Edito: Un anniversaire dans un climat d’intimidation

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Lancé le 13 juillet 2009, le bihebdomadaire 22 Septembre a soufflé ses trois bougies vendredi dernier. Quelques heures avant, Saouti Haïdara, le Directeur de Publication de L’Indépendant et de Bamako Hebdo, celui-là même qui a contribué à la formation de la presque quasi-totalité des journalistes de notre rédaction, était agressé par des barbares, des individus qui n’ont pas leur place dans le Mali d’aujourd’hui.

Saouti L Haidara

Les intimidations et agressions de journalistes ont commencé il y a peu, deux mois à peu près, mais elles n’ont pas assez été prises au sérieux par les hommes de média  et les démocrates. Le cas Saouti Haïdara vient de réveiller les consciences, avec la marche de protestation et la journée sans presse annoncées pour ce mardi.

Cette agression est en effet un avertissement pour tous les journalistes et, au-delà, pour tous ceux qui défendent les libertés publiques, individuelles et collectives, ainsi que pour tous ceux qui pensent que la place des militaires est bien dans les casernes et non dans des fauteuils présidentiel ou ministériels.

Cet avertissement, si ignoble qu’il soit, ne nous détournera pas de notre objectif: dénoncer, sans tenter de plaire à qui que ce soit, les abus, d’où qu’ils viennent. C’est pourquoi nous affirmons que ces intimidations ne nous perturberont point. Nous garderons notre ligne et nous dénoncerons, aujourd’hui comme hier, ceux que le PARENA appelle les «escadrons de la mort». Ils sont l’émanation, il faut le dire, du CNRDRE. Car avant l’avènement de cette horde de militaires, le Mali était calme et le droit protégeait tous les citoyens, malgré les abus de la justice ici ou là.

Aujourd’hui, il n’existe plus de loi en dehors de celle de Kati, qui est en train de devenir une République de sauvages, de barbares, de troglodytes (rappelez-vous des Lettres persanes de Montesquieu). Rappelez-vous ce peuple non vertueux.

Rappelez-vous la méchanceté et l’égoïsme qui ont détruit ces troglodytes. Le CNDRE est sans nul doute sur la voie de ce peuple non vertueux, qui a péri en totalité, à l’exception de deux familles. Parmi ces militaires, il y a certes des hommes vertueux et comme chez les troglodytes, c’est en eux que se trouve le salut du Mali, du nouveau Mali. C’est avec eux que nous allons bâtir le nouveau peuple vertueux du Mali, un pays où l’amour, l’amitié, le bonheur et le respect de l’autre seront partagés par tout le monde. Un pays où la méchanceté, l’égoïsme et la corruption seront bannis à tout jamais.

L’agression de Saouti Haïdara, l’un des doyens de notre presse, 62 ans révolus, évacué le 13 juillet à Dakar pour des soins, est une insulte pour la jeune génération qu’il a formée. Nombreux sont actuellement les Directeurs de publication de la place qui sont passé par son école, à commencer par Sambi Touré de Info Matin, Amadou Beïdy Haïdara du Challenger, Cheickna Hamallah Sylla de L’Aube, Oumar Baby du Canard Déchainé, Bokari Dicko de Mali Demain, Zoubeïrou Maïga de l’Hebdo du Mali et votre fidèle serviteur, qui le considère toujours comme son père spirituel.

Saouti Haïdara est un repère, une référence professionnelle. Il a le plus grand quotidien de la place, avec un siège imposant, une imprimerie moderne et une véritable entreprise de presse, qui participe à la fois au développement de la démocratie et à l’emploi des jeunes, sans compter sa contribution à l’économie du Mali, avec tout ce qu’il paye à l’Etat en termes d’impôts et autres charges fiscales. C’est vous dire que Saouti Haïdara est une grosse pointure du microcosme médiatique malien. Quand on touche donc à lui, cela veut dire que personne ne sera épargné, tôt ou tard. C’est pourquoi tous les hommes de média et les démocrates de tout bord doivent se mobiliser ce mardi, pour dire trop c’est trop! Plus jamais ça!

