Les acteurs de cette heureuse initiative ne sont autres que la Maison de la presse, l’Association IDEM, les associations professionnelles de femmes journalistes ainsi que leurs partenaires notamment l’Institut Panos Afrique de l’Ouest et OXFAM Novib.
Nul besoin de rappeler que les femmes constituent un maillon important dans toute société, particulièrement dans celle malienne. « La femme, c’est la mère de l’humanité tout entière » a-t-on coutume de dire.
A ce titre, elles méritent respect et considération pour leur épanouissement. Pour ce faire, le rôle des médias est incontournable. C’est l’option la plus adéquate que le gouvernement malien et les professionnelles de presse ont compris. Une des raisons qui vaut son pesant d’or pour la signature de la ”Charte des médias pour le respect de l’image et les droits des femmes à l’information et à l’expression au Mali”.
Elle constitue une avancée significative du Mali dans le respect des droits de l’homme dont l’égalité des sexes. La signature de ladite charte permettra aux femmes maliennes de franchir des obstacles importants dans le cadre de leur épanouissement.
Le ministre Maïga dans intervention a affirmé que : « le respect de l’image et les droits des femmes à l’information et à l’expression au Mali sont largement partagés par le gouvernement du Mali. » Poursuit-il en insistant sur le respect des droits des femmes. Parmi lesquels, l’égalité des sexes dans le secteur économique, socioprofessionnel et les instances de prise de décision. Pour lui, l’égalité entre l’homme et la femme ne signifie pas l’abolition de toutes les différences entre les deux. Mais plutôt l’exercice plein et entier de leurs droits, de leur devoir et de leurs responsabilités. Surtout la possibilité de jouir pleinement de toutes possibilités et de toutes les opportunités dans la vie professionnelle ou la vie tout court.
Auparavant, le ministre de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la famille, Mme Sangaré Oumou Ba, a estimé que l’élaboration de cette politique vise, non seulement à opérationnaliser les principes constitutionnels d’égalité et de respect des droits humains, mais aussi à traduire dans les faits, les engagements nationaux et internationaux de l’Etat en faveur de la promotion de l’équité et du genre. « Cette démarche des médias maliens pour promouvoir un environnement médiatique plus favorable aux droits des femmes à l’information et à l’expression nous réjouit énormément », a-t-elle apprécié.
Pour sa part le représentant du l’institut panos, Madame Pauline Bend avec l’égalité des sexes, c’est toute une société qui gagne. Pour cela, le rôle des média est prépondérant. « Les média a eux seul ne pourront pas changer les choses, mais il est important qu’ils montrent l’exemple, compte tenu de leurs capacités à amplifier et à dissimuler les bonnes pratiques dans la société ».
De son coté, le président de la Maison de la presse, M. Dramane Aliou Koné dira que «l’acte de signature de la charte est un témoignage grandeur nature de notre engagement à promouvoir une équité genre. C’est aussi et surtout notre adhésion à une cause nationale du genre au Mali. Et à partir de maintenant, nous allons mener un vaste plaidoyer sur la question », a-t-il assuré.
B. COULIBALY