir.

Iba N’Diaye et Ousmane Sy

our protester contre l’agression des journalistes Abdrahamane Kéita et le doyen Saouti Labass Haïdara, les hommes des médias ont crié fort hier leur ras-le-bol. Ils ont battu le pavé du siège du Quotidien L’Indépendant jusqu’à la primature sise à la Cité administrative. Si les journalistes étaient en première ligne, il faut saluer la mobilisation de ces hommes et femmes qui ont abandonné leurs multiples occupations pour répondre à l’appel des médias maliens.
La présence remarquable des acteurs politiques, des députés, des responsables des organisations de la société civile a, il faut le souligner, apporté du baume au cœur des journalistes, animateurs, imprimeurs et autres collaborateurs des entreprises de presse.
Ali Nouhoum Diallo de l’ADEMA et de la COMODE, Me Mountaga Tall et Dr Amadou Sy du CNID-Faso Yiriwa Ton, Iba N’Diaye de l’ADEMA, Djiguiba Kéita dit PPR du PARENA, Mamoutou Thiam de l’ADEMA et de l’AMS-UNEEM, Ousmane Sy de l’ADEMA et son épouse, Mme Sy Kadiatou Sow, Mamadou Sissoko de l’URD, Mme Salimata Ouattara de l’ADEMA, Me Mamadou Gakou de la COPP, les députés Boubacar Diarra et Fanta Mantchini Diarra du CNID, Arsiké Touré du PDES, Me Alassane Diop du Barreau, Abraham Bengaly de l’ODHP, des représentants de l’UNTM, des jeunes de l’association ” Plus Jamais ça ” et bien d’autres personnes ressources ont répondu présentes. Malgré leur âge, ils ont bravé le chaud soleil de cette mi-journée, transpirant à grosse goutte de sueur pour dire non à la violence à l’encontre des journalistes. Ils n’ont pas hésité à parcourir les cinq kilomètres aux côtés des journalistes pour aller dire leur colère, leur déception aux autorités. C’est bien dans l’épreuve qu’on reconnaît ses vrais amis.
La preuve a été donnée par ces infatigables combattants de la liberté.  Parmi ces acteurs politiques, nombreux sont ceux qui sont régulièrement critiqués dans les colonnes des journaux, dans des éditoriaux et autres éditions des radios privées de la place. Ces critiques constructives, sans aucune animosité, sont de nature à aider les hommes politiques à entendre la voix du peuple. La presse faisant partie intégrante de ce peuple dont ils sont censés être les leaders, les dirigeants de demain.
Les tortionnaires et les oppresseurs de la presse doivent comprendre que les journalistes ne sont pas leurs ennemis. Ils ne visent que le bien-être du pays, le bien commun de tous. En brandissant la menace de mort aux hommes des médias, ils retardent la résolution de la crise dont tout le monde souffre. Il faut donc enterrer la hache de guerre et fumer le calumet de la paix. Plus jamais ça !
Bruno Djito SEGBEDJI

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12 COMMENTAIRES

  1. Tous des intellectuels -hypocrites! Ils étaient où tous ces soit disant défenseurs de la liberté de presse quand Cheick Oumar Konaré fut tabassé sous Alpha Oumar Konaré, quand Hamidou DIARRA dit « Dragon » était bastonné ou quand Sori de Moti était frappé sous ATT…la liste est longue s’agissant des cas de journalistes agressés en ces temps là! Récemment c’est Radio KAîRA qui a été incendié à Bamako d’abord, puis à Koutiala. Mais on n’a jamais assisté à un tel levé de boucliers! Alors y a-t-il deux poids deux mesures? Je pense à mon avis et en tant que simple lecteur que par là même vous vous décrédibilisez en manifestant ainsi! Et dire que tout ceci est fait pour des soûlards et corrompus en plus! Dans ce pays on sait qui est qui! Foutez nous la paix pour que les honnêtes citoyens travaillent!

    • PAR E QUE LA RADIO KARIRA EST POUR UN B/AT/ARD CEST PAS INPORTANT MAEME LUI SERAIT NEUTRALISE CEST LE MEME GROUPE QUE SANO/GO DONC SA/NOG/O EST PERSONNA NOM GRATTA AU MALI IL EST MOITIER ANE ET MOITIER ZEBRE 😆 😆 😆 😆

  2. honte à Moussa et Kruma, 2 têtes du même serpent. Ils ont tout simplement oublié que de dire que Kayra ne fait pas de journalisme mais véhicule la haine comme radio mille collines et que malgré cela elle et ses animateurs sont mieux protégés que les institutions de la République aujourd’hui par des militaires hyper armés pendant que ce sont les mêmes militaires qui enlèvent , tabassent et emprisonnent les autres. on a vu dans ce pays au nom de la liberté de la presse , laisser une radio comme Kayra insulter grossièrement pères et mères des responsables sans jamais être inquiétés . La presse a marché hier sans distinction, il s’agissait d’une marche pour et par la presse , pourquoi Kayra n’était pas là? ❓ ❓

  3. Oh, mon Dieu!!! Les bourreaux d’hier sont à la recuperation. C’est tout simplement regretable, cette tentative de recuperation par des politiciens. Je me demande où étaient ces grands politiciens, democrates et defenseurs des acquis du 26 mars 1991 lorsque Cheick Oumar KONARE, animateur de l’article satirique le “Billet” fut enlevé, tabassé et son vehicule calciné sous Alpha Oumar KONARE? N’est ce pas que le jeune KONARE a decidé, le lendemain de son agression, de faire ses adieux à la plume. Ils étaient où nos fervents defeseurs de la liberté de la presse, lorsqu’il y a seulement deux ans, Hamidou DIARRA dit dragon, journaliste de la radio Kledou fut enlevé, tabassé et laissé pour mort?
    Il ne doit pas y avoir de malien de première et de seconde zone. Les libertés fondamentales doivent être egales pour tous. Que Dieu sauve le Mali.
    Je souhaite prompt retablissement à Messieurs Haidara et Keita et en appelle à la vigilance et à la serenité des journalistes et de tous les maliens.

