Depuis quelques temps, des confrères sont interpellés, d’autres sont même enlevés puis rossés pour leur « liberté » d’expression. A notre avis, ce genre de comportements, n’honore pas le pays qui traverse l’une des crises les plus graves de notre existence. « Mali Demain » ne saurait cautionner de tels agissements alors que les pouvoirs publics ont toutes les cartes pour rappeler à l’ordre la presse.
Aussi, est-ce le moment de procéder à telles « corrections » ?
Est-ce aussi normal que nous nous comportions autrement pour se trouver nez à nez avec nos gouvernants ?
Nous pensons loin de se passer pour des donneurs de leçons, la presse doit faire son mea culpa car depuis quelques temps, nous avons cessé d’être crédibles aux yeux des citoyens foulant aux pieds la déontologie tout en mettant entre « griffes » les souffrances de nos populations vivant au nord. Pour se faire, nous devons continuer à cultiver l’espoir du citoyen et aux gouvernants de savoir gérer des errements de ce genre avec « intelligence et tact ».
La rédaction
