La deuxième session de formation du ‘’Forum de la Presse ‘’ s’est ouverte le vendredi 26 septembre 2014 à la Maison de la Presse, sous la présidence de Mohamed Albachar Touré, directeur général du FAFPA (Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et l’Apprentissage). Au menu de cette session : « les Mines au Mali ».
Le Forum de la Presse est un rendez-vous mensuel du donner et du recevoir, initié par les patrons de la presse en vue d’approfondir la connaissance des hommes et femmes des médias sur un domaine clé de développement économique. Après les industries et la promotion des investissements, la présente session est portée sur les Mines.
Ouverte vendredi, cette session se déroule en deux temps forts : la formation et le point de presse. Lors de la cérémonie d’ouverture de la formation, le DG du FAFPA, en présence du président du forum, Alexis Kalambry, a témoigné sur les attentes du gouvernement actuel en matière de l’apport de la presse dans le nouvel élan du développement économique du pays. Selon lui, la bataille du développement ne peut pas se gagner sans l’apport d’une presse participative. Une vision partagée, à l’en croire, par le président de la République lui-même. C’est pourquoi, dira-t-il, sa structure n’a aucunement hésité à apporter son soutien à cette initiative. Qui vise à former 180 journalistes pendant six (6) mois dans la maitrise des données concernant tous les secteurs clés du développement. Une occasion pour Albachar Touré de réaffirmer la détermination de son ministre, Mahamane Baby de l’Emploi et de la Formation, à soutenir toutes les initiatives visant au renforcement des capacités.
Deux panelistes étaient en face de la centaine des journalistes pour évoquer la question des Mines. Il s’agit de Hassimy Bagnan Sidibé et Lassana Guindo, tous deux conseillers techniques au Ministère des Mines.
Dans sa communication, M. Sidibé est revenu largement sur les différents textes qui régissent le secteur des Mines au Mali, notamment le code minier et les composantes de la politique minière au Mali. Cela, avant de brosser un état de lieux luisant des potentialités minières de notre pays, l’évolution des différentes mines et l’apport des Mines à notre économie nationale. Sur ce dernier aspect, Lassana Guindo dira que neuf (9) principales mines sont en exploitation à travers le pays pour une production moyenne annuelle de 5o tonnes. Selon lui, le fait que de nombreuses personnes estiment que l’or du Mali ne brille pas pour le pays se comprend aisément. Car, à ses dires : « notre industrie minière évolue de façon isolée, c’est pourquoi son apport à l’économie nationale n’est toujours visible par tout le monde ».Et Hassimy Bagnan Sidibé de renchérir que c’est le secteur minier qui soutient la balance commerciale du pays à hauteur de 70%. Pour Lassana Guindo l’on doit créer un lien entre les différents secteurs afin de voir à sa juste valeur l’apport des mines à l’économie nationale.
Les spécialistes du domaine ont aussi éclairé la lanterne des journalistes sur l’utilisation faite des 20% de part de l’Etat dans les Mines, dont les prélèvements sont effectués par le Ministère de l’Economie et des Finances suivant le code des impôts.
Les forages de Taoudeni, les raisons de l’annulation de certains titres et les perspectives du domaine des Mines ont été d’autres questions abordées lors de cette session. Dont le deuxième round sera animé par le Ministre des Mines, Boubou Cissé, le samedi 04 Octobre prochain, à travers un point de presse.
Moustapha Diawara