Il faut que ces bourreaux, disons plutôt ces adeptes de la Terreur, sachent qu’ils doivent arrêter immédiatement leur sale besogne, car ils seront démasqués et punis comme il se doit un jour ou l’autre. Messieurs les encagoulés, Messieurs les lâches, nous vous le répétons: Trop, c’est trop! Plus jamais ça!

Chahana Takiou

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13 COMMENTAIRES

  1. c’est ça que l’FDR veut montre une image du Mali negative au reste du monde .En organise des complots parail pour destabiliser le mali , et pour amener les soldats de la cedao a bko.

  2. Promptus retablissement au sherrif , des actions Laches , barbares , ignoble . On verra bien , un nouveau 26 Mars se plane , les Maliens prennez consciences des faits et agir , c’est ca la dignite .

  3. TRES BIEN FAIT MON CHER AMI AVEC DES JOUNALISTE CORROMPUS BASTONNADE CORROMPUS.DES JOURNALISTE A LA MERCI DES POLITICHIENS.ON A BASTONNER DIONCOUNDA A PLUS FORTE RAISON UN PETIT JOURNALISTE LA PROCHAINE FOIT TU VA ABADONNER LE JOUNALISME POUR UN AUTRE METIER.

  4. Heureusement Saouti a eu la vie sauve.Un pays dans lequel même le President n’est pas épargné.On chicotte et demollit au Nord, au Sud on frappe à coup de MARTEAU.Que le bon Dieu nous protège.

  5. Ne chercher pas,une main de vengeance se cache derrière tous ces actes! Les démons de 1991 en sont les principales commanditaires. Ce capitaine ne fait qu’exécuter les ordres! Que la colère de dieu s’abatte sur ces gens qui sèment la zizanie au mali. Ils doivent avoir honte d’eux, en invoquant dieu dans leur prière.

  6. Si on se retrouve dans un état exception que chacun fasse son travail avec le plus d’humilité que possible. Mettre le pays au dessus de tous. Qu’on journaliste ou griots de tel ou telle autre.

  7. Le Colonel Coulibaly était le Directeur de l’École de Maintien de la paix, qui se trouve être le Directeur de cabinet de son subordonné de putschiste, 😳
    alors qu crois-tu qu’il aurait donné comme vision à ses élèves!!!!!
    Le problème du Mali c’est que de contradictions ❓

  8. C’est très grave d’attenter à l’intégrité physique de quelqu’un. chose qu’aucun malien épris de paix, de justice et de démocratie ne saurai encouragé.

    Mais toutefois, la campagne de désinformation fomenté par beaucoup de nos journaliste à cause de l’argent qu’on les distribue est la 1er cause de leur exposition à des danger que eux même ne mesure pas.

    En lisant les articles sur cette affaire j’ai la nette impression que les journaliste on déjà fait leur enquête et que se sont des militaires à l’origine de l’acte. Donc j’aimerai qu’ils nous donnent des preuves!

    car tous les jeunes savent les techniques de combat des politiciens car déjà implementé au niveau de l’AEEM pour la conquête de leardership de cette association.

    Donc ma question, qui a intérêt à frapper un journaliste. si ces les militaires cela les aidera ou va t’il les isoler par rapport à l’opinion national et international?

    Toutefois, Messieurs les journaliste ne vous venter pas d’être mieux classer (en matière de liberté de la presse) que la France et les USA en matière de presse. ça trahi votre manque de patriotisme.

    En période de guerre chacun de nous doit mesurer la conséquence de ses actes.

    Prompt rétablissement à saouti. à la justice de se saisir du dossier. que chacun fasse son travail. on besoin de savoir qui sont ses hommes en masque qui frappent des gens (affaire Dragon ère ATT, les maliens savent)

    Jeunes du Mali engager vous le combat ne fait que commencé.

    Que Dieu nous sauvegarde.

