A travers le Cabinet d’étude de Me Cheick Oumar Konaré, Avocat à la Cour, Bassidiki Touré, président de l’ASSEP, candidat désigné par ses pairs à siéger à la Haute autorité de la Communication, a saisi la Section administrative de la Cour suprême pour l’annulation du décret n°0958/PT-PM du 31 Décembre 2021 du Président de la Transition du Mali. Sa plainte a été reçue le 28 février 2022 sous le n°0667 au Greffe de la Cour Suprême.
À la suite d’une réunion tenue à la Maison de la presse, le jeudi 24 février 2022, les Organisations professionnelles de la presse et de la Communication ont examiné le décret n° 2021- 0958 du 31 décembre 2021 portant nomination des membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Lors de cette rencontre elles ont porté à l’attention de l’opinion nationale et internationale leurs réserves et leurs incompréhensions sur l’absence de Bassidiki Touré, Président de l’ASSEP, un élu au même titre que Bechiry Diop et Mme Ramata Dia.
En effet, Bassidiki Touré est un citoyen malien qui jouit de ses droits civiques reconnus par les autorités compétentes en la matière, selon le communiqué des faitières. Selon toujours les Organisations professionnelles de la presse, le Mali étant un Etat droit avec une Constitution qui consacre comme sujets de droit l’Etat et les citoyens, les Organisations professionnelles de la presse et de la communication demandent au Gouvernement la relecture du décret cité pour prendre en compte les résultats du vote du 24 novembre 2021, conformément au Procès-verbal du constat d’huissier établi et validé.
Les Organisations professionnelles de la presse et de la communication, tout en souhaitant une suite favorable à leur demande, se réservent le droit d’utiliser les moyens de droit prévus dans les textes de la République du Mali. C’est ainsi que Bassidiki Touré, Président de l’ASSEP, à travers le Cabinet d’étude Me Cheick Oumar Konaré, Avocat à la Cour, a saisi la Section administrative de la Cour suprême pour l’annulation du décret.
Tous les regards sont désormais tournés vers la section administrative de la Cour suprême pour trancher cette affaire qui met, aujourd’hui, en branle les Organisations professionnelles de la presse et de la communication.
AMTouré