Au fil de la presse : Dans le Débat du 20 juin 2016, le confrère écrit

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Presse Malienne : Les journalistes, et les démon-nalistes

‘’Un accord pour le rapatriement volontaire des réfugiés maliens du camp de M’berra  (Est mauritanien) a été signé jeudi à Nouakchott, entre la Mauritanie, le Mali et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Cet accord définit la stratégie globale et les obligations des trois parties pour accompagner le retour volontaire des  réfugiés maliens dans de bonnes conditions. L’accord a été signé, du côté mauritanien, par le ministre de l’intérieur, M. Ahmedou Ould Abdallah, du côté malien, par le ministre de la solidarité, M. Hamadou Konaté, et du côté du HCR, par M. Mohamed Alwash, représentant en Mauritanie.’’

Signer un accord est une chose, le traduire dans les faits en est une autre.

Dans le Témoin du 20 juin 2016, le confère écrit :

‘’S’il ne cache pas que son parti a subi les séquelles de la crise, il dément toute intention de se retirer de la politique. La crise sécuritaire empêchant d’accéder au Nord comme il le souhaite, l’implantation du parti est en cours à Kayes. « On se contente des noyaux qui existent », indique l’ancien DG de l’ORTM, indiquant que le poids politique du RDS n’a pas varié. Face à  la  transhumance, Yousnous Hamèye Dicko se veut serein car les adhérents restent « immuables ». Plus loin il confit que « ce sont des individus qui partent, pas des structures » et annonce la participation aux communales.’’

Le pauvre Younous Hamèye Dicko ! En réalité, il n’a aujourd’hui personne, ni devant, ni dernière lui.

Dans l’aube du 20 juin 2016, CH Sylla

‘’Pourquoi la signature solennelle d’un mini accord sur les autorités intérimaires supposées tirées de l’Accord  de paix ? Pourquoi cet intérêt démesuré pour ces autorités transitoires ? Et le choix de la date symbolique du 20 JUIN ? La réponse nous parait plausible : la mise en place des autorités intérimaires dans les régions du nord marque le top départ de la partition du Mali. Partition programmée par l’Algérie et la France. Plus spécifiquement, le voisin nordiste semble avoir un intérêt particulier à la dislocation du Mali.’’

Allah Akbar !

Toujours dans l’aube du 20 juin 2016, CH Sylla écrit :

‘’Aujourd’hui encore, ce pays contrôle plusieurs responsables de la rébellion. A la fois pompier et pyromane, c’est l’Algérie qui a mis le feu aux  poudres dans la discorde entre le gouvernement et les groupes armés à propos des autorités intérimaires, avant  de convoquer les deux parties à Alger pour éteindre le feu et de force l’ENTENTE issue de la neuvième session du CSA.’’

No comment !

Dans le combat  du 20 juin 2016, Mohamed Dagnoko écrit

‘’Quel est le métier de Tiébilé Dramé ? De Soumaïla Cissé ? de Tiémoko Sangaré ? de Yououss Hamèye Dicko ? Etc. Il est  temps de s’interroger sur les métiers de ces leaders politiques et surtout leurs sources de revenus. Tout un débat. Avec l’avènement de la Démocratie, notre pays a vu naître des Politiciens qui n’ont comme seul métier que de faire la politique. Une monstruosité diront certains. En tout cas, ici, au Mali, nombreux sont les acteurs politiques, surtout de premier plan, dont on ignore généralement les sources de revenus. Et,  pourtant, ils financent à longueur de journée des activités, donnent incessamment aux laudateurs et griots. Nombre d’entre eux, sans aucun métier véritablement connu du commun des Maliens, ont fait leur humanité dans les rouages des partis politiques avant de se voir bombardés Ministres ou Députés.’’

Ceux qui sont rentrés par effraction dans le journalisme (‘’avec l’avènement de la démocratie’’) n’ont pas de leçons à donner aux politiciens qui, d’ailleurs, dans nombre de cas ont été des acteurs actifs de l’avènement de la démocratie au Mali.

 Boubacar Sankaré

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