Droits humains : Amnesty International Mali renforce les capacités des journalistes

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L’organisation internationale de défense de droits de l’Homme, Amnesty international Mali a organisé le vendredi 13 septembre 2013, dans ses locaux, un atelier sur ses campagnes de mobilisation et le programme d’éducation aux droits humains. Le directeur exécutif de l’organisation, Salioum Traoré, a présidé la cérémonie d’ouverture. 

 

 

Organisé par la direction exécutive d’Amnesty international Mali (AI-Mali), l’atelier a regroupé une quinzaine de journalistes de la presse écrite, audiovisuelle et orale. Il s’agissait pour l’organisateur de renforcer les capacités des hommes de médias sur le travail d’éducation aux droits humains au sein d’AI-Mali, les campagnes d’AI et le rôle des médias dans les campagnes.

 

 

Salioum Traoré a rappelé dans son discours d’ouverture que les domaines d’intervention d’Amnesty international sont la liberté d’expression, le droit à l’éducation, les détentions arbitraires, les tortures et les disparitions forcées. Des combats menés à travers les pétitions des millions des membres de l’organisation dans le monde. Il a profité de l’occasion pour attirer l’attention des hommes de médias sur les violences faites aux femmes. Selon les investigations de l’organisation, 40 filles sont violées par jour en Afrique. Ce lot de faits troublants, selon le directeur exécutif, est une violation des libertés fondamentales des filles. Et cette situation inacceptable interpelle les dirigeants qui sont responsables des conflits armés.

 

Le coordinateur à la mobilisation, Salif Fofana, a expliqué que les campagnes d’Amnesty international sont des disciplines très vastes qui consistent à élaborer et mettre en œuvre une stratégie mobilisatrice fondée sur une analyse des recherches et la politique d’AI afin d’obtenir un changement. À Amnesty international, les outils de changement sont les campagnes nationales et internationales.

Il a aussi fait la lumière sur le cadre juridique de l’organisation. Selon lui, pour qu’un démembrement d’AI  soit mis en place dans un pays, il faut qu’il y ait la démocratie. “Une fois un cas de torture est signalé dans un pays membre, les défenseurs font des campagnes afin que les victimes recouvrent la liberté”, a-t-il précisé.

 

 

Nabila Ibrahim Sogoba, stagiaire 

 

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