Des femmes journalistes ont été initiées au concept du Genre et Plaidoyer. C’était du 3 au 6 mai 2017 à la faveur d’un atelier organisé à la Maison de la presse par la Commission nationale malienne pour l’Unesco-Isesco (CNMUI).
Une dizaine de femmes journalistes ont été outillées sur le genre et plaidoyer. Il s’agit d’informer et de sensibiliser les femmes journalistes sur les contours de ce concept afin d’améliorer les taux d’accès aux postes de responsabilité au niveau des organes de presse. Cette formation de quatre jours, initiée par la Commission nationale malienne pour l’Unesco, entre dans le cadre des activités de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse et du 35e anniversaire de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco).
La cérémonie d’ouverture était présidée par Gamer A. Dicko, représentant du ministre de l’Economie numérique et de la communication, en présence du secrétaire général par intérim de la Commission nationale malienne pour l’Unesco-Isesco (CNMUI), Amadi Hamadi Diarra, du président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné et la formatrice, Mme Sinaba Fatoumata Camara.
Le représentant du ministre de l’Economie numérique et de la communication, Gamer A. Dicko a déploré que le secteur des médias dans notre pays souffre d’un déficit de formation des ressources humaines notamment féminines. Ce déficit se présente avec acuité chez les femmes journalistes, qui, il faut le préciser, sont très peu nombreuses et occupent moins de poste de responsabilité que leurs confrères.
Face à cette situation, il est nécessaire de renforcer les capacités des femmes journalistes du Mali en matière de plaidoyer et de concept du genre afin d’améliorer les taux d’accès aux postes de responsabilité au niveau des organes de presse. M. Dicko est certain que la formation va permettre aux dames des medias de renforcer leurs compétences de négociation et de plaidoyer auprès des autorités et des patrons de presse du pays, dans le but de leur implication efficace et efficiente au développement global du Mali.
Pour conclure, il explique que la formation est une des réponses à l’épineuse question de formation et de disparité entre les acteurs masculin et féminin du secteur des médias au Mali.
Le secrétaire général par intérim de CNMUI a précisé que cet atelier est l’une des contributions de l’Isesco avec l’effort du Gouvernement de la République du Mali pour rendre le secteur des medias performant. “Pour ce faire, l’Isesco accorde une place de choix aux renforcements des capacités des ressources humaines notamment féminines par le biais de la formation”, a-t-il affirmé.
Mariam Camara