Les autorités maliennes et les hommes de médias sont à couteaux tirés sur la fermeture de Renouveau FM. Selon les organisations faîtières de la presse malienne, à part la Haute autorité de la communication (Hac), aucune autorité n’est habilitée à fermer un organe de presse. Pourtant, le jeudi 2 août, le gouverneur du district de Bamako a, par un arrêté, fermé la radio Renouveau FM tout en l’assiégeant par les forces de l’ordre.
Ce qui est sûr, c’est que les hommes de médias et le régime en place ne parlent plus le même langage sur la question. Selon les organisations faîtières de la presse au Mali, depuis l’installation du régime actuel, les actes liberticides se multiplient.
À titre de rappel, il y a deux ans un journaliste de l’hebdomadaire d’investigation «Le Sphinx» disparaissait ; s’y ajoute la fermeture de la radio Kayira de Koutiala et le dernier acte remonte au 2 août 2018. Il s’agit de la fermeture de la radio Renouveau FM avec comme argument avancé par le gouverneur du district de Bamako : des propos incendiaires prononcés par le célèbre chroniqueur de ladite radio, Youssouf Mohamed Ali Bathily dit Ras Bath, dans une de ses émissions.
À en croire certains de nos confrères, la liberté d’expression est plus que jamais menacée au Mali. Surtout quand il s’agit celle de la presse. Dans ce combat pour la réouverture de Renouveau FM, la liberté d’expression en général et celle de la presse en particulier, les organisations des droits de l’Homme, les partis politiques et les organisations faîtières de la presse malienne ont tous condamné cette décision du gouverneur de Bamako. Notons que les organisations faîtières de la presse envisagent des mesures drastiques et des actions assez musclées dans les jours à venir contre le musellement de la presse au Mali.
Ousmane Diakité
Ce sont les occidentaux qui manipulent et pilotent les médias afin de formenter soulèvements, coups d’états et tensions à leurs guises!
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