Haute autorité de la communication : Concertations pour une meilleure régulation

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Une délégation du Conseil supérieur de la Communication du Burkina Faso (CSC), était à la Haute autorité de la Communication, (HAC), le mercredi passé pour s’inspirer des outils de régulation des médias de cette institution malienne.

La visite du Conseil supérieur de la Communication du Burkina Faso à la HAC, a été l’objet d’une rencontre entre deux institutions à qui a été confiée la mission de régulation des médias dans leur pays respectifs.

Reconnue pour avoir déjà expérimenté un certain nombre d’outils de monitoring du système marocain, que le Burkina Faso s’apprête à mettre en œuvre, notamment la régulation de façon générale sur toute l’entendue du territoire, le CSC du Burkina a jugé opportun de venir s’abreuver à la source de cette institution malienne. Son but est de s’inspirer d’elle pour mieux faire la régulation sur l’ensemble des médias Burkinabés.

“Nous venons à vos côtés en tant que des étudiants pour voir ce à quoi nous nous engageons, c’est-à-dire le monitoring du système marocain, car au jour d’aujourd’hui, nous avons un certain nombre de médias à réguler chez nous”, a expliqué la cheffe de la délégation, Mme Eugenie Ouattara Yaméogo Séraphine.

Le CSC a souhaité ainsi, prendre des précautions pour mieux s’approprier de ces outils et pouvoir mieux faire la régulation sur l’ensemble des médias sous sa responsabilité avant qu’ils ne soient opérationnels.

La cheffe de la délégation a remercié la HAC d’avoir consenti à ouvrir ses portes pour elle et sa délégation et de leur permettre d’apprendre beaucoup d’elle en vue de pouvoir faire le premier pas dans la prise en charge des outils de régulation qui est le matériel de monitoring HMS marocain.

Pour sa part, le président de la HAC, Fodié Touré, a salué cette visite de la délégation du CSC au Mali. Selon lui, nos deux pays traversent des situations difficiles qui peuvent à l’occasion être accentuées par les médias. “Nous avons des situations quasi similaires, des pratiques quasi similaires, nous partageons la même culture juridique, la même culture administrative par rapport à l’approche que nous avons de la régulation”. “Nous partageons également le G5 sahel qui fait que nous avons des préoccupations communes”, dit-il.

A cet effet, le président Fodié Touré, a rassuré la délégation par rapport aux dispositions prises pour que rien ne puisse lui échapper du cadre institutionnel et juridique de la HAC. Que rien ne puisse l’échapper en ce qui concerne le cadre législatif et réglementaire qui régit la mission de la HAC.

Pour finir, il s’est dit déterminé de faire en sorte que la délégation burkinabé se sente chez elle et que tout soit mis en œuvre pour qu’elle puisse profiter de l’expérience de la HAC et qu’en fin de la mission qu’elle puisse être satisfaite de venir au Mali.

Ibrahima Ndiaye

 

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