Pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux, les hommes de médias ont décidé de se former en syndicat. La Fédération Nationale des Syndicats de la Presse (FNSTP) est née dans cet esprit. Elle a été mise en place la semaine dernière, à la Maison de la presse.
Fanta Sangaré Journaliste à l’ORTM en est la Secrétaire générale. Selon elle, la création de ce syndicat est la réponse à l’exploitation des travailleurs de la presse par les employeurs. «Dans un monde en mutation, il est périlleux de rester seul. C’est pourquoi, nous avons décidé de créer ce syndicat pour défendre les intérêts des hommes de média que nous sommes», a-t-elle laissé entendre.
Pour Fanta, le syndicalisme demeure l’une des meilleures écoles démocratique. Il est l’aboutissement des revendications sociales. Ce syndicat vise à reformer le secteur de la presse qui constitue l’ossature de la société en transformation. Elle appelle toute la presse (étatique et privée) à y adhérer pour le bien être de tout le monde.
Cette cérémonie a enregistré la présence du Secrétaire général de la CSTM Hammadoun Amion Guindo, du Doyen du syndicat de l’ORTM et de l’Amicale des anciens syndicats du Mali. ces derniers ont salué la création de cette Fédération Nationale des Syndicats de la Presse (FNSTP). Ils ont réitéré leur soutien à l’accompagner dans sa nouvelle mission. «Ce secteur traverse une crise de leadership. Car chacun privilégie son intérêt personnel au détriment du collectif», dit-on dans les coulisses. Un énorme défi à relever pour la nouvelle Secrétaire générale qui a obligation de colmater les brèches.
Pour les journalistes, l’espoir est désormais permis avec la naissance de ce syndicat qui sert d’interface entre eux et le pouvoir public ainsi que les employeurs. Cette fédération permettra certainement d’améliorer les conditions de vie et de travail des professionnels de l’information en quête de mieux être.
Hassane Kanambaye