Le Forum de la presse du vendredi 30 octobre 2015 avait comme invité le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, pour parler des difficultés liées à l’usage de certaines routes pendant l’hivernage, des nombreux péages sur les routes, de la navigation, de Transrail et de la compagnie aérienne nationale. À quand faut-il espérer la fin de cette crise multidimensionnelle ? Quelles sont ses priorités du moment ? Telles sont les autres questions auxquelles le ministre a répondu. Le débat était animé par nos confrères de l’Ortm, des journaux 22 Septembre et Le Témoin.
Répondant à une question qui lui a été posée, le ministre Mamadou Hachim Koumaré a rappelé que l’Etat est une continuité. À ce titre, il convient de continuer les projets en cours et avec les financements déjà obtenus. «Pour le moment, les grands chantiers que nous avons sous la main sont, entre autres, la construction de la voie de Ségou-San 2×2, de Nioro-Bamako, de Manantali-Maïna et les travaux de la route Bamako-Koulikoro vont être lancés ce samedi 31 octobre 2015…».
En ce qui concerne les nombreux péages avec des millions de nos francs qui se volatilisent chaque jour sans un regard sur l’état de nos routes, le ministre Koumaré trouve que les Maliens ne payent pas suffisamment d’argent dans les péages, comparativement à certains pays de la sous-région. Il pointe du doigt les surcharges que les usagers font subir aux routes, particulièrement les gros porteurs, qui contribuent à la dégradation des routes. «Les services techniques, après une évaluation minutieuse de l’état de nos routes, s’en sont rendus compte. Pour résoudre cela, nous envisageons de rendre plus fiables les péages en introduisant le ticket électronique afin de mettre la main sur les fonds injectés par les usagers des routes», a laissé entendre le ministre Koumaré.
À la persistance de Chahana Takiou du 22 septembre de donner avec précision la période de réalisation de certains projets phares, le ministre a précisé que ce sont de grands projets qui demandent des études allant de trois à six mois, voire toute une année. Il n’est donc pas prudent de dire avec précision la date de leur réalisation. Il a par ailleurs sollicité l’accompagnement des bailleurs de fonds et des bonnes volontés, notamment du secteur privé. Mamadou Hachim Koumaré a aussi indiqué que des mesures de règlementation sont en cours de mise en exécution pour rendre les textes plus clairs pour les responsables de la circulation et les usagers de la route.
En outre, il a précisé que des accords de rénovation passés entre le Mali et la Chine vont permettre de remettre sur pied Transrail-Sa. Pour ce qui est de la Compagnie aérienne nationale, il a soutenu que le Mali a besoin de plus de moyens pour pouvoir la relancer…
Gabriel TIENOU/Stagiaire