  9. svp laissent les journaliste dans leur traquillite ce quoi les act barbara.ils ont fait quoi ? ce leur boulot réfléchir vous un peux le payes s’entre de melange chacun fait ce qu’il fait veulent.. avant d’aller frapé le journalise .il faut aller au nord il ya des rebellion. ce que je vais vous le malienn le journaliste ils ont rien n’avoir. dns l’affaire seulment y disent c qu’il voient…mrci mr le faut soda

  10. La crise malienne et mon GPS: le chemin le plus rapide de sa résolution.

    “Tournez à gauche”!

    Sur un réseau routier, embouteillé sur l’autoroute et sur les grands artères, et jonché de feux de circulation et de panneaux de limitation de vitesses à 50 km à l’heure sur les petites routes nationales car traversant des agglomérations, comment faire pour arriver vite et à temps à destination, et participer à un important rendez-vous?

    Mes chers amis les chemins les plus courts ne sont pas en pareille circonstance les plus rapides.

    Il faut prendre l’autoroute à péage, même avec des détours, on aura la garantie qu’elle soit moins embouteillée aux abords des agglomérations et très fluide sur le reste du parcours.

    C’est pour cela que mon GPS me dit de tourner à gauche.

    Au Mali, la destination finale et le rendez-vous important c’est un état de droit dans lequel justice est rendue en toutes circonstances, et ou la bonne gouvernance et la vraie démocratie sont des réalités incontestables avec des élections libres, transparentes, crédibles, à l’issue desquelles les perdants félicitent les gagnants car parfaitement démocratiques.

    Mes chers amis, cette destination finale de notre pays, tous les maliens sont d’accord là-dessus, y compris les putschistes du 22 mars et le MP22.

    La où les maliens ne sont pas d’accord, c’est le chemin à prendre et la vitesse à laquelle nous devrons y aller.

    Je suis de ceux qui veulent un ancrage progressif de idéaux démocratiques au Mali.

    Cela est loin de dire que je cautionne les gestions publiques chaotiques sous Alpha et ATT, au contraire, j’ai été l’un des plus virulents critiques internet du régime finissant d’ATT, parce que j’estimais que son laxisme et sa naïveté nous conduisait droit au mur.

    Bien que décriés par les maliens, les 20 ans de régimes démocratiques, avaient changé le regard et les rapports du reste du monde sur et avec le Mali, et nous avons des institutions que d’autres peuples n’ont pas.

    Bien que décriée par les maliens, nous avons une classe politique, certes opportunistes et fortement avide de strapontins ministériels et de gains faciles et non mérités, que d’autres peuples n’ont pas.

    Mes chers amis, nos 8 institutions de la république et notre système politique issu de la constitution du 25/02/1992, constituent nos autoroutes à péage.

    C’est à dire que le chemin est certes long pour les consolider et les rendre crédibles surtout notre système judiciaire et notre jeu politique avec des acteurs politiques qui ne sont toujours pas à la hauteur, mais c’est le chemin le plus rapide car ayant moins de contraintes.

    Moins de contraintes pour la communauté internationale et les bailleurs de fonds, soucieux d’avoir à faire avec un régime légitime plutôt qu’un régime d’exception.

    Moins de contraintes pour les investisseurs étrangers, les ONG et les opérateurs économiques nationaux, car ne pouvant travailler efficacement que dans un pays stable politiquement.

    Et enfin moins de contraintes pour la société malienne, car rien ne vaut une mutation tranquille d’une société sans respect des valeurs que nous avions, vers une société où la dignité, l’honneur, la probité, le goût de l’effort et du sacrifice, le travail bien fait et avec vocation, le gain mérité seront la règle.

    Je refuse de croire qu’une grande nation comme le Mali, n’a pas de ressources humaines valables pour nous conduire pacifiquement vers cet idéal.

    C’est pour cela que je me suis opposé farouchement au coup d’état du 22 mars 2012, car pour moi c’est une solution de facilité qui n’a ni aucune valeur pédagogique ni aucune valeur éthique pour faire changer en profondeur les mentalités des maliens dans leur quête actuelle du gain facile et de la triche sur tous les tableaux.

