Le père spirituel de l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJC-Mali), ancien formateur au Cesti de Dakar, le doyen de la presse malienne Diomansy Bomboté, a été honoré par l’incontournable Martin Faye de la Fondation Hirondelle lors de la cérémonie d’ouverture de la Semaine nationale de la presse, le mercredi dernier à la Maison de la presse.
Parlant de la Journée internationale de la presse, célébrée le 3 mai, Martin Faye de la Fondation Hirondelle rappelle que l’un des doyens de la presse malienne, a participé à l’acte précurseur de cette journée internationale de la presse. Il s’agit du doyen Diomansy Bomboté, non moins son prof à lui (Martin Faye), quand il faisait le Cesti, précise-t-il.
Selon M. Faye, c’était en 1991, à l’occasion d’un séminaire international à Windhoek en Namibie organisé par l’Unesco. Le doyen Bomboté à cette époque était agent de l’Unesco, ancien formateur au Cesti. Aux dires de Martin, c’est un ensemble de journalistes africains réunis ce jour qui ont écrit une toute première déclaration appelée Déclaration de Windhoek, a-t-il fait savoir.
C’est cette déclaration faite à Windhoek qui va plus tard être soumise et adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies et qui, à son tour, va instituer la journée du 3 mai comme Journée internationale de la liberté de la presse.
Depuis 1994, la communauté internationale célèbre cette journée, a confié Martin qui a demandé que la salle applaudisse cette icône de la presse malienne et mythe du Cesti de Dakar, qu’est Diomansy Bomboté.
Koureichy Cissé