Interpellé le mercredi 21 février 2018 par les autorités maliennes, les trois journalistes de Maliactu.net, Salif Diarra, Aliou Hassèye et Issa Coulibaly sont tous libres. Le vendredi 23 février 2018, après deux jours dans les locaux de la Brigade d’investigation judiciaire et de la Brigade des mœurs, Salif Diarra, Aliou Hasseye et Issa Coulibaly ont été présentés au procureur du tribunal de première instance de la Commune III. Hasseye et Coulibaly sont ressortis libres du bureau du procureur, mais Diarra restait toujours sous le coup de l’interpellation, la justice ayant demandé « des enquêtes plus approfondies » le concernant. Ce n’est qu’hier, lundi 26 février 2018, dans l’après-midi, aux environs de 17heures que Salif Diarra a recouvré la liberté après son audition pendant plus de trois heures par le juge d’instruction du 4ème cabinet du tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako. Pour l’instant, notre confrère, Salif Diarra est libre mais la procédure continue, car, il est toujours sous contrôle judiciaire.
La journée d’hier fut intense pour les journalistes épris de paix, de justice, de liberté d’expression, d’opinion et de presse. Et pour cause, l’audition du journaliste Salif Diarra de Maliactu.net se tenait au tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako. Pour la circonstance, ladite juridiction a été prise d’assaut par les hommes et les femmes de medias avec à leur tête le président de la Maison de la presse du Mali, Dramane Aliou Koné (DAK) depuis le matin à 9 heures. A ce stade, les journalistes dénonçaient la forme de l’interpellation des confrères et exigeaient la libération pure et simple du journaliste Salif Diarra. Se sentant menacé par le nombre de journaliste qui devenait de plus en plus impressionnant, le Procureur de la République du Tribunal de la commune III du district de Bamako, Dramane Bandiougou Diawara accompagné de trois gardes est venu dire aux journalistes dans la cour du tribunal d’éviter les attroupements tout en faisant savoir qu’il est disposé à recevoir quelques journalistes. Ce qui fut fait aux environs de 10h 30 mn. Au cours de sa rencontre avec la presse dans son bureau, le procureur a fait savoir que Salif Diarra n’est pas arrêté en tant que journaliste mais pour un délit de droit commun. A ses dires, il y a trois chefs d’accusations reprochés à Salif Diarra: chantage, extorsion illégale de fonds et atteinte à l’intimité privée. Aux dires du Procureur, l’affaire remonte en novembre 2017 où une plainte d’un élu d’une localité du nord a été reçue par rapport à une vidéo dans laquelle il « est nu en plein ébat sexuel ». Selon le procureur, l’élu était sur le point de se suicider. Ainsi, l’enquête ouverte, dit-il, a abouti à l’interpellation de Salif et deux de ses collègues. Présent au tribunal de la commune III de Bamako, le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné a dénoncé la violation de la forme de l’interpellation. «Malheureusement nos confrères ont été interpellés comme des bandits. Dans la forme, la loi a été violée. Ils ont été enlevés et non arrêtés. On a constaté la violation des droits de nos confrères, cela est à dénoncer », a souligné DAK aux environs de 12h 50mn devant la porte du tribunal. Peu après, l’audition du journaliste Salif Diarra a commencé en présence de ses avocats dont Me Zana Koné. Pendant ce temps, un parterre de journaliste était à la devanture du tribunal pour soutenir le confrère Salif Diarra. Après plus de trois heures d’audition, Salif Diarra est sorti libre mais demeure sous contrôle judiciaire. Selon l’un des avocats de Salif Diarra, Me Zana Koné, l’audition s’est très bien passée. « La procédure continue. Il est poursuivi non détenu. Je suis satisfait de l’attitude du juge qui a agit avec beaucoup de professionnalisme, c’est très important dans le contexte actuel », a-t-il dit. A l’en croire, Salif Diarra est sous contrôle judiciaire. Les journalistes qui étaient à la porte du tribunal ont eu l’immense joie de voir leur confrère Salif Diarra, portant le même habit depuis 6 jours et apparemment très fatigué, franchir les portes du tribunal pour humer enfin l’air de la liberté. « vive la liberté d’expression », « vive la liberté de presse », scandaient ses confrères qui l’attendaient impatiemment à la porte. Le journaliste Salif Diarra, sourire aux lèvres, a salué les uns et les autres pour leur solidarité affichée à son égard. . Après ce moment d’allégresse, cap sur la Maison de la presse. Là, l’administrateur de la Maison de la presse de Bamako, Mamadou Talata Maïga attendait la nouvelle avec impatience. Aussitôt informé, il a remercié les uns et les autres pour la mobilisation. Avant d’ajouter que dans les jours à venir, la maison de la presse va se réunir pour envisager ce qu’il y a lieu de faire en la matière.
Aguibou Sogodogo/ Madiassa Kaba Diakité
En France il ya la plus “grande prostituée”, Zahia commencée dès l’age de 15 ans (voir bien avant ) pour se retrouver dans le lit de footballeurs.
Au lieu de dénoncer ça, les médias l’ont encensé et elle se qualifiait prétentieusement de “courtisane” tout ça pour échapper à la justice,
elle a utilisé les Atelières soit disant dans la lingerie, mais à présent elle a disparue et ses Atelières ont coulée, donc la question à se poser si c’était pour échappé à la justice est bien légitime!
Pour une très rare fois, je suis d’accord avec FB. Les journalistes maliens sont des prostitués de la plûme. Il faut les dressés à coup de bâton et de cravaches !!!!
Tout journaliste pris en flagrant délit de prostitution intellectuel doit être ramassé, enfermé et bastonné jusqu’à ce qu’il jure de ne plus jamais pratiquer la prostitution intellectuelle.
Bastonnez les sans pitié car, ce sont des prostitués !!!!
Qu’est-ce que les maliens ne feront pas au nom de la liberté d’expression?
Des pseudos journaleux diffament et font des chantages aux maliens et doivent pas être interrogé sous prétexte que c’est la liberté d’expression.
DAK a menti sur la présidente de la cour constitutionnelle qu’elle a détourné de l’argent pourtant elle n’était même pas en fonction au moment des faits. Au nom de la liberté d’expression et dit s’être trompé.
La liberté d’expression met les pseudos journalistes au-dessus de nos lois on dirait bien. Au nom de la liberté d’expression je diffame les gens et peut faire du chantage sans être inquiété. C’est vraiment déplorable
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