    Non pas parce que je ne savais pas le mal du soldat dans nos garnisons sous le commandement lamentable des généraux Gabriel Poudiougou, et Kalifa Keita, marqué du sceau du “repli tactique” jusqu’à l’abandon révoltant de nos vaillants soldats d’Aguelhoc.

    Mais parce qu’il fallait régler cette question par la justice une fois le nouveau président élu. 

    Car je ne crois pas qu’après le départ d’ATT à Dakar, que le Capitaine Sanogo et le lieutenant Konaré aient pu faire justice pour leur frère d’arme le Capitaine Sékou Traoré, tombé héroïquement avec ses hommes au champ d’honneur, armes et drapeau malien à la main, lâchement abandonnés par leur hiérarchie.

    La perte de Kidal, Tombouctou et Gao, après le coup d’état ne les honore pas non plus. 

    Pire, le coup d’état nous éloigne de l’assistance indispensable de la communauté internationale dans le dossier du nord, et des bailleurs de fonds sur le plan du développement. 

    Et je ne parle même pas du fait qu’il nous a mis sous tutelle (de fait) de la CEDEAO et du Burkina Faso.

    Comparer seulement le 11 derniers communiqués du conseil des ministres (sous l’ère Cheick Modibo Diarra) avec les 11 derniers de l’ère ATT), malgré la mauvaise gouvernance sous ATT, vous comprendrez à quel point on est bloqué aux embouteillages.

    Malgré toutes les bonnes volontés du monde, Cheick Modibo Diarra, ne peut être qu’incapable à aller vite dans la libération du nord et dans l’organisation des élections générales car il a été mis sur un chemin, certes court mais embouteillé et où on ne peut rouler qu’à 50 km à l’heure.

    Je critique actuellement la politique de nombrilisme du Dr Cheick Modibo Diarra, parce qu’en aucun moment, il n’a compris que son chemin, celui des putschistes, étaient parsemés d’embuches et qu’il lui faut “tourner à gauche” pour prendre l’autoroute à péage ( gouvernement d’union nationale dont j’ai déjà donné un aperçu dans un article précédent).

    Non pas parce que, je ne sais pas qu’IBK, Soumaïla Cissé, Ali Nouhoum Diallo, Zoumana Sacko, Oumar Mariko, Ousmane Amion Guindo, Aminata Dramane Traoré et bien d’autres personnalités dans ma liste n’ont pas des défauts publics, mais parce qu’ils sont actifs sur la scène politique nationale et représentent actuellements des sensibilités politiques de notre grande nation mieux que des gens plus pieux mais restés en retrait politiquement.

    La compétence n’est pas seulement le talent, c’est aussi la disponibilité.
    Sans disponibilité le talent ne s’affirmera jamais en compétence. 
    Ceux qui sont bons actuellement au Mali doivent vraiment commencer à faire de la politique, sinon nous ne pouvons que composer avec les acteurs politiques quel que soit leur niveau. 
    C’est le système politique qui le demande.

    Le pris à payer sur l’autoroute à péage c’est la nécessaire vigilance pour traquer la mauvaise gouvernance et faire marcher enfin la machine judiciaire pour tous les citoyens.

    Cheick Modibo Diarra a la chance d’avoir un frère qui s’y connait dans les techniques des “bouffecrates” maliens.
    Il doit s’y référer pour verrouiller les deniers publics.

    Mais il doit s’ouvrir à la classe politique pour normaliser nos relations avec le reste du monde et aller vite dans la réalisation des deux missions qui lui sont assignées:

    – la libération du nord et,

    – l’organisation des élections générales, libres, transparentes, crédibles et démocratiques.

    Il n’a plus droit à l’erreur et il lui reste moins de dix mois.

    Et comme dans un match de football il n’y a pas de temps d’arrêt dans les temps d’arrêt c’est à dire pendant la période du jeu au delà du temps réglementaire. Par références aux simulations des joueurs qui pour perdre le temps préfèrent jouer aux souffrants alors que l’arbitre ne décompte pas ce temps de souffrance simulé car hors temps réglementaire.