  4. Honte aux agresseurs qui perturbent la quiétude du pays.Tout en condamnant fermement ces agressions inacceptables, je demande aux autorités, que les auteurs et leurs complices soient recherchés, trouvés et châtiés avec la plus grande fermeté.
    Cependant il est vrai que la presse doit être libre pour pouvoir jouer tout son rôle dans la consolidation de la démocratie, mais elle doit tenir compte de la crise que le pays traverse en ces moments. La presse doit contribuer plutôt à apaiser la tension au lieu de se mettre à insulter, à dénigrer des responsables.Cela ne résous pas déjà le problème que nous vivons.Sinon beaucoup de journalistes ont déjà été nommés chargés de mission dans les départements ministériels.
    Journalistes ou pas journalistes, nous sommes et demeurons tous des maliens (parents, amis, connaissances etc). Soyons forts et unis pour sauver notre commune NATION. Que DIEU sauve le MALI

  5. Tous des hypocrites! Ils étaient oû tous ces soit disant défenseurs de la liberté de presse quand Cheick Oumar Konaré fut tabassé sous Alpha Oumar Konaré, quand Hamidou DIARRA dit « Dragon » était bastonné ou quand Sori de Moti était frappé sous ATT…la liste est longue s’agissant des cas de journalistes agressés en ces temps là! Récemment c’est Radio KAîRA qui a été incendié à Bamako d’abord, puis à Koutiala. Mais on n’a jamais assisté à un tel levé de boucliers! Alors y a-t-il deux poids deux mesures? Je pense à mon avis et en tant que simple lecteur que par là même vous vous décrédibilisez en manifestant ainsi! Et dire que tout ceci est fait pour des soûlards et corrompus en plus! Dans ce pays on sait qui est qui! Foutez nous la paix pour que les honnêtes citoyens travaillent!

  6. Les journalistes sont instrumentalisés par les politiciens qui ont perdu le pouvoir depuis le 22 mars pour s’acharner sur l’Armée toute entière. Au lieu d’accompagner et soutenir moralement comme le fait tous les pays développés (comme les USA, la France, la Russie… en temps de guerre), une grande partie de la presse (payée et entretenu par l’argent volé des cadres-politiens) se sont tromper de combat; au lieu parler des calvaires quotidiens des nos populations du Nord (en effet il faut tjours chercher l’infos à travers des medias internationaux qui ont beaucoup de sympathie voir de complicité avec les rebelles) pour avoir des nouvelles du Nord. Le journaliste malien à tendance à devenir un politicien tout court.

  7. Ou est Mariko, le champion de la contestation? Chers compatriotes, les loubards en tenue militaire, les fuyards de Tessalit, de Gao, Kidal, Tombouctou, Menaka, Lere ne peuvent effrayer personnes. Ils perdent leur temps. La presse malienne vit et vivra qu’on le veuille ou non.

  8. Marche de la honte. Grace aux journalistes maliens de l´interieur que nous sommes desinformés. Au mali on a toujour été mieux informé de bouche á oreille et desinformer par les journalistes. La lutte contres les faux diplomes, l´alliance CEDEAO, rebelles et occidents contre le mali. GMT, AOK et ATT ont tous regnes et quitter sans que la presse nous information de l´etat des finances: audit des comptes de l´état. Mainteant que leurs financier sont menacés par la loi, ils se mettent a critiquer l´etat.
    La presse doit savoire que null n´est au decus de la loi et leur libertés d´expression se limite là oú elle commence à nouire l´interrêt de l´etat et non d´un voleur.
    Je condane toute agression physique et verbale contre n´importe qui que se soit. Je condane egualement l´insitation à la violance que la presse elle même est a la base.

    • faux malien le chien aboie la caravane passe le jour où tu pourra empêcher le soleil de briller alors tu pourra museler la presse
      en avant pour l’achèvement de la révolution de mars 1991

  9. C’est grâce aux journalistes maliens que nous qui sont à l’extérieur du pays peuvent être informés et prendre le poulx sur tout ce qui se passe au Mali, ayant la possibilité de lire et entendre une varieté de points de vue et de perspectivessur la situation.
    Avec le muselage de la liberté d’Expression à l’ORTM depuis le putsch, c’est surtout grâce aux acteurs des médias indepéndants et silonnent le territoire que nous avons la possibilité de faire l’analyse de la situation mouvementée et complexe qui change et évolue (espérons-le) à tous les jours. Nous remercions ces hommes et ces femmes pour leur indéfatigable travail d’ethique dans la face du danger qui les guette. Les autorités au pouvoir doivent à tout prix défendre la liberté de presse au Mali : c’est le moteur et l’essence même d’une véritable démocratie, que cela soit en Afrique ou ailleurs dans le monde.

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