Droits des femmes à l’information : La presse malienne se dote d’une charte

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Le samedi 28 mars, la Maison de la presse a refusé du monde, car elle a abrité la cérémonie de signature de la charte des médias pour le respect de l’image et les droits des femmes à l’information et à l’expression au Mali.

Une première dans notre pays d’où la présence des deux membres du gouvernement ; à savoir : le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Choguel Kokalla Maïga, et sa collègue de la Promotion de la femme, de  l’Enfant et de la Famille, du président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné, des représentantes de l’Oxfam et de l’Institut Panos.

Fruit d’une collaboration entre l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (Ipao), l’Institut pour la démocratie et l’éducation aux médias au Mali (Idem) avec le soutien d’Oxfam-Novib, le projet se fixe comme objectif de promouvoir le droit des femmes dans les médias.

La charte élaborée en question a démarré au Mali en 2014 est dénommé, “droit à l’information et à l’expression des femmes marginalisées au Mali”. Au nom de l’ensemble de la corporation, le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné, a justifié le bien-fondé d’une telle charte, avant de saluer l’engagement qu’elle a suscité auprès des acteurs des médias.

Pour la représentante de l’Ipao, Pauline Bend, la légitimité de cette charte se  fonde  sur un processus réellement participatif des professionnels des médias à travers des consultations élargies qui ont permis d’associer les représentantes des premières bénéficiaires.

De son côté, le point focal genre d’Oxfam-Novib, Rose Dolo, a fondé un réel espoir sur les rigoureux engagements pris dans cette charte. Pour le ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Bah, cette charte reflète une signification profonde pour elle, car il s’agit d’un  engagement professionnel qui cadre avec la politique nationale genre de son département.

Et au ministre Choguel Kokalla Maïga de faire remarquer que la presse et le gouvernement sont sur la même longueur d’onde sur cette question. Joignant l’acte à la parole, les deux ministres ont signé la charte. Suivront les autres structures, la presse, l’Ipao et Oxfam-Novib.  Cette signature marque une adhésion au contenu de la charte dont la mise en œuvre reste un défi pour les médias maliens.

A.M.C.

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