Disparition du journaliste Birama Touré : La presse malienne exige la lumière sur l’affaire

1

Cela fait deux ans jour pour jour que le jeune journaliste Birama Touré est porté disparu, la presse, tout comme sa famille, reste toujours sans nouvelle de lui. Raison pour laquelle, la presse malienne dans sa majorité est sortie le mercredi dernier devant la Maison de la presse pour réclamer notre confrère disparu. C’était à travers un Sit-in organisé par le Mouvement de protection de la presse malienne contre les violences (MPV-Mali).

C’est dans le cadre de la ‘’ semaine d’alerte de la presse malienne pour Birama, Claude et Ghislaine’’ lancée par le Mouvement MPV-Mali. Cette campagne a été lancée le lundi 29 janvier 2018 à la faveur d’une conférence de presse. Ainsi la presse malienne s’est comme d’habitude mobilisée pour alerter les violences faites aux journalistes. Ainsi dans une déclaration lue par Mme Ami Sanogo journaliste elle aussi, les hommes de média ont noté que, entre la liberté de la presse avec ses incommodités et l’absence de liberté de presse, la démocratie à vite choisi. « C’est donc conscient des défis, enjeux, et contraintes que le Mali a opté pour cette liberté » a-t-elle noté.

Selon les journalistes, le confrère Birama Touré a agi uniquement dans le sens de la liberté d’expression, son rôle d’éveiller les consciences, de dénoncer et de défendre la démocratie « c’est ensemble, dans le respect de nos textes, de la République, de nos valeurs, de soi et de l’autre que nous relèverons les défis au Mali, sur le continent et aussi dans le monde tout entier » a expliqué Ami Sanogo.

Aussi Mamadou Touré, grand frère à Birama Touré a remercié les journalistes pour leurs soutiens à l’égard de la famille : « Nous sommes très contents de savoir que nous ne sommes pas seuls dans cette situation, effectivement depuis sa disparition, la famille souffre énormément, qu’il soit vivant ou pas il faut qu’on ait de ses nouvelles. Mais ce qui me rassure c’est le soutien de ses confrères qui ne l’ont jamais oublié depuis deux ans » a-t-il insisté

Ensuite, des journalistes se sont exprimés dont certains doyens de la presse malienne tels : Mahamadou Talata Maiga administrateur délégué de maison de la presse, Bandiougou Danté (URTEL), Hamèye (HAC), Rash Bath etc.… s’exprimant sur la question de la violence faite aux hommes de médias. Surtout, ils ont prodigué des conseils pour la réussite de la mission que le Mouvement pour la Protection de la presse malienne contre les Violences MPV-Mali s’est assignée.

A.K   

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Journaleux sont payé pour nous distraire?

    Ils sont en train de se lamenter pour leur studio de France Bleu MIsère qui a été incendié…
    Pourtant ça n’a pas l’air de gener grand monde, à part eux, qui ne peuvent plus déverser leurs propagandes (qu’ils considèrent necessaire selon eux!!!!)
    Tout ça pour nous parler de neige (qui va tomber à Paris mais qu’ils considèrent qu’il faut que tout l’hexagone compatisse!), et du climat!

    https://www.ouest-france.fr/faits-divers/incendie/incendie-dans-les-locaux-de-france-bleu-isere-criminel-selon-la-radio-6200102

    “Si tu viens, ne sois pas surpris, tout a brûlé », a-t-il écrit à un collègue par SMS. Les locaux de @bleu_isere à #Grenoble sont totalement inutilisables pendant de très longs moments. ”

    Menteur, dès ce soir ils ont remis leur antenne propagande, comme quoi c’est une drogue pour eux!

Comments are closed.