    Alors, Docteur Cheick Modibo Diarra, écoutez mon GPS:
    ” Dans zéro mètre, tournez franchement à gauche pour prendre l’autoroute à péage”!

  11. Pourquoi les voyous sont encagoulés?

    Incursion d’individus armés et non identifiés dans les locaux d’Africable, transformation de l’Ortm en champ de bataille de la honte loin de Tombouctou, lâches enlèvements  des directeurs de publications et des journalistes et atteintes graves à leur intégrité physique par des individus encagoulés et armés du matériel de l’armée malienne.

    Mes chers amis, ça pourrait être Liberia ou Mogadiscio des années 90 mais malheureusement c’est Bamako de 2012.

    Mais ne nous trompons pas, les intentions sont claires, ces actes de voyous n’ont qu’un seul objectif, faire taire les maliens et les soumettre à des bidasses qui ont raté leur vie.

    Mais ces bidasses fuyards de combats au nord et pilleurs à Bamako doivent savoir que le Mali est une grande nation qui n’est pas née de la dernière pluie.

    Nous avons combattu, les mains nues sans l’aide de l’ONU et de l’OTAN, il ya 21 ans le régime sanguinaire du Général d’armée Moussa Traoré pour ouvrir la porte de la liberté et surtout de la liberté d’opinion et d’expression au peuple malien.

    Aujourd’hui, la constitution du Mali confère à chaque citoyen malien ce droit inaliénable.

    Si jamais quelqu’un pour une raison ou une autre ose ôter ce droit aux maliens, il ne couterait rien au peuple souverain du Mali de le booter hors du Mali fut elle la garnison de Kati.

    Mais le métier de journaliste est un métier qui se pratique avec une déontologie dont le respect est une obligation pour chaque journaliste.

    Du moment où un journaliste enfreint la loi ou se rend coupable de diffamations,  de diffusion des ragots, ceux qui se sentent lésés par de telles allégations doivent porter plaintes auprès des juridictions prévues à cet effet.

    Nul ne doit et ne peut faire justice soit même dans un état de droit.

    Nul ne peut faire usage de son arme de service sans en être mandaté dans une mission clairement définie par sa hiérarchie.

    Alors partant de là, pourquoi des individus encagoulés et armés courent encore les rues à Bamako pour faire la police du journalisme?

    Qui se cache dernière cette Gestapo?

    Ce n’est pas au ministre des sports de rendre visite au journaliste agressé Saouti Haidara, mais bien le ministre de la sécurité intérieure et il devrait être assez honnête pour l’expliquer de vive voix comment il ne contrôle pas cette bande de militaires hors la loi.

    Mes chers amis, pour porter les tenues militaires et prendre des armes et des véhicules dont tous est payés, y compris les soldes des individus encagoulés, par les impôts des contribuables maliens, et aller agresser gratuitement ces mêmes contribuables, il faut deux choses:

    -1. Il faut que la formation du soldat soit ratée.
     Le centre d’instruction n’a pas su l’expliquer comment fonctionne la république et quelle est la place du soldat dans la république.
    Pire l’éthique du soldat, le sens du service, la discipline militaire et le patriotisme ont été survolés et mal assimilés.

    -2. La vie militaire et la vie tout court du soldat est devenue une simple anecdote pour qu’il s’en prenne gratuitement à un individu désarmé et âgée d’une soixantaine d’années parce qu’il a fait son travail.

    Alors au gouvernement de Cheick Modibo Diarra, qui est friand de l’audit, voila une matière à auditer:

    – Comment sont menées les formations de nos porteurs d’uniformes dans nos centres d’instruction?

    -Comment sont contrôlées les différentes unités armées dans nos garnisons?

    En attendant le résultat de ces audits si jamais les ayatollah du contrôle de l’action publique osent aller jusqu’au bout de leur logique, la justice doit faire son travail pour arrêter et punir sévèrement toutes ces tentatives d’assassinats sur des citoyens désarmés dans  l’exercice de leur fonction avec usage déshonorant  de matériel public à des fins malhonnêtes et criminelles.

